Moi-même j'ai vécu plein de Tunisiens qui ne connaissaient même pas leur date de naissance. Bourguiba lui-même n'a jamais su s'il était né en 1900 ou en 1903. Mais comme par miracle, des habitants des grottes tunisiennes, algériennes et marocaines, qui ne veulent plus appartenir à la gigantesque Nation arabe des scientifiques, des Philosophes, des Mathématiciens, des Astronomes et de toute une civilisation qui a changé le monde tout en ayant occupé l'Espagne durant huit longs siècles, se travestissent en les esclaves et fils d'esclaves des Romains, qui leur bâtirent leurs monuments d'amphithéâtres, aqueducs et autres, sous les coups de fouets des soldats romains. Des «amazighs» nous disent-ils preuves hiérographiques à l'appui.
Comme des fous à lier, ils jettent toute la fierté d'appartenir à cette merveilleuse Nation arabe, qui occupe la plus grande partie vitale de ce globe terrestre depuis la Mauritanie jusqu'en Irak, pour trahir leurs peuples arabes au profit de leurs anciens colonisateurs français et espagnols.
Mon autre cauchemar, c'est lorsqu'on se réfère à un non-musulman qui fait des éloges à l'Islam, comme si avec tout cet avantage d'appartenir à la langue du Coran, nous pourrons encore attendre d'un non-musulman de nous certifier ou de nous témoigner, ce qu'on garde dans nos âmes par un savoir profond et par une conviction ancrée.
Nous attendons du premier ministre anglais de nous citer les idées de notre Ibn Khaldoun, pour comprendre qui est Ibn Khaldoun l'Arabe et le non-amazigh ?