*Kaïs Saïed avec Sadok Belaïd
Mauvais temps pour la dictature tunisienne. Le président Kaïs Saïed a beau prétendre être le porte-parole du peuple, il ne cesse de recevoir les claques les unes derrière les autres de la part du « peuple ».
Son programme initial était de modifier la constitution de 2014 et de la soumettre à un référendum national pour le 25 juillet. Cette constitution devait, selon ses propres dires, être rédigée par un groupe d’experts qui allaient être nommés dès le 21 mars. Ces experts devaient s’inspirer des résultats de la consultation nationale qui devait démarrer le 1er janvier 2022 et s’achever le 20 mars.
Il se trouve que rien n’a fonctionné comme prévu pour le président.
Le ministère des Technologies, chargé de développer la consultation nationale, a eu des soucis techniques et n’a pu être opérationnel que le 15 janvier. A cause de l’absence totale de toute stratégie de communication et d’une véritable campagne promotionnelle digne de ce nom, la consultation n’a reçu que 535.000 participants. Au meilleur des cas, car ce chiffre est remis en doute, puisqu’une seule personne pouvait participer à plusieurs reprises. Au vu de l’opacité qui règne, on ne sait pas vraiment si le chiffre de 535.000 est celui du nombre de visites ou celui des participants.
Toujours est-il qu’il est bien en deçà des objectifs initiaux de Kaïs Saïed qui tablait sur trois millions de participants. Et, cela dit en passant, les 535.000 ne respectent aucunement les normes statistiques. L’échantillon n’est pas du tout représentatif de la population.
Juste après la consultation nationale, le président devait nommer les membres de la commission ad hoc chargée de transformer ses résultats en projet de constitution. Dans cette optique, il a multiplié les réunions avec les juristes Amine Mahfoudh, Mohamed Salah Ben Aïssa et Sadok Belaïd.
Il a cependant changé d’avis en cours de route et a éjecté de la commission MM. Mahfoudh et Ben Aïssa. Le premier n’a pourtant pas été avare en louanges envers le président.
Il a fallu attendre le 20 mai (soit deux mois de retard) pour que Kaïs Saïed décide de la composition de cette commission, dont le nom a été transformé, par un tour de magie, en commission consultative. Sa mission est de présenter une proposition concernant l’élaboration d’un projet de Constitution pour une nouvelle République, le tout inspiré par les résultats de la consultation nationale. Médiatiquement, elle est présentée comme une sorte de dialogue national.
Alors qu’il était question que la constitution soit rédigée par le trio de juristes, la commission créée par le décret 30 du 20 mai 2022 élargit la composition en incluant l’Ordre des avocats, la centrale syndicale UGTT, la centrale patronale Utica, la fédération féminine UNFT, la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) et les doyens des facultés de droit, des sciences juridiques et politiques. Ils sont tous sommés de présenter leurs projets avant le 20 juin, soit un mois !
Le souci est que Kaïs Saïed n’a pas vraiment informé ces différents membres de son projet. Alors que l’on s’attendait à un dialogue national en bonne et due forme, indépendant de la commission chargée de rédiger la constitution, tout ce beau monde monde apprend, par décret publié au Jort, qu’il est membre d’une commission consultative qui doit décider de l’avenir de la Tunisie et des générations futures dans un délai d’un mois !
Devant le fait du Prince, il y a ceux qui se sont aplatis, fiers d’avoir été désignés par le président. C’est le cas du bâtonnier et de l’Ordre des avocats, de l’UNFT et de la LTDH.
Et il y a ceux qui ont refusé d’être de simples faire-valoir et devenir ainsi complices d’un projet despotique. C’est le cas de l’UGTT et des doyens des facultés. L’Utica joue pour le moment l’autruche et n’a pas encore donné sa position.
L’UGTT a refusé net la forme actuelle de la consultation et a appelé le président à faire marche arrière.
Les doyens, que personne n’a consulté au préalable, ont refusé de faire de la politique politicienne et d’être impliqués dans un projet despotique.
Bien qu’elle se soit déjà aplatie, il n’est pas interdit de penser que la LTDH se rétracte. Il y a des remous au sein de la Ligue dans ce sens. D’anciens membres ont publié, ce mercredi 25 mai 2022, un communiqué pour affirmer leur désapprobation totale de la position officielle de leur Ligue.
Que peut faire Kaïs Saïed face à cette fronde ?
Certains estiment qu’il va se rétracter et réviser son décret 30. Son ministre des Affaires sociales Malek Zahi a laissé entendre cela.
Ce serait méconnaitre le président.
Il y a un fait, et ceci a été rappelé à maintes reprises par les observateurs politiques.
Le président de la République a déjà rédigé la constitution et il n’a besoin de l’avis de personne. Le décret 30 n’est qu’un écran de fumée, créé juste pour éviter d’être accusé de décider tout seul de l’avenir du pays. Dans les faits, la constitution a déjà été écrite et on a vu ses grands contours dans les questions de la consultation nationale.
Il entend passer en force et il a déjà préparé le terrain pour cela. Il ne supporte aucune opposition et aucune critique à son projet. C’est pour cela qu’il a éjecté Amine Mahfoudh et Salah Ben Aïssa et c’est pour cela que le décret 30 a désigné une simple commission consultative et non une commission chargée de réunir les propositions et les idées, comme il l’a dit lui-même un certain 13 décembre 2021.
C’est aussi pour cela qu’il a éjecté les députés et les partis politiques de son décret, alors que ce sont eux qui sont, légitimement, les vrais représentants du peuple.
Enfin, bon à rappeler, il tient à ce que le référendum aboutisse à un oui massif et, pour ce faire, il a changé la composition de l’instance indépendante des élections (Isie). Il a désigné des personnes soigneusement sélectionnées pour appliquer ses décisions, même si elles sont difficiles à réaliser.
Certains membres de l’Isie ont souligné que la date du référendum du 25 juillet est insensée, cela n’a pas fait changer l’avis du président.
Business News, ainsi qu’un bon nombre d’analystes politiques, l’a dit et répété, Kaïs Saïed ne veut pas de dialogue. Il n’entend personne. Il a des idées en tête et il veut les faire passer en force, coûte que coûte.
Comme quand il reçoit ses ministres et qu’il parle tout seul pendant de longues minutes, comme quand on l’écoute durant les conseils des ministres, comme quand il était enseignant qui dicte ses cours à des étudiants muets, Kaïs Saïed entend imposer aux Tunisiens une Constitution sans que personne ne dise quoi que ce soit.
Kaïs Saïed ne veut pas de dialogue, Kaïs Saïed ne veut que des monologues, les siens.
Raouf Ben Hédi
Kamcha.....
avec une nouvelle Constitution, un régime présidentiel et un référendum, le président Kais Said toujours à l'écoute du peuple, répond aux demandes du peuple tunisien en souffrance depuis 2011 avec le pouvoir destructeur et corrompus des islamistes freres musulmans
Exemple, voici une question qui me semble très importante :
Est-ce qu'un scrutin législatif,
'?' uninominal (les circonscriptions serait probablement les 264 délégations « Mouetamdia »),
'?' majoritaire,
'?' à deux tours, comme souhaité,
'?' avec, au second tour, les deux candidats arrivés en tête du premier tour,
serait satisfaisant, juste et bien représentatif ?
Pour moi, la réponse est clairement NON.
Pourquoi ?
Un constat important : les électeurs forment actuellement, à peu près, une population tripolaire, avec trois pôles antagonistes :
'?' 30 % des électeurs votent à un premier parti (la peste) et jamais au second (le choléra),
'?' 10 % des électeurs votent à un deuxième parti (le choléra) et ses acolytes et jamais au premier,
'?' Le reste, soit la majorité des électeurs, ne votent jamais à ces deux partis.
Donc pour des raisons évidentes, et pour éviter à arbitrer entre la peste et le choléra (comme aux présidentielles françaises de 2022) il faut garder pour le second tour, les TROIS premiers candidats du premier tour.
De plus, ce mode de scrutin garantit, in fine, au bout du 2ème tour, que les candidats élus soient tous élus par le plus grand nombre d'électeurs. Ce qui est un des buts ultimes de toute élection. Et cela permettra de vraiment renouveler l'ARP et d'éviter la partitocratie, déjà vécue et catastrophique.
On (inclusif, conclusif, désignatif général, générique et globalisant) et s'y reconnaîtra qui veut, décide d'absebter les faits, de tordre l'Histoire, pour continuer à se conforter dans ses certitudes contre la vérité des faits.
On se contente d'ériger des jugements de valeur, de faire dans le psychologique ce qui autorise tout, et l'on en tyre des conclusions pré-inscrites dans la forme et le contenu.
Autre moyen, un disposait même au regard de la durée et de la persistance, la censure.
Je ne me crois pas victime, et dérisoire serait de vous croire en mesure d'entendre l'opinion de qui vous conteste.
Et, comme je ne veux vous offusquer car ce serait vous concéder une emprise sur ma liberté de délibérer.
Je tiendrai bon, et vous rend grâce de votre acharnement à recourir au plus commode quand on a le pouvoir.
Confirmation, en revanche, des théories les plus connues quant à la tentation des puissants de jeter par-dessus bord avec facilité ce qu'ils affirment être leurs convictions dès qu'ils rencontrent une opposition.
Merci, rien que pour cela.
d insulter et de dire des absurdites sur le president, qu il se mobilisent et persuadent le peuple de voter contre la constitution que propose Kaeies. Mais ils savent que le peuple voter pour Kaeies Saeid. Voila pourquoi ils font et disent tout, pour saboter le referendum et les elections, car il s agit pour eux de perpetuer leur hegemonie economique, politique et ideologique sur le peuple tunisien, a travers de leur version de la democratie pervertie et faussee, avant qu il ne soit trop tard apres le 17 decembre...
"Il n'y a pas de peuple plus bienveillant, mais aussi plus crédule que le peuple allemand", aurait rapporté l'empereur français. "Je n'avais qu'à tendre mes filets, et ils s'y précipitaient comme un gibier effarouché. Entre eux, ils se sont étranglés, et ils ont cru faire leur devoir. Il n'y a pas d'autre peuple plus fou sur la terre".
Sobhènè Rabbi! comme les peuples se ressemblent !
Qui a commencé à marcher de travers,le premier? Rached Ghanouchi:
Jugez-en par vous-même:
-Octobre 2011,élection de l'ARP,chargée par définition d'établir un Destour dans un délai n'excédant pas une année et organiser les premières élections démocratiques:Là où dés le début,il fallait parler de Tèwèfok pour arriver à un consensus,Rached Ghanouchi ,fort de ses 90 députés,avait revendiqué la victoire et imposé l'idée qu'à l'instar des parlements de par le monde comme en Angleterre,le parti arrivé premier était chargé de former un gouvernement et tout le reste,autrement dit il avait fait comme si c'était des législatives dans un pays où il n'y avait plus de Constitution,on connait la suite.....
-Année 2013; BCE l'avait prédit: "Nèwin itawlou el jmèâa" et c'est ce qui s'était effectivement passé,les délais largement dépassés,le sang avait coulé avec les Martyrs Belaid et Brahmi,et ce n'est que là que Nahdha,craignant le scénario égyptien d'El Sissi ,avait daigné mettre un peu d'eau dans son vin (sic) et accepter l'idée de Tèwèfok.
-2015;Nidè Tounès avait tout raflé,et la présidentielle et les législatives,revoyez les photos d'archives sur @BN de l'époque,Rached Ghanouchi avait le visage blême,non,pour ceux qui sont
physionomistes,il ne s'agissait pas de simple défaite électorale,il s'agissait bien plus de cela.........
-Premier Volte-face: Nidè tounès s'acoquine avec Nahdha,cocufiant ses électeurs ;Bien sûr,maintenant qu'il a perdu les législatives,l'idée de Tèwèfok plaisait à RG.
-Rassine fi chèchiè BCE et RG:"lwèh la Cour Constitutionnelle? hèl hèm méch tohkom mèâna,hanè métfèhmin.....
-Acoquinement de Youssef Chahed avec Rached Ghanouchi qui a su irawmou et déplacer le pouvoir entre Montplaisir et La Casbah,le vieux lion BCE plus Constitutionnaliste? que le nouveau lionceau KS vit le putsch de Chahed à l'Assemblée,désarmé et sans grand moyen de réagir jusqu'à ce qu'il se rendit à l'évidence: La présidence de la république n'est plus liée à Nahdha.
-2019: Les électeurs de Kalb Tounès,ennemi juré de Nahdha durant la campagne,devient copain comme cochon avec nahdha et pour mieux narguer KS,qui s'était avéré décidément droit comme un I,incorruptible par Rached Ghanouchi (Souvenez-vous à un certain moment dixit:"ne craignez rien,je vais pouvoir influencer KS et le convaincre),Karoui ,Rached Ghanouchi ,et Mahfoudh offrent le déjeuner de réception à Méchichi,trop content,hier illustre inconnu à qui KS lui donna sa chance,de pouvoir exister sur la scène politique.
En conclusion,les Micmacs d'un Rached ghanouchi sont tombés sur un os: une tête brûlée en la personne de Mèwlènè el emir KS,qui a su instrumentalisé tout cela,aidé il est vrai par le clown utile de service,en la personne de Abir Barbou et son cirque instauré à l'ARP;
Alors Méskinè Tounès ou bien allons-nous revenir de loin? Seul l'avenir nous le dira.
BJèh Rabbi Hizzou Hèl Kazi Lirrazi !
La pension/retraite obligatoire doit être prescrite et sans exceptions !
W la cohérence de RBH.
Il faut lui dire STOP
La poignée d'agitateurs de merde qui tire sur Kais Said 24/24 depuis le 25 juillet 2021, finira par sombrer dans l'oubli, pas plus tard que le 17 décembre 2022, jour des législatives.
Une leçon à retenir tout de même:
Les éternels beni non-non ont annoncé depuis des mois, qu'ils allaient tenir leur dialogue national, sans selon eux, le dictateur et putschiste Kais Said. Jusqu'aujourd'hui, ils n'ont rien fait, autre qu'insulter le Président. Ces agitateurs de merde ne se mettront jamais d'accord pour accomplir un quelconque plus pour le pays; mais, lorsqu'il s'agit de démolir l'Etat et d'insulter le symbole de cet '?tat, en la personne du Président, alors là, ils sont d'accord.
Le Président et son peuple mènent une guerre sans merci contre ces agitateurs de merde, ils gagneront cette guerre parce qu'ils ont raison.
Je reviens maintenant à l'article sans auteur: si monologue national veut dire ne pas dialoguer avec les ennemis du peuple, alors, welcome monologue national.
Il leur a coupé les vivres ,plus de magouilles, plus de combines ,plus aucun avantages en nature .
Les mafias qui sévissent dans le pays depuis 60ans sont entrain de tomber l'une après l'autre.
Le peuple dans son immense majorité soutient le président kaiess said contre ces malfrats et leurs chiens complices,politichiens, journaleux,hommes d'affaires corrompus verreux ,juges ripoux ,hauts fonctionnaires mafieux..
Etc..
Le combat sera gagné et toute la raclure sera neutralisée sans pitié aucune.
Vive kaiess said.
Mais attention madame nfayer va nous dire ,que son idole et les débris qui l'accompagnement travaillent 50 heures par jour ,pour
l'écriture de ce torchon SURPRIIIISE !!!
consultation référendum torchon SURPRIIIISE monologue et peut-être élections !!!
Tout ça en ...5 mois !!!
Il paraît que plus c'est gros, plus ça passe !!!!
Y'a rien à faire chez moi ça passe pô !!!
Un exploit !
Les tunisiens notamment les cultivés et instruits méritent ce dictateur.
Ferme ton clapet maintenant et va brouter l'herbe tocard.
Ils sont anti KS, pas constructifs, et sans propositions constructives.
Je ne lisais pas des articles anti Ennahdha quand il était aux commandes avant le 25 juillet.
Regrettable.
