
Il y a quelques années, tous les regards étaient tournés vers la Tunisie. Ce petit pays, situé à un carrefour stratégique comme on nous l’apprenait sur les bancs de l’école, était le berceau du Printemps arabe, ce mouvement que les Occidentaux aiment tant célébrer. Pour nos voisins, avec une touche de méfiance, nous étions devenus le laboratoire des expériences du monde.
Mais que sommes-nous devenus ? Nous avons affronté nos démons : certains ont été vaincus, d’autres sont revenus plus redoutables. Pire encore, nous en avons créé de nouveaux, plus insidieux.
Aujourd’hui, alors que le monde continue de se transformer — l’Amérique et la France accueillant les populistes, la Syrie s’embrasant, l’Algérie consolidant ses dictateurs et le Maroc traçant son chemin —, la Tunisie semble avoir disparu des radars. « Comment avez-vous renoué avec la dictature ? », nous interroge-t-on. « Comment un autocrate a-t-il pu s’imposer ? Comment avez-vous réélu vos pires cauchemars ? »
Dans cet éternel dilemme entre la dictature brutale et la démocratie idéalisée, le débat n’est jamais binaire. La réalité est faite de nuances, de contrastes entre dictateurs éclairés et démocrates obscurs. Les réponses sont tout sauf évidentes.
Sur notre sol, les pratiques dictatoriales ont retrouvé leur souffle. Tandis que le monde dénonce les horreurs de Saydnaya en Syrie, une autre douleur nous étreint : celle de nos propres prisons. Ces lieux ne retiennent ni criminels ni terroristes, mais des voix libres — chroniqueurs, journalistes, avocats. Certains subissent des traitements inhumains, d'autres servent d’exemples, comme pour terroriser quiconque oserait défier l’ordre établi.
Sonia Dahmani, brillante avocate et chroniqueuse, connue pour son franc-parler rafraîchissant, est aujourd’hui traitée comme une criminelle des plus dangereuses. Enfermée dans une aile réservée aux cas extrêmes, privée de conditions décentes, elle voit ses aspirations réduites au strict minimum : un peu d’eau chaude, des vêtements propres, une nourriture décente. Une voix autrefois vibrante, qui portait au-delà de sa propre personne, étouffée, annihilée.
Mourad Zeghidi, journaliste irréprochable, voit sa peine s’alourdir avec le temps. À chaque instant, de nouvelles accusations surgissent : diffamation, informations prétendument non vérifiées, atteinte à un fonctionnaire, et désormais, blanchiment d’argent. Son confrère Borhen Bsaies subit le même sort. Leur faute ? Avoir animé une émission politique où des idées subversives côtoyaient des opinions plus modérées.
Le bilan de ces années reste douloureux. La Tunisie est-elle dans un meilleur état qu’avant ? La prospérité économique d’autrefois pouvait-elle justifier le silence sur les prisons pleines d’opposants ? Les rues aujourd’hui jonchées de déchets peuvent-elles nous faire oublier le prix de la liberté ? Les libertés menacées et l’érosion de la vie politique suffisent-elles à éclipser les acquis démocratiques chèrement obtenus ?
Les réponses se dérobent face à des questions aussi complexes qu’inextricables. Mais en cette Journée internationale des droits de l’Homme, un constat s’impose : après treize ans d’un soulèvement dont nous peinons encore à mesurer l’ampleur, le bilan est amer. Alors, que reste-t-il de notre révolution ? À vos stylos. Vous avez une vie pour y réfléchir.
Défendre son pays (Make América Great Again, la France aux citoyens français) cela s'appelle être patriote. Il me semble que votre lecture des journaux français au journal libération et à la chaine publique française la deux qui divulguent en longueur de journée des informations au non d'une idéologie et de principes qui les arrangent. Je hais les principes et la moraline écrivait André Gide. Ce qui compte ce sont les faits et rien d'autre. Nous ,en Tunisie, toutes les pratiques du dictateur ne font rien d'autre que ruiner le pays . voilà à mon point de vue la réalité du monde que nous vivons aujourd'hui. Tout le reste sera oublier par l'histoire.
On leur reproche le populisme: je traduit: mentir au peuple pour se maintenir ou acceder au pouvoir.
Trump ment aux pauvres: il pratique une politique pour les riches mais fait croire aux pauvres que les tarifs les protègeront, que les mexicains sont des violeurs, que les haïtiens mangent des chats, etc. etc etc
Il va baisser les impôts des plus riches, appauvrir les pauvres et affaiblir les institutions démocratiques du pays qu'il ne respecte pas.
On lui reproche donc de mentir et de mettre en danger la démocratie américaine.
Le Pen explique que les immigrés causent 100% des soucis en France, de la pauvreté à la violence au réchauffement climatique etct etc
Il y a un vrai probleme de roductivité en France, de déficit externe. Et le solutions sont connues en parties.. dans aucun des cas l'immigré musulmans n'est la source du probleme.
LE Pen ment à ses electeurs.
Voila: populiste = menteur et pas = patriote.
Un Homme D'Etat est patriote. Il est pret a perdre le pouvoir en disant la vérité et en prenant les décisions difficiles.
Le Pen et Trump sont justes des gigolos comme tout bon populistes à deux balles.
PS: les démocrates ont crées 70% des emplois au cours des 50 dernières années aux USA, les républicains 30%.
Trump surfait sur les politiques d'Obama et maintent sur le plant de relance de Biden.
J espère vraiment que Trump restera 2 mandat au pouvoir.
Les pauvres américains pourront alors se bouffer entre eux et pleurer.
Idem pour le terme démocrate obscur. Si on est obscur, c'est fini. Plus de place pour être démocrate.
La règle pour mériter un titre ou un autre ce sont les actes et seulement les actes. Les paroles ne valent pas plus que l'air qui remplit la bouche. Beaucoup on croyait être démocrates, se sont transformés en meurtriers sauvages ou au meilleur des cas, des démocrates sauf pour accepter le sort des urnes. Et inversement, beaucoup ont été pourchassés comme dictateurs en sursis, ont respecté les règles du jeu jusqu'au bout.
Et pour répondre à votre question. Quand chacun met dans sa tête que le pays ne le revient pas tout seul et que la divergence est un caractère humain qui ne disparaîtra jamais, la on pourra dire que la révolution a abouti. Révolution des mentalités bien sûr. Pas celle des locaux saccagés ou des postes de police brules.
Or le problème est la loi pénale...
D'ailleurs que dire quand un pseudo assistant de droit constitutionnel jure jour et nuit par la loi pénale et pourquoi?
Parce que la loi tunisienne est légiféré par des dictateurs... Le bey et le colonisateur...
Ingénieur juridique spécialiste de légidynamisme
Est ce des reveurs ou des economistes financier pragmatique ?
Vous avez la reponse ce sont les hommes qui sont tournés vers la finance l economie le développement. .. et non ceux tourné sur le beau reve que tout le monde vive d amour et d eau fraiche sans patron sans allienation sans travail .
La derniere etude des prix nobel d economie avait pris entre autre l exemple de la coree , un peuple une meme terre avec des ressources quasi identique au nord qu au sud mais l un a choisi le communisme dirigé et l autre le liberalisme , il n y a pas photo entre un tigre asiatique avec samsung et autre entreprise et l autre qui survit malgres un pib de la taille de la tunisie mais il a un bon projet nucléaire ce que la Tunisie ne pourra jamais avoir .
Parcequ en Tunisie nous avons pris le pire du communisme sans les projet de développement avec le pire du capitalisme sans la liberte d entreprendre ou de s enrichir.
Merci KS
gardez vos vulgarités pour vous svp