« Nous avons un grand écart entre nos ressources en eau et notre usage de l’eau », a affirmé le ministre par intérim de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime Mohamed Fadhel Kraïem, faisant référence au gaspillage d'eau alors que les ressources du pays sont limitées pour ne pas dire rares.
Au micro de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express Fm, M. Kraïem a indiqué que la Tunisie est classifiée depuis quelques années en tant que pays ayant une pénurie en eau et en tant que pays pauvre en eau : La pauvreté en eau étant lorsqu’on met à la disposition de chaque citoyen moins de 1.000 m3 d’eau par an et la pénurie en eau étant lorsqu’on met à la disposition de chaque citoyen moins de 500 m3 par an d’eau.
Or, la Tunisie ne met à la disposition de chaque citoyen que 424 m3 d’eau par an.
Selon lui, cette pénurie en eau est due à des changements climatiques. Ainsi, 2015 et 2017 ont été des années difficiles avec un manque important en eau alors qu’en 2020 et 2021, il n’y a pas eu un grand apport en eau (manque de pluie).
Outre cette rareté des ressources en eau, le ministre a dénoncé le comportement du citoyen, de l’industriel et de l’agriculteur, ne reconnaissant pas l’eau à sa juste valeur et gaspillant cette denrée rare.
Il a précisé que l’eau potable se vend à la moitié du coût. Idem pour l’eau d’irrigation dont le prix de vente ne couvre pas le coût. Pour lui, le comportement du Tunisien ne peut changer qu’en valorisant cette denrée et en révisant les prix, l’objectif étant d’imposer une nouvelle culture dans l’usage de l’eau en tant que ressource rare et vitale.
I.N
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