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Nabil Hajji : Les chances du dialogue national sont réduites à néant !
02/04/2021 | 10:12
2 min
Nabil Hajji : Les chances du dialogue national sont réduites à néant !

 

Le dirigeant et député Nabil Hajji s’est exprimé vendredi 2 avril 2021 sur les ondes de Shems FM concernant le débat sur le lancement du dialogue national et la mise en place de la Cour constitutionnelle.

 

Concernant les conditions de réussite du dialogue national, le député a indiqué que certains prémices n'étaient pas rassurants en expliquant : « Dans un climat aussi tendu, le dialogue national ne sera pas une solution pour sortir de la crise, mais plutôt un élément qui attise les tiraillements entre les différents protagonistes. Vu les tensions opposant l’UGTT et l’Utica et le contexte actuel, les acteurs de la scène politique sont loin de parvenir à un consensus car ils ne cherchent qu’à marquer des points politiques et à rivaliser entre eux. Avec une telle mentalité, ça part dans tous les sens et les chances du dialogue national sont réduites à néant ».

 

Le député a ainsi souligné que les trois présidences et les partis politiques devraient faire preuve de responsabilité et de rationnalité, en appelant à achever le processus de la formation de la Cour constitutionnelle.

 

La création de la Cour constitutionnelle traîne depuis six ans à cause notamment des tiraillements politiques, précise le député, avant de souligner que les amendements de la loi organique concernant la Cour, adoptés le 25 mars dernier par le Parlement, ont été proposés par le bloc démocrate.

 

La rencontre du président de la République avec des experts en droit constitutionnel atteste qu’il n’est pas d’accord sur les amendements, estime Nabil Hajji en notant, néanmoins, que les délais de recours sont terminés.

 

« Il est probable que Kaïs Saïed craint que la coalition parlementaire (Ennahdha, Qalb Tounes et Al Karama, ndlr) utilise la cour constitutionnelle pour le destituer selon les dispositions de l’article 88. Toutefois, l’article en question ne donne pas au Parlement la possibilité de destituer le président qu’avec les deux tiers des votes soit 145 voix. En fait, l’adoption de nouveaux amendements n’a rien changé », martèle le député Attayar, précisant que le président, étant le garant du respect de la Constitution, ne doit pas entraver la mise en place de l’instance.

 

 A savoir que l’article 88 dispose : « L’Assemblée des représentants du peuple peut, à l’initiative de la majorité de ses membres, présenter une motion motivée pour mettre fin au mandat du Président de la République en raison d’une violation manifeste de la Constitution. La décision doit être approuvée par les deux tiers des membres de l’Assemblée et dans ce cas, l’affaire est renvoyée devant la Cour constitutionnelle qui statue à la majorité des deux tiers de ses membres. En cas de condamnation, la décision de la Cour constitutionnelle se limite à la révocation, sans exclure d’éventuelles poursuites pénales si nécessaire. La décision de révocation prive le Président de la République du droit de se porter candidat à toute autre élection ».

I.M.


02/04/2021 | 10:12
2 min
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Commentaires
aldo
==== tant que le ghanouchien est au BARDO ==== ====
a posté le 02-04-2021 à 10:28
et le gros menteur CATAPLASME est à la KASBAH ! tout est MREKIB , FAUX , HYPOCRITE et à moi le pouvoir ----- ALLAH LA IBERIKLIK ya ghanouchien -- WAKTECH NIRTAHOU MINIK
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