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Béji Caïd Essebsi, l’homme de la République
25/07/2021 | 00:59
6 min
Béji Caïd Essebsi, l’homme de la République

 

Le 25-juillet, fête de la République tunisienne, fête de la fierté de tout Tunisien patriote, est une date qui coïncide, désormais, avec la commémoration du décès de l’homme de la République, feu Béji Caïd Essebsi.

Deux ans, jour pour jour se sont écoulés depuis son départ. Feu Béji Caïd Essebsi, premier président élu au suffrage universel nous a quittés et a quitté cette République, laissant derrière lui une longue carrière, mais aussi des Tunisiens qui ne l’oublieront jamais.

 

C’était le 25 juillet 2019. Les Tunisiens ont été ébranlés par la triste nouvelle : le président de la République Béji Caïd Essebsi n’est plus. Ce n’était pas une rumeur cette fois-ci, mais bien la réalité. Les Tunisiens étaient attristés par son départ, ses sympathisants comme ses détracteurs. Son départ, le jour de la fête de la République, avait une forte symbolique, le destin en a voulu ainsi. L’homme qui croyait dur comme fer aux valeurs de la République tire sa révérence en ce jour précis.

D’ailleurs, sa succession fût d’une fluidité ayant épaté le monde entier. Dans un cadre démocratique et sans conflits, le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur prend le relais et une élection présidentielle anticipée a été organisée conformément aux dispositions de la loi, et ce malgré l’absence d’une Cour Constitutionnelle. Le processus a été mis en place comme dans les plus grandes démocraties, une démocratie qu’il affectionnait tant de son vivant.

Des obsèques officielles ont été organisées en son honneur avec la participation des plus grands chefs d’Etat venus du monde pour l’accompagner jusu'à sa dernière demeure. Un moment solennel digne de son parcours politique. Il est ainsi parti dans la plus grande dignité après une longue carrière au service de l’Etat Tunisien, depuis son plus jeune âge.

 

Avocat et juriste de formation, Béji Caïd Essebsi était un politicien hors pair et un fin diplomate. Il suffirait de rappeler le vote en 1985 de la résolution des Nations unies condamnant l'agression israélienne contre la Tunisie à Hammam Chott, pour témoigner de la richesse de sa carrière à la tête de la diplomatie tunisienne.

Mais aussi, il a occupé le poste de ministre à la tête de différents départements régaliens. Il a été ministre de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères sous Bourguiba. Il a, également, eu un passage parlementaire en occupant le poste de président de la Chambre des députés avant d’en démissionner sous le régime de Ben Ali.

 

Et c’est après une longue absence de la scène politique nationale, qu’il ressurgit après la révolution de 2011. Chef de gouvernement, il réussit, en l’espace de huit mois, à conduire le pays vers les premières élections libres et transparentes de son histoire. Une première dans le monde arabe, qui a permis à la Tunisie d’être l’exemple à suivre, notamment, après l’échec cuisant essuyé par les autres pays ayant vécu leur « Printemps arabe ».

Cependant, Béji Caïd Essebsi, n'est pas s’arrêté là. En 2012, il décide de créer son parti politique, baptisé Nidaa Tounes. Un véritable exploit à l’époque. En effet, ce parti créé de nulle part avait réussi à détrôner le mouvement islamiste d’Ennahdha et à occuper la première place aux législatives de 2014. Quant à Béji Caïd Essebsi, il avait réussi son entrée à Carthage face au président sortant Moncef Marzouki.

 

Cela dit, dès le début de son mandat, Béji Caïd Essebsi n’avait pas tenu sa principale promesse électorale. Lui, qui avait promis de ne jamais s’allier au mouvement Ennahdha, il lui avait tendu la main pour gouverner durant les cinq années de son mandat. Cette alliance contre-nature lui a valu une multitude de critiques, l’effondrement de son parti et la déception d’une grande partie de sa base électorale. Et même lorsqu’il a voulu rompre « cette alliance », les jeux étaient faits, et les constats étaient là. Son parti n’existe plus. Déchiqueté en mille morceaux, rien ne pouvait être réparé.

 

Toutefois, plusieurs points positifs ont marqué le passage de Béji Caïd Essebsi à Carthage. Déterminé à être le garant de la Constitution et de la liberté d’expression et des médias, Béji Caïd Essebsi s’est engagé à ne poursuivre en justice aucun journaliste. Une promesse qu’il avait tenue bien qu’il ait été victime de plusieurs diffamations

Sans oublier son initiative pour l’égalité dans l’héritage et la mise en place d’un Code pour les libertés individuelles. Des valeurs qu’il avait défendues jusqu’à son dernier souffle malgré les critiques et l’opposition farouche des islamistes et des obscurantistes.

Outre la promotion de l’image de la Tunisie à l’échelle internationale, à travers des actions diplomatiques d’une grande finesse ayant abouti à l’obtention de la Tunisie d’un siège de membre non-permanent au conseil de sécurité de l’ONU.

 

Aujourd’hui, avec tous les blocages, la médiocrité et les conflits enregistrés au sommet des institutions de l’Etat, on pourrait comprendre certains choix de Feu Béji Caïd Essebsi. Aussi controversés et discutables soient-ils, ces choix, loin d’être populaires ou réussis, avaient quand même permis la bonne marche de l’Etat.

La politique du consensus adoptée par Béji Caïd Essebsi n’était peut-être pas un choix, mais une contrainte, imposée par la réalité d’un système politique boiteux, dont la révision s’avère une nécessité absolue lorsqu’on constate les défaillances actuelles et la profondeur de la crise institutionnelle qui bloque tous les rouages de l’Etat.

La Tunisie sombre dans une crise financière, économique et sociale aggravée par la situation épidémique alors qu’elle est dirigée par un gouvernement intérimaire. Une situation invraisemblable, pourtant réelle. Une rétrogradation des libertés individuelles, une dictature naissante et un amateurisme sans précédent, sont les maîtres mots caractérisant la période actuelle.

 

En tout état de cause, Béji Caïd Essebsi avait prouvé, même le jour de son départ, qu’il était le président de tous les Tunisiens. Un homme d’Etat qui avait pu fédérer et rassembler ses concitoyens autour des mêmes valeurs, celles de la République. Une République qu’on tente d’anéantir, mais ça ne sera pas pour bientôt, du moins tant qu’il y a des Tunisiens qui se souviendront de Béji Caïd Essebsi.

 

Sarra HLAOUI

25/07/2021 | 00:59
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Commentaires
Akoubi Ammar
Il ne pensait qu à Carthage
a posté le 25-07-2021 à 22:31
Un quinquennat de bajboujisme, un quinquennat sabbatique qui a mené le pays au désastre et à la désunion. Beji Caïd Essebsi a conclu des consensus truqués avec les ennemis de la démocratie et des lobbyings dangereux qui ont ramené la Tunisie à la situation actuelle.
Lotfib
Responsable
a posté le 25-07-2021 à 20:44
Il nous a bien foutu dans la merde
..Aujourd'hui à cause de lui les Tunisiens souffrent'?'Ses enfants paieront tout le mal qu'il a pu nous faire.
Alya
A BN
a posté le 25-07-2021 à 17:47
Je crois que l article est inutile . Nous nous sommes tous retrouvé à.....un mort . Il nous a tous trompé!!!@

A4
Paix à son âme. Mais . . .
a posté le 25-07-2021 à 16:28
LE VIEUX (2)
Ecrit par A4 - Tunis, le 12 Août 2017

Notre petit vieux est sénile
Il n'est plus du tout dans le coup
Il s'est montré très malhabile
En ne maîtrisant rien du tout
En s'entourant de gens débiles
Et de fistons à moitié fous

Le petit vieux est un vendu
Qui pactise avec le diable
Qui dévore le fruit défendu
Bien en cachette sous la table
Qui nous dessine des voies tordues
Aux désastres implacables

Il y va au pas des traîtres
Qui ne font jamais de cadeau
Qui ne pensent qu'à leur bien-être
En vous coulant votre radeau
Qui sont prêts à tout promettre
Puis vous poignardent dans le dos

Il y va d'une main tremblante
Dans un gant de compromission
Avec une voix haletante
Nous balbutiant sa reddition
Amère débâcle humiliante
Abandon et renonciation

Moi ma voix est partie au loin
Vers Jupiter ou Saturne
Pour cacher son amer chagrin
Avec des gens taciturnes
Sans discours de stupides babouins
Sans mensonge et sans urne

Ma voix à moi est bien morte
Comme meurent les espoirs trahis
Les feuilles que le vent emporte
Vers de noirs horizons haïs
Où l'on voit claquer les portes
Des coeurs de tristesse envahis

Une voix ça se cultive
Demande rêve et grand dessein
Mérite pour rester bien vive
Lueur d'espoir même lointain
Ma voix est à l'autre rive
Et vous en êtes l'assassin !
Ben's
C'est plus un roman qu'un récit «historique»
a posté le 25-07-2021 à 16:21
C'est de la grande FOUTAISE ces quelques lignes.
Tant pis pour l'elegance face a la mémoire d'un défunt, mais Beji est un TRA'?TRE à ces électeurs.
Fares
Tarit issikra
a posté le 25-07-2021 à 15:54
Le 25 juillet 2019, beaucoup ou peut-être la majorité des tunisiennes et des tunisiens ont pleuré BCE. Deux ans après, nous retenons juste que BCE a pacté avec le diable ghannouchi et a voulu léguer nidaa et tout le pays à son fils raté HCE. Rabbi tsamhou.
Ennaj
Sebsi du sauvetage à la RUINE !!!?
a posté le 25-07-2021 à 15:30
D'abord Allah yarhmou, il a commencé par sortir le pays des mains des sauvages puis sa transaction de poltron avec el khwêmjias a ruiné le pays et trahi le peuple et voilà où on en est aujourd'hui.... Un lourd héritage que plusieurs générations payeront de leur sueur... Bégi n'a jamais été un ange.... Allah yarhmou... Nous payons trop cher sa naïveté face à un adversaire diabolique qui s'est évertué à démolir nidê tounes avec la complicité de hafedh et compagnie.... C'est l'Histoire qui nous rend la monnaie de notre frivolité et le manque de maturité et de Culture.
EL OUAFFY Y
UN PRESENT MAL APPR'?CIER A TORD
a posté le 25-07-2021 à 15:04
Badji Caid Essebsi qui avait soufré pour la continuité de cette état la Tunisie la Verte mais ce n'est pas le seul dans le domaine il y beaucoup des élites qui sont encore en vie et autres qui sont disparus de vie Dris Guigua Haddi Nouirra et la liste est très longue et ou est le classement de SIDNA Ben Ali l'homme qui avait sauvé le pays d'un naufrage certain vint trois ans de progrès le pays été bien sécurisé une vie sociale favorable pour l'ensemble celui qui avait désisté du pouvoir volontairement dans le but d'échappé les fleuves de sang celui qui avait dit je cite Ben Ali ne sera jamais la cause des rivières de sang à la fin de ma vie car le peuple Tunisien c'est bien mes proches mes frères lorsque j'ai pris le pouvoir c'est dans le but de créer une vie meilleure pour mon peuple et non pas de le terroriser et de les malmenés fin de citation .Je soullaite un jour que le Général Ali Seriati consigne ses témoignages à propos de sa mission effectuée avec le président Ben Ali sur une mémoire neutre car ce général est homme très sérieux loyale à son pays .
Fady
Ghannouchi
a posté le 25-07-2021 à 14:38
Essebsi, par crainte et peurs injustifiées, a livré la Tunisie à Ghannouchi et sa secte Ennahdha. Il n'a pas tiré les leçons de l'expérience égyptienne avec les frères islamistes. Présentement, Ghannouchi marche dans les pas de Morsi. Il récidive avec une copie calquée de la dure et misérable expérience égyptienne face aux intégristes islamistes. Ghannouchi a adopté la même stratégie, la même tactique et les mêmes principes directeurs. Les similarités sont frappantes. La complicité et la passivité aidantes, Ennahdha a percé en Tunisie et réussi où les fréristes ont échoué dans d'autres pays incluant l'Egypte.
H.2n
Le revers de la médaille
a posté le 25-07-2021 à 13:54
Ce qu'on peut surtout retenir c'est le fait qu'il a laissé son fils détruire un parti politique qui a rassemblé une majorité de tunisien et qui a été capable de battre Ennahdha.
Il a aussi comploté ,notamment
Avec l'ugtt pour saboter le gouvernement de Youssef chahed.
Il est donc un peu responsable du K.O qu'on est entrain de vivre .
Salah
Machiavel en chef
a posté le 25-07-2021 à 13:02
Encore un portrait idolatre du Machiavel en chef, non de la Republique, mais de
l autoproclamee "republique" bourguibienne, qui a ete imposee au peuple et a qui on n a pas demande son avis, ce meme peuple qui a dit ce qui il en pense en la deboulonnant en 2011.






Nabil Ayari
Paix a son âme
a posté le 25-07-2021 à 12:49
Le seul Homme de la République Tunisienne le vrai l'unique Habib Bourguiba.

BCE un traitre manipulateur ,opportuniste, comploteur un lâche sans Charisme ni Honneur la Poubelle de L'histoire Tunisienne ne prenez pas les citoyens pour des imbécileS qui mange du foins .

Paix a son âme
Citoyen_H
Y A PAS PHOTO
a posté le à 14:05
"Le seul Homme de la République Tunisienne le vrai l'unique Habib Bourguiba. "*


DHEJ
La République
a posté le 25-07-2021 à 12:21
Une grande rahma ala Bourguiba pour avoir débarrasser les tunisiens de la merde beylicale.

Les ottomans ont laissé un pays en ruine ce qui avait conduit à 1881...


Les traîtres complices des ottomans ayant à leurs têtes lediable Khriji ont fait de même conduisant le pays à la mendicité en 2021.


Allah prends le défense d'un peuple affaibli!

Abir
Comparer Bourguiba et Kais said faut
a posté le 25-07-2021 à 11:45
Comparer Azaim Bourguiba qui a sacrifié toute sa vie pour son pays et qui a construit tout un Etat et des institutions par kais said qu'on voit de lui que le blablabla, vraiment pas normal! les deux vrais présidents qui ont travaillé ce pays sont Bourguiba et Ben Ali paix à leur âmes, les autres sont des opportunistes et qui n'ont rien avoir avec ce pays point barre
AN
BCE et Gannouchi ? les vrais chevaux de Troie !
a posté le 25-07-2021 à 11:45
Ils sont les principaux ennemis de la République et de la Révolution tunisienne. Ils n'auraient jamais été laissées au pouvoir : ce sont simplement des gens qui n'aiment pas la Tunisie et ne sont pas fait que pour une établir la dictature. Ils sont absolument trop vieux et seniles pour pour pouvoir réformer un pays comme le nôtre (Momies ne peuvent pas non plus réformer l'Egypte aujourd'hui !)

Dommage le mal est fait :
"Un âne ne se heurte pas deux fois à la même pierre", dit-on ... Eux, "si" ....
Yass
JE NE SAIS PAS POUR QUOI IL A FAIT CE COUP DE POKER !!!!!!!
a posté le 25-07-2021 à 11:42
Il était un Homme d'état mais son coup de poker n'ait pas pas réussi avec Mr. El Ganouchi la preuve en est que son parti Politique que lui même à créé n'est plus sûr la scène politique en Tunisie et son fils et un réfugié politique en France Dommage il à pu mieux faire...
Paix sur son âme comme même
mansour
Si Béji, vous incarner un grand homme politique qui a été trahi
a posté le 25-07-2021 à 11:35
par l'islamiste frere musulman Rached Ghannouchi, Youssef Chahed, Nida Tounes (pas tous), Hafed Caid Essibsi, Nabil Karoui puis prend donc la décision de relever la vérité et les preuves du complot islamiste des freres musulmans pour mais les traitres ont organiser le jeudi noir pensant se débarrasser définitivement de Si Béji.
Macron a rendu un vibrant hommage profond et sincère à Si Béji et sa peine non dissimilé d'une amitié et un protecteur perdu avec ses conseils de sagesse pour gouverner " pour gouverner, il faut parfois prendre des décisions difficiles et accepter des mesures qui ne sont pas exactement telles que nous aimerions les voir " Dixit Macron qui a depuis retrouvé ses défauts de banquier au service de la mondialisation sauvage et lobbys de la finance
The Mirror
Béji Cayed Essebsi, le resquilleur de la République
a posté le 25-07-2021 à 11:08
Béji Cayed Essebsi n'est plus là, il n'est donc pas question de falsifier l'Histoire, ni en sa faveur, ni en sa défaveur. Cayed Essebsi fait partie de l'Histoire de notre pays.

Ce que je peux retenir en évoquant cet homme, deux choses :

- Béji Cayed Essebsi était à mon humble avis, un excellent ministre des Affaires étrangères, sous l'Homme de la République Habib Bourguiba,
- Béji Cayed Essebsi a accédé à la magistrature suprême en 2014. Comme président de la République, Cayed Essebsi s'est contenté de dormir au Palais de Carthage. Mis à part quelques magouilles orchestrées Par-ci par-là avec le mafieux Rached Ghannouchi, Cayed Essebsi a totalement raté son passage au Palais de Carthage.

Jusqu'aujourd'hui, la République tunisienne n'a connu que deux présidents, dignes de ce nom : Habib Bourguiba et Kais Said. Tous les autres étaient, soit des dictateurs soit des resquilleurs.
L'Histoire retiendra que Habib Bourguiba et Kais Said ont un point commun : L'intégrité.
En quittant le Palais de Carthage, Bourguiba est revenu vivre dans son domicile paternel à Monastir. Lorsque Kais Saïd quittera le Palais de Carthage, il retournera vivre à son modeste domicile familial à la Cité populaire Ettadhaman.
Bob
mise au point
a posté le 25-07-2021 à 10:53
Pour être près de la réalité, il fallait titrer "Béji Caïd Essebsi, l'homme opportuniste de la République". Opportuniste sous Bourguiba, opportuniste sous les Khouangia.
Chab
C'est lui qui a détruit notre pays!
a posté le 25-07-2021 à 10:52
En s'associant avec Ennahda, en laissant son fils détruire le seul parti qui aurait sauvé la Tunisie et en camouflant de grands dossiers de corruption, BCE ne mérite pas le tire d'homme de la république. L'histoire montrera comment il est parvenu au pouvoir et qui était derrière son ascension. C'est un pur hazard qui semble avoir forgé 'histoire de notre pays, tout comme l'arrivée d'un vieillard qui n'avait aucune vision pour le pays et qui était manipulé par un cercle très fermé. Non. BCE ne mérite pas ce titre et il finira comme tant d'autres dans les oubliettes de l'histoire.
zozo Zohra
Allah yarhmou
a posté le 25-07-2021 à 10:51
PAIX A SON AME BAJBOUJ
nazou de la chameliere
Pour ne pas pleurer
a posté le 25-07-2021 à 10:44
Je ne lirais pas l'article.
Allah yarhmek bajbouj
Tu sera toujours mon Churchill Tunisien .
Lamine
Bajbouj
a posté le 25-07-2021 à 10:09
Avec tout le respect à son âme ; je me permets de rectifier: le siège de la Tunisie au conseil de sécurité à l ONU se fait à tour de rôle
Giselle
Béji Caid Essebsi
a posté le 25-07-2021 à 10:00
Un politicien exceptionel, fin diplomate, aucun des chlekhas actuels arrive à ses chevilles.
Skander BB
Désolé de ne pas partager votre opinion sur BCE.
a posté le 25-07-2021 à 09:37
Chère Sarra HLAOUI, je suis désolé de ne pas partager votre opinion sur BCE.

Certes l'arrivée de BCE sur la scène politique juste après la révolution était pleine de promesses et d'espoirs. Il savait parler la langue du peuple. Le rassemblement politique qu'il a réussi, en créant Nidaa Tounes, était une vraie bouffée d'oxygène, une promesse de sortie du marasme, de l'asphyxie politique et sociale dans lesquels les islamistes et leurs alliés de dernière minute maintenaient le pays.

Malheureusement BCE n'était pas un patriote, un vrai républicain. BCE n'étai pas dans le déni de ses intérêts personnels et familiaux pour l'intérêt de la Nation.

Au lieu de foutre une claque à son raté et corrompu de fils et le remettre à sa juste place, au lieu de privilégier l'intérêt de la nation et consolider les fondements démocratiques et les acquis électoraux de Nidaa Tounes, et dans un déni total de la raison première qu'il a propulsé à Carthage et le soutien colossal de ses compagnons de route, il a propulsé son raté de fils en hérité avant l'heure, provoquant ainsi un éclatement de ce jeune parti, si bien parti. Le reste de l'histoire, vous le connaissez.

Pour moi BCE est un homme politique qui est entré dans l'histoire par la grande porte et sortie par une issue de secours. C'est tout simplement une mauvaise copie de Bourguiba, si comparaison possible.

D'ailleurs, en ce jour de fête, on pourrait lire l'?uvre ratée de BCE au regard de celle de ce grand homme et vrai républicain qu'est Bourguiba.

Rappelez-vous ce que Bourguiba avait fait lorsque Bourguiba Junior manipulé par des affairistes de la scène politique de ces temps, avait cherché à se mêler de la politique nationale, Son père Bourguiba lui a flanqué une belle gifle, dans le sens réel du terme, et la renvoyer en France.

Bref, on reproche à Bourguiba, et jusqu'à aujourd'hui, son autoritarisme, son paternalisme excessif. Mais on oublie de dresser les raisons qui lui ont imposé ce choix. :des coups d'?tats multiples et ratés de gaucho-islamistes en herbe et de leurs acolytes, une mafia politico-financières émergentes ou devrais-je dire qui cherchait à renaitre de ses cendres, qui considéraient la jeune république comme un butin de guerre à se partager, sans aucun respect pour le citoyen ni pour la nation, etc.

Bourguiba aurait pu naviguer dans ses mers troubles, eu raison de ces traites et amarrer la Tunisie a bon port pour une relève sereine et démocrate. Mais le temps lui avait manqué, l'âge l'a trahi. Voilà ce qu'on devrait fêter aujourd'hui et non une copie ratée de la jeune république tunisienne.
Hanni2
Story telling...
a posté le 25-07-2021 à 09:36
...ou profession de foi, c'est ce que me semble être cet article. Ce que je retiendrais de BCE le politique, et non l'homme que je ne connais pas, c'est qu'en plus de l'énorme carotte mise à ses électeurs, il est celui qui a permis à la pieuvre nakbaouie, au moment où elle était le plus mal, de non seulement se remettre en selle mais aussi et surtout de lui avoir donné 5 longues années pour continuer son '?uvre de destruction massive de toutes les administrations étatiques sans avoir à rendre le moindre compte. Au final, BCE a, par sa trahison, grandement contribué à la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd'hui la défunte Tunisie...et tout ça pour mettre en orbite politique son fils néanmoins trop incompétent pour que le stratagème fonctionne...tout ça pour ça, en somme. Et cela nous en dit également long sur le côté « démocrate » du politique BCE.

Un petit paragraphe riquiqui et édulcoré dans cet article pour parler de ce fait majeur qui marquera au fer rouge son passage à la présidence, pardon mais c'est vraiment léger, très léger. L'auteure en rajoute même une couche en insinuant que tout compte fait, le consensus était la meilleure solution et que BCE n'avait pas vraiment le choix. Ha mais vraiment formidable ce BCE ! Mais comment peut-on encore aujourd'hui, avec tout le recul nécessaire, affirmer des choses pareilles ?!!! Le consensus a fait passer notre dette de 40% à 100% du PIB, le consensus permet à des maklouf et des kiari de transgresser toutes les lois en nous faisant un doigt et sourire narquois en prime, le consensus a fait de nous un état mendiant, un état leader mondial dans l'exportation de musulmans en colère, le consensus a empêcher la mise en '?uvre d'une politique sanitaire cohérente et efficace qui aurait permis de sauver des vies alors que présentement, grâce au consensus, les tunisiens tombent comme des mouches, bientôt, demain, le consensus mettra le cadavre tunes en ventes aux enchères (ça a déjà commencé)...

Le problème du consensus chez nous est le même que pour la démocratie, nous ne savons pas ce que cela veut dire. La démocratie chez nous veut dire j'ai tout les droits et aucun devoir, le consensus chez nous veut dire impunité. Impunité pour les biens mal acquis, impunité pour la corruption, impunité pour les meurtres politiques, impunité pour tout en fait, du moment qu'on est du bon côté...

L'homme BCE n'est désormais plus de ce monde et qu'il repose en paix, mais du politique BCE, je retiendrais avant toute autre chose qu'il est celui grâce à qui le gourou et sa secte de malheur ont pu continuer leurs crimes en toute impunité, caché derrière le paravent BCE qui pendant ce temps endormait la vigilance du peuple avec ses slogans creux'?'d'ailleurs il y a un marqueur qui ne trompe pas, le gourou adorait BCE...nul besoin d'en rajouter !

Hannibal
Guide de tourisme
Dieu pardonne (peut-etre) moi pas !
a posté le 25-07-2021 à 09:26
Il a trahi ses électeurs.
SAM53
En effet
a posté le à 11:47
Oui je crois que c'est la meilleure conclusion Guide de tourisme
Jmeil
Non, et non et non :((
a posté le 25-07-2021 à 09:23
Mr. Béji Caïd Essebsi avait de bonnes intentions par contre il a offert la Tunisie inconsciemment aux islamistes et aux mafieux. Il voulait le pouvoir à tout prix et ce prix a été payé par la Tunisie et tous les Tunisiens.

Il aurait dû se concentrer sur la présidence de Nidaa Tounes et consolider ainsi la candidature de Madame Kalthoum Kanou à la présidence de 2014. Non il était trop obsédé par le pouvoir...

Il est en particulier victime de deux trahisons: il a été trahi par RG et par Mohsen Marzouk.

Mr. Béji Caïd Essebsi a induit la Tunisie et les Tunisiens en erreur par sa rhétorique.

Allah Yerhamo et paix à son âme

Anti gueux
Tu parles'?'
a posté le 25-07-2021 à 08:57
Paix à son âme Il est responsable de tous les maux de la Tunisie '?'ainsi que son merdeux de fils.
Zorro
@SH
a posté le 25-07-2021 à 08:55
" Aussi controversés et discutables soient-ils, ces choix, loin d'être populaires ou réussis, avaient quand même permis la bonne marche de l'Etat" vous êtes convaincue de ce que vous dites? Je ne pense pas un instant. BCE Allah yar7mou, est pour bcp dans la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui la Tunisie en s'alliant à ennakba, lui qui a, pendant toute sa campagne, crié haut et fort qu'il n'y aura aucune alliance avec ce parti de malheur, alors?
Abir
Oh les opportunities
a posté le 25-07-2021 à 08:53
Bien sûr les Tunisiens n' oublient jamais beji qui a trahi tout un peuple, les Tunisiens n'oublient jamais beji puisqu'il nous a laissé un virus kwanji qui attaque les tunisiens jusqu'à l'os ! Hasboun allah wa Nama elwakil fig
ntc
Nuance
a posté le 25-07-2021 à 08:42
Paix à son âme. Mais sincèrement , on récolte aujourd'hui les dégâts de sa politique boiteuse " d'ettawafek" et surtout l'impression qu'il a donné aux étrangers qu'ennahda a changé alors qu'elle est une vraie secte. D'ailleurs le dernier mois de sa primature, sa mort suspecte et le sort de certains membres de sa famille ( mort subite de sa femme et la fuite de son fils HCE), en disent tant de choses.....J'ai voté pour lui et je le regrette. Par contre ce président a vite compris que personne ne peut gouverner avec la confrérie, tout comme Mme Abir d'ailleurs, Qu'Allah tout puissant les aide dans leur besogne de sauver la Tunisie des griffes de ces maudits islamistes. La Tunisie s'inclinera mais ne brisera jamais, viendra le jour où elle reviendra dans les bras de ses enfants, les vrais ........
Bouba
Conjuguer
a posté le 25-07-2021 à 08:30
Le problème des tunisiens, c'est qu'il ne savent conjuguer qu'au passé, en Tunisie n'a Prophète qu'un présent tout court et puis vient la déception pour revenir en arrière, il faut se rappeler les 1 er jours de Novembre 87, Ben Ali est le messie, Bourguiba un dictateur sanguinaire et puis vite on déchante et nous revenons au passé, c'est dire que notre "élite" n'en est pas une et est la responsable de tous nos malheurs, très vite des inconnus deviennent des donneurs de leçons aux qu'elles eux mêmes n'y croit pas, mais veulent profiter des moments d'euphorie des tunisiens pour se faire une place
Si nous faisons un bilan, nous allons nous rendre compte que nous avons tout raté de la Dictature à la démocratie, nous n'avons jamais pu rentabiliser les moments forts pour vite revenir à nos démons du passé
Ghoughou
Un grand dommage
a posté le 25-07-2021 à 08:10
Malheureusement un président qui s'est allié au islamistes alors qu'il était toute la carrure pour leur tordre le coup et faire passer entrer autres Lee rapport Colibe et surtout qui a laissé son fils capricieux faire ce qu'il veut...
Tunisino
BCE
a posté le 25-07-2021 à 08:07
L'homme est mort, Yirhmou, peut-on dire que c'est lui qui a fait éclater Nidaa, est-ce que l'égalité de l'héritage est une priorité, qui a fait venir le novice Chahed, n'est-il pas possible d'installer la cours constitutionnelle, etc. BCE, est certainement un gentleman mais il est loin du rêve tunisien, rendre la Tunisie un pays qui réellement se respecte. Les juridiques et les littéraires en général, doivent se rétracter, après 65 années de pouvoir, et laisser les techniciens planifier pour que le rêve tunisien soit une réalité.
AB
@Tunisino: vous dite vrai!
a posté le à 14:19
Les juridiques et les littéraires en général doivent être banni de la Bolitique et des plateaux télévisés en Tunisie !
ADN
Etes vous serieuse!?
a posté le 25-07-2021 à 07:53
BCE l'homme qui a vendu sa peau et son pays aux nahdaouis.\
veritas
Bce a eu tout faux '?'
a posté le 25-07-2021 à 06:34
Bce ne sera jamais dans les mémoires sauf pour avoir offert le pays aux criminels islamistes c'est Bce qui accepté le retour du gourou aux pays et c'est bce qui lui a ouvert toutes les voix pour s'accaparer du pays a fin de le détruire comme on le constate aujourd'hui'?'Bce lui même a signé son contrat de mort le jour où il a accepté de traiter avec les criminels de toujours et avec leur chef en particulier.
Deco
No comment
a posté le 25-07-2021 à 00:13
L'homme de la République qui a pactiser avec les nadhaoui, ayez plus de c'?ur nous vallons mieux que ça, beji est la graine qui nous a donné makhlouf et consort