Le président de l'Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), Chawki Gaddes, est revenu vendredi 23 septembre 2022, sur le très controversé décrets-loi présidentiel 54, le qualifiant de problématique.
Le texte relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication, définit plusieurs infractions et les peines encourues notamment en ce qui concerne les rumeurs et fausses nouvelles passibles de cinq ans de prison et de 50 mille dinars d’amende.
Dans son intervention dans, « Génération digitale », sur Shems Fm, M. Gaddes a révélé que l’instance qu’il préside a pris son temps avant de réagir car la question est sensible et qu’elle publiera un communiqué exprimant sa position officielle.
Chawki Gaddes a en outre assuré que l'instance n’a pas été consultée par la présidence pour la rédaction dudit décret malgré le fait qu’il s’agit là, d’un domaine sur lequel elle oeuvre depuis des années.
« Il s’agit d’une question technique. Il y a beaucoup de points problématiques dans le texte et nous ne publierons pas notre communiqué tout de suite, nous allons prendre notre temps », a en effet déclaré le président de l’INPDP.
S.A