Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi a été présent, ce dimanche 13 juin 2021, au grand prix des pur-sang arabes, disputé à l'hippodrome de Ksar Said. Il était accompagné par le ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche par intérim, Mohamed Fadhel Kraiem, du président de l'Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (UTAP), Abdelmajid Zar et du gouverneur de la Manouba Mohamed Cheikhrouhou. Il a remis les prix aux gagnants de la course.
Une activité qui pouvait être banale en temps normal, mais pas en temps de crise où le chef du gouvernement est sous le feu des critiques. Aujourd’hui, le pays peine à conclure un accord avec le FMI pour pouvoir financer le budget de l’Etat. Sans cet accord, la Tunisie, et pour la première fois de son histoire, ne pourra pas honorer ses dettes.
Aujourd’hui, les droits de l’homme sont bafoués, alors que c’était l'un des acquis précieux réalisés après la révolution. Pas plus tard qu’hier, des manifestants ont été tabassés par les policiers. Dans la semaine, un mineur de 15 ans avait été battu, dénudé et lynché par les agents de sécurité. Ces violences ont été commises par des agents du ministère de l’Intérieur conduit par Hichem Mechichi.
Des députés ont annoncé le dépôt prochain d'une motion de censure contre Hichem Mechichi dans le but de le destituer du portefeuille de l’Intérieur.
S.H
Mechichi, Ghanouchi, B'hira, Harmouni...la même s ...race.
Mizelna à cette époque? Les dirigeants des pays occidentaux restent même debout, ni chaises, ni "protocole".
C'est minable, c'est tout ce que j'ai à dire.
Et lorsqu'on fait des cours de pédagogie aux journalistes, le premier conseil à leur donner, c'est de ne pas penser que le peuple te lit, t'écoute ou te voit, suivant la débilité de ces "Mouharrigines" des TV de "andi mènkollek", qui te disent sans la moindre honte, que "12 millions de Tunisiens te regardent maintenant". Un mensonge de fous à lier qui ne respectent pas l'intelligence de leurs spectateurs ni même l'éthique du métier de journalistes. Une trahison contre le métier de journaliste, qui les a dénudés du respect, dont ils ont besoin pour bien mener leur métier médiatique.
Donc ici-bas, le peuple tunisien ne bouillonne pas. Les usines et toute la machinerie de la République, roulent suivant les normes internationales. La grande majorité des Tunisiens ne savent pas où se trouve le quartier de Sdi Hassine, ni n'ont vu la vidéo du policier qui agresse bestialement le jeune casseur.
Donc, le journaliste ne doit pas lui-même compiler toutes les informations qui lui passent entre les mains, jusqu'à bouillonner lui-même comme une marmite de "Lablabi", tout en pensant que c'est le peuple tunisien qui bouillonne.
II est expressément requis du journaliste de comprendre, qu'il faut un peu de tout pour faire un monde. L'essentiel, c'est de se concentrer sur l'actualité de la journée, puis la balayer dans les archives de l'histoire, pour ceux qui en auraient besoin. Non pas pour soi-même et pour ses propres écritures journalistiques.
Le médecin, lui aussi n'entre pas chez lui par la conviction, que tout le peuple tunisien est malade, suivant ses propres auscultations de la journée. Le journaliste aussi, il ne doit pas faire "bouillonner" son cerveau par le cumul d'informations à sa portée, puis prétendre que c'est le peuple tunisien qui "bouillonne".
A tout bon entendeur, mes salutations et tous mes respects.
Ils sont magnifiques !!!
Mais tous les indicateurs sont au rouge et au delà des chiffres, il y a tous ces jeunes et toutes ces familles qu'on ne voit pas.
Continue de te rassurer en te disant ça et en fermant tes yeux et ton coeur à la souffrance de la majorité des tunisiens.