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Tempête sur le gouvernement Jamli
06/01/2020 | 20:32
4 min
Tempête sur le gouvernement Jamli

 

Toute la scène nationale observe de près les derniers développements du processus de la formation du gouvernement de Habib Jamli. Un gouvernement qui a eu tant de mal à voir le jour et ne cesse de faire couler beaucoup d’encre, non seulement à cause de sa composition, mais aussi quant à ses chances d'obtenir la confiance du parlement.

 

Après beaucoup de tergiversations et une série de concertations interminables, le candidat chargé de la formation du gouvernement par le mouvement Ennahdha, Habib Jamli a fini par désigner un gouvernement de compétences nationales apolitiques.

Une décision qu’il a prise à la suite du refus des partis dits « révolutionnaires » d’y participer. C’est dire qu’après six semaines de négociations, les partis Attayar, Echâab et Tahya Tounes ont refusé de faire partie du gouvernement Jamli. Ce dernier a pris donc la décision de former un gouvernement d’indépendants. Une décision qui a fortement déplu à une grande faction du mouvement islamiste. Déjà que la désignation d’un non nahdhaoui à la tête du gouvernement a été mal digérée par certains dirigeants du mouvement, la mise à l’écart du mouvement de l’équipe Jamli a suscité une vive indignation.

 

D’ailleurs, la réunion du dernier du Conseil de la Choura témoigne des réserves d’Ennahdha à propos de l’équipe gouvernementale. Connu pour sa discipline infaillible, Ennahdha a décidé d’accorder sa confiance au gouvernement, mais non sans conditions. En effet, Habib Jamli est appelé à modifier sa formation et de tenir compte des suggestions du conseil de la Choura. Dans ce contexte, Abdelkarim Harouni avait déclaré, aujourd’hui, qu’Ennahdha a émis des réserves sur la composition de Habib Jamli, soulignant que le mouvement ne lui fera pas de chantage. Toutefois, il se doit de revoir sa copie.

 

Cette divergence au sein du mouvement islamiste n’est que la partie apparente de l’iceberg, puisque les véritables conflits internes sont bien plus profonds. C’est dire qu’à l’approche du prochain congrès d’Ennahdha, plusieurs calculs sont en train d’être effectués et les différentes factions essayent de se positionner sur l’échiquier, notamment dans les structures internes du parti.

 

Mais si le gouvernement de Habib Jamli bénéficie du vote du mouvement Ennahdha, les choses ne sont pas aussi évidentes du côté des autres partis. D’ailleurs, le parti de Qalb Tounes maintient une position assez floue. En effet, peu de temps après l’annonce de la composition, le chef du bloc parlementaire du parti Hatem Mliki avait assuré que Qalb Tounes n’avait pas d’objections majeures contre ce gouvernement, mais que la décision finale revient au conseil national. Ce conseil ne s’est pas réuni, finalement, et il a été reporté. Plus tard, c’est le président du parti Nabil Karoui qui accorde une déclaration à sa chaîne affirmant que son parti maintient sa position refusant le gouvernement de Habib Jamli. Nabil Karoui considére qu'après vérification, ce gouvernement dit de compétences n’est en réalité qu’un gouvernement de compétences en majorité nahdhaoui !

M. Karoui a assuré que le gouvernement nécessite obligatoirement des modifications et des révisions, tant au niveau du fond que de la forme, soulignant que si Habib Jamli campe sur sa position, l’orientation générale de Qalb serait de ne pas voter pour le gouvernement le vendredi prochain.

 

Il va sans dire que les partis Attayar, Echâab, le PDL et Tahya Tounes ne voteront pas non plus pour ce gouvernement. Ces composantes estiment que l’équipe de Jamli n’est pas à la hauteur des défis à relever, outre le fait que ce soit un gouvernement d’alliance dissimulée entre Qalb Tounes et Ennahdha. Cette position est, également, partagée par la coalition Al Karama, qui a affirmé qu’elle n’accordera pas sa confiance au gouvernement.

Il est clair que le gouvernement de Habib Jamli ne fait pas l’unanimité tant au niveau de la démarche qui lui a donné naissance qu’au niveau de la composition qui laisse à désirer. Mais finalement plusieurs observateurs s’accordent sur le fait qu’il va passer lors de la plénière de vote de confiance, soulignant que cette équipe sera soutenue par les mêmes députés ayant voté pour Rached Ghannouchi à la tête du parlement.

 

En tout état de cause, le mouvement Ennahdha, en vainqueur des législatives, a intérêt à faire passer ce gouvernement quitte à envisager un inévitable remaniement ministériel. L’échec de ce gouvernement signifiera la mise en place du gouvernement du président ou encore des élections législatives anticipées. Une option qui reste peu plausible puisque le processus de la formation du gouvernement Saïed fera face à la même conjoncture actuelle.

 

Sarra HLAOUI

06/01/2020 | 20:32
4 min
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Commentaires
sassi
Mme Hlaoui vous etes parait-il nahdhaouia des pleurnichards
a posté le 07-01-2020 à 12:11
nahdha a suffisamment de guignoles dans ce gouvernement leur politique de pleurnichards est toujours mesquine ils prétendent qu'ils ne sont pas satisfait pour tromper l'opinion public que ce n'est pas un gouvernement des Nahdhaouis
Hichem
éradiquer la fièvre au lieu de chercher à la baisser
a posté le 07-01-2020 à 10:34
des vérités surgissent de la scène politique:
1) Le premier ministre proposé n'a pas l'étoffe d'un grand responsable pour gérer une équipe compétente et apporter des solutions aux divers problèmes économiques du pays
aucun vrai compétent et indépendant n'aura accepté d'intégrer cette équipe par conséquent on a des ministres proposés médiocres, opportunistes ou manipulables pour que ce premier ministre proposé faible de personnalité et médiocre en terme d'étoffe puisse les gérer
2) ce gouvernement ne représente pas les dernières volontés du peuple à travers les élections législatives au point qu'on se demande pourquoi on a fait des élections si les 2 partis qui ont le plus de sièges au parlement n'assument pas leur responsabilité pour nous montrer s'ils sont capables d'apporter des solutions au pays comme ils le prétendent pour les juger au prochain scrutin même si je suis persuadé qu'on va perdre encore du temps avec eux car ils sont "populistes" et n'apporteront pas les réformes nécessaires pour mettre le pays sur les rails car qui dit "réformes" dit "restrictions" à long terme pour se remettre debout or ils n'oseront pas le faire pour ne pas perdre leur électorat
3) l'ARP est à l'image de la médiocrité du niveau du peuple qui compose ce pays qui consomme plus qu'il n'en produit, conservateur, n'emboite pas le pas du modernisme, de la numérisation, de la mobilité, de l'ouverture d'esprit vu qu'il préconise le retour aux valeurs du 6ème siècle qu'un grand nombre d'élus trainent des casseroles et ont un passé flou pour pouvoir donner l'exemple
4) un président de la république qui sème la pagaille sur le plan régional par manque d'expérience de la Réal Politik et prend ses désirs pour des réalités vu qu'il a opté pour le slogan " le peuple veut" or le peuple est ignorant de l'économie, inculte, consommateur, pas travailleur... alors que ce peuple a besoin de formation, de pédagogie, d'encadrement, de vision à long terme, de sacrifice pour bâtir et consommer selon la richesse créée et non selon ses besoins
5) un chef de parlement le plus détesté sur la scène politique, manipulateur car comment propose t il un gouvernement si on doit le changer après, vieux pour appréhender les évolutions modernes, inculte vu qu'il ne s'est pas ouvert durant 20 ans quand il était en exil pour aller voir un opéra, apprendre l'anglais ou le français les langues les plus répandues dans le monde, triste, lugubre et toujours entouré par des hommes et femmes majoritairement incultes et non ouverts sur l'extérieur
6) des partis dits "progressistes" alors qu'ils sont imbus de leurs personnes vu que rien ne diffère dans leur programme
CONCLUSION
on fait comme le mauvais médecin qui donne des médicaments pour baisser la fièvre et ne cherche pas à savoir l'origine de cette fièvre.
il faut changer le système électoral autrement on restera toujours dans ce blocage pour que celui qui est élu par le peuple assume ses responsabilités devant ses électeurs pour être réélu ou évincer

arrêter de chercher à baisser la fièvre et essayer de l'éradiquer

Maryd
Une marionnette ou un président
a posté le 06-01-2020 à 21:19
Tous le monde sait que le technicien supérieur jomli n'aura rien d'un président de gouvernement .
Ce monsieur,avant de commencer il se fait tourner en bourrique par la secte d'ennakba puis par Ecchaab et Taiar et il a failli être man'?uvré par Saied .
Maintenant qu'il a dit d'une façon en ne peut plus claire qu'il ne fera pas de changements ,il va le faire car kheriji et sa secte savent que ce serait leur fin sans aucun doute s'il ne le fait pas .
Un chef de gouvernement désigné par le président sera sans aucun doute une personnalité competante ce qui n'existe pas dans aucun rang dans la secte de satan .
La composition du gouvernement sera tous sauf ennakba car aucun n'a de compétance dans un domaine
Tous les parties sans exception vont prendre leur revanche sur les criminels de cette secte et ça sera tous contre ennakba et les représentants de la honte de la Tunisie ,ce ramassis de rébus de la société a leur tête Maalouf.
Même Refaire les élections est moins pire que d'avoir un gouvernement de la nakba .
La secte est complètement désorganisée et elle acceptera tous les changements seulement elle va s'accrocher au poste de ministre de l'intérieur et la justice clés de voûte et assurance pour continuer a étouffer les affaires les consernant .
Ils pourrons espionner , menacer , éliminer ceux qui les gênent car ils ont eu la preuve que ça a marché.
Alors tous dépend maintenant du sérieux de Khalb Tounes qui ne peut pas accepter qu'il soit sous la menace perpétuelle de cette secte qui élimine tous les concurrents sérieux pour dominer la Tunisie
Alors , un gouvernement du président ou refaire les élections ne peut qu'être dans l'intetet de la Tunisie et de tous les parties sauf ennakba et son commis defendendeur exclusif des criminels et des rébus de notre société .
Alors , il suffit que ce jemli tiens parole mais ceci serait un miracle car c'est le larbin de nakba et même dans le cas où il tiendrais parole il
va a sa fin parce qu'il sera un clown et bel et bien une marionnette que les quelques ministres compétants ferons tourner en bourrique alors que les autres vont être désorganisés et n'aurons aucune directive ni projets concordants et la Tunisie sera perdu avec ces voleurs et incompétents apprentis sorciers qui n'ont qu'un seul but celui de s'enrichir entre eux et n'ont rien a donner aux Tunisiens .
Ce clown de jomli a dit qu'il annoncera son projet vendredi mais comment peut on espérer quoi que ce soit d'une marionnette qui ne se rappelé pas le nom d'un ministre ,bien entendu parce qu'il n'a rien a voir dans le choix et c'est la Choura qui lui dicte faits et gestes