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Le ministère de la Santé prendra en charge les respirateurs acquis par un médecin à Kébili
04/11/2020 | 09:46
2 min
Le ministère de la Santé prendra en charge les respirateurs acquis par un médecin à Kébili

 

Le ministère de la Santé va se charger du payement des équipements de réanimation qui ont été acquis par le médecin à Kébili alors qu’il n’avait pas les fonds nécessaires pour le règlement de ces acquisitions, a indiqué ce mercredi 4 novembre 2020 le chef de cabinet du ministre de la Santé, Mounir Al Romdhani.

 

 

Dans une intervention au micro de Hamza Belloumi dans son émission La Matinale sur Shems Fm, M. Al Romdhani a soutenu : « Mohamed Ennouri a accompli un acte noble. Il est une compétence des premières lignes du combat contre le Covid-19. Nous avons connaissance des sacrifices qu’il effectue dans la région de Kébili.

Après avoir appris l’achat de ces équipements, le ministère ne permettra pas de compromettre l’un de ses cadres et de le mettre en danger, nous allons prendre en charge ces achats. En outre une enquête sera ouverte pour déterminer pourquoi un médecin est poussé à acheter lui-même des équipements, car au sein du ministère nous avons toute une stratégie pour les achats et la distribution des équipements ainsi que pour combattre le virus ».

Et de marteler : « Nous sommes en train d’acquérir des équipements que ce soit des respirateurs ou des équipements de réanimation. On ne laissera pas les cadres hospitaliers assumer ce poids, c’est la responsabilité de l’Etat et nous sommes prêts pour assumer notre responsabilité ! ».

 

Pour rappeler les faits, M. Ennouri a commandé des respirateurs pour un montant de 180.000 dinars après que l’un d’eux soit tombé en panne. L’achat s’est fait gré à gré et a été payé par un chèque (mais sans avoir les fonds nécessaires). Les appareils ont été livrés et certains sont déjà opérationnels.

 

I.N

04/11/2020 | 09:46
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Commentaires
Ghazi
@ zola| 04-11-2020 10:22
a posté le 04-11-2020 à 13:47
La solution est TROP simple, ce que vous venez de commenter est une déclaration non ? Est-ce un engagement ? Bien sûre que non. Mais les aspirateurs seront payés.
Comment ?
Ils disent que ça va être payé pas l'état, or, on sait TOUS que selon la loi, c'est IMPOSSIBLE, donc, on contourne la loi, comment ? On n'a que l'embarras du choix, par exemple : Ils feront appel (sous la table) à un homme d'affaire pour un don (Par chèque) qui mentionne la valeur exacte des aspirateurs, ce don sera intitulé 'Ministère de la santé' or le bénéficiaire du chèque sera l'établissement qui a vendu les aspirateurs.
Récapitulatif : au yeux de tout le monde, le ministère de la santé a payé les aspirateurs, le montant payé par l'homme d'affaire sera déduit de ses impôts (Comme un arrangement à l'avance), il pourra aussi jouir d'une ou de deux faveurs envers lui ou ses proches, une autorisation, un mot pour un prêt, un truc de ce genre.
Je n'invente rien, c'est comme ça que ça se passe depuis 2011.
Ben Mansour
...Et enfin, ce médecin pourra respirer
a posté le 04-11-2020 à 11:15
Un chèque sans provision = Prison !
C'est extrêmement difficile d'avoir 180 000 DT sans vendre une partie de son patrimoine, donc pourquoi ce médecin ' s'est obligé de délivrer un chèque pour ce matériel relativement cher
Par contre 50 000 DT pour l'achat d'un équipement en remplacement de celui en pannes est possible pour un médecin.
Donc, pourquoi n'a t-il pas payé 50 000 DT pour l'achat d'une seule unité tout en la payant au comptant et éviter cette polémique et aussi ces procédures mal maîtrisées .
Dans tous les cas, et enfin , il pourra respirer et acheter un 4ème au comptant !
zola
Quelle PEC?
a posté le 04-11-2020 à 10:22
il faut arrêter de dramatiser oui mais aussi arrêter de prendre les gens pour des ignares. connaissant les procédures de passation des marchés dans le secteur public, je peux vous assurer qu'il n'y a que deux issues possibles à cette transaction, c'est l'annulation pure et simple de la transaction et la restitution du matériel à son fournisseur ou bien le règlement par l'acquéreur de la totalité de la facture. le ministère de la santé ne pourra plus intervenir à postériori dans cette affaire. De quelle prise en charge parlez-vous? l'exception reste "l'urgence de l'achat". mais il y a toujours un bémol car l'urgence c'est la situation non connue et imprévisible par l'acheteur public or dans le cas d'espèce c'est plutôt une question de budget qui n'est jamais égal aux besoins réels. Partout c'est comme ça dans ce pays.