Avant, lorsque les Tunisiens étaient des Artisans pauvres, ils étaient contents et heureux suivant l'adage :"le contentement est un trésor de bonheur inépuisable" (al-qana-â quinzon lè yèfnè), ils fêtaient dans chaque quartier de la République. Les feux d'artifices étaient une tradition à chaque été sur la corniche d'Hammam-Lif et de La Goulette. Les fêtes de mariage se déroulaient dans les places des quartiers. Quelques agglomérés (briques en béton), sur lesquels ils déposaient des madriers et la fête pouvait commencer. Un sceau d'eau de robinet pour donner à boire aux fêtards et tout le monde fût heureux, joyeux et plus que content.
Rien de tout cela n'est resté même chez nos "Nouzouh mamazigh et papazigh". Maintenant, ils veulent tous fêter comme les "Beldiyas", dans des salles de fêtes avec des chaises en plastique couvertes de housses. Un orchestre avec des hautparleurs qui garantissent la douleur otite des oreilles. Un morceau minuscule de "Baklawa". Une petite bouteille de boissons gazeuse en verre de 24 centilitres. Un verre de ce jus mélangé 1x5 litres. Beaucoup de faux sourires. Beaucoup de "faux-Mabrouk" et plein de bises, sans gouter à la saveur de ces multiples beaux rouges à lèvres. Tout est d'une obligation étouffante et lassante.
Maintenant, On régale d'un jour à l'autre d'annonces de décès :"nous avons l'immense tristesse et la profonde douleur, de faire part du décès du Militant de la première heure, le grand applaudisseur Asfour Bou Zarzour. Paix à son âme, à ses méfaits, à son hypocrisie, à ses escroqueries et à ses crimes".
PS: "nous commémorons le Fark et le quarantième jour du grand Militant non-regretté, Asfour Bou Zarzour, avec plein de hamhama. Venez tous applaudir soit sa mort, soit son passé autour d'un bon couscous à l'agneau, sans qu'on ne sache qui le finance. "Halommou jamiiaân wèlè tètèkhallafou".
Quand au défunt ancien premier ministre de Bourguiba, Hédi Nouira, il n'y a pas deux Tunisiens qui pourraient se mettre d'accord à démentir l'élan économique que la Tunisie eut sous son gouvernement, bien que beaucoup disent que le canal d'eau de Mejréda vers le Cap-Bon, construit sous l'égide des Chinois, n'était en vérité que pour ériger ses propres terres au défunt Hédi Nouira, qu'il possédait «avant sa mort», là-bas.
Je sais que c'est méchant, mais pourquoi même le Mouled "anniversaire" de notre Cher Prophète Mohamed (sws) ni le jour de son décès, ne sont commémorés ni à la Mecque, ni à Médine, ni même dans leurs contrées, alors que chez nous en Tunisie, ils ne nous occupent tout le temps, que par commémorer les morts. Farhat Hachèd et tous les Bou Laoulèd. Les footballeurs Agrèb et Balha. Les acteurs Bou Nawara et Bou Dawara. Les chanteurs Jamoussi et Karmoussi. Les chanteuses Saliha et Maliha. Qui s'occupe-t-il donc de toutes ces sottises banalités, qui ne font que perdre du temps et de l'argent au peuple tunisien?
Nous avons une journée du 9 avril, pour commémorer tous les Martyrs de la Tunisie, afin de pouvoir fêter le restant de l'année. Pourquoi nous imposent-ils donc du deuil et de la douleur le long de toute l'année et qui nous manipule en cette tendance?
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.

nous faire un article, comparant les acquis la NATION, sous l'ère de H.Nouira et celle du, de ce qu'ils appellent, cheikh, khriji de son nom !!
Cela sera bien instructif pour la jeunesse errante de nos jours, après onze très longues années de dérive totale de ce qui fut, notre pays.

il était l'homme de la situation .