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Boris Johnson s’inspire d’Ibn Khaldoun
20/11/2019 | 10:20
1 min
Boris Johnson s’inspire d’Ibn Khaldoun

 

Boris Johnson, premier ministre du Royaume-Uni ayant succédé à Theresa May, s’est inspiré de l’historien, économiste et précurseur de la sociologie, Abderrahmane Ibn Khaldoun, né en Tunisie en 1332 dans son approche économique.

L’ancien maire de Londres et ancien ministre des Affaires étrangères a emprunté de l’érudit du 14ème siècle un raisonnement économique destiné à augmenter le rendement fiscal.

Dans une interview accordée au journal britannique « The Telegraph », Boris Johnson est revenu sur l’observation d'Ibn Khaldoun concernant la réduction des impôts sur la récolte des olives.

Cette réduction avait incité les gens à cultiver plus d’oliviers engendrant l’augmentation du rendement fiscal.

Une théorie que Boris Johnson, ayant la lourde tâche de mettre en œuvre le Brexit et assainir ses liens avec l’Union européenne, vise à appliquer sur le système fiscal du Royaume-Uni.

 

Il est à signaler qu’au Royaume-Uni et selon l’année fiscale du 6 avril 2019 au 5 avril 2020, la valeur des impôts sur le revenu peut s’élever à 45% si le revenu annuel dépasse les 150 mille Livres sterling. Ceux dont l’allocation personnelle est inférieure ou égale à 12,5 mille Livres sterling sont exemptés de la taxe.

En Tunisie, le taux d’impôt sur le bénéfice s’élève à 25% et celui sur les dividendes est fixé à 10%.

 

B.L

20/11/2019 | 10:20
1 min
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Commentaires (7)

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Abel Chater
| 20-11-2019 16:16
Je vis vraiment un cauchemar avec une frange d'arrivistes parmi les Tunisiens. Ceux qui ignorent leur propre passé arabe et musulman des plus glorieux de l'histoire humaine. Ceux qui se laissent manipuler par les intrigues des colonisateurs français. Par leurs histoires datant de 3000 ans, où le Minicar de la Barca (Barcelone) père du Kannibal qui trottait des éléphants dans la savane d'une Tunisie sans frontières. Une Tunisie imaginaire où toute sa population avec l'actuelle Libye, ne dépassait pas les cinquante mille êtres humains éparpillés dans les grottes.
Moi-même j'ai vécu plein de Tunisiens qui ne connaissaient même pas leur date de naissance. Bourguiba lui-même n'a jamais su s'il était né en 1900 ou en 1903. Mais comme par miracle, des habitants des grottes tunisiennes, algériennes et marocaines, qui ne veulent plus appartenir à la gigantesque Nation arabe des scientifiques, des Philosophes, des Mathématiciens, des Astronomes et de toute une civilisation qui a changé le monde tout en ayant occupé l'Espagne durant huit longs siècles, se travestissent en les esclaves et fils d'esclaves des Romains, qui leur bâtirent leurs monuments d'amphithéâtres, aqueducs et autres, sous les coups de fouets des soldats romains. Des «amazighs» nous disent-ils preuves hiérographiques à l'appui.
Comme des fous à lier, ils jettent toute la fierté d'appartenir à cette merveilleuse Nation arabe, qui occupe la plus grande partie vitale de ce globe terrestre depuis la Mauritanie jusqu'en Irak, pour trahir leurs peuples arabes au profit de leurs anciens colonisateurs français et espagnols.
Mon autre cauchemar, c'est lorsqu'on se réfère à un non-musulman qui fait des éloges à l'Islam, comme si avec tout cet avantage d'appartenir à la langue du Coran, nous pourrons encore attendre d'un non-musulman de nous certifier ou de nous témoigner, ce qu'on garde dans nos âmes par un savoir profond et par une conviction ancrée.
Nous attendons du premier ministre anglais de nous citer les idées de notre Ibn Khaldoun, pour comprendre qui est Ibn Khaldoun l'Arabe et le non-amazigh ?

Carthage Libre
| 20-11-2019 13:19
Décidément, il est au coeur de sa politique le "sage" Ibn Khaldun ; il l'avait déjà cité en juillet, puis en septembre et rebelote là, encore une fois!

Il précise bien à chaque fois "Le Sage TUNISIEN Ibn Khaldun".

Et je confirme que Ibn Khaldun, anti dawa3ech de l'époque et même anti arabe (il a cité cette horde arabe dans les prolégomènes, en étant le comtemporain de l'invasion arabe Bani Soleim). C'est un vrai MAGHREBIN/Tunisien, un Patriote.

Barhoum
| 20-11-2019 13:06
Malheureusement Ibn Khaldoun ne pouvait pas tout prévoir. La race des entrepreneurs a évolué.
De nos jours, certains des élus de la croissance aspirent à payer zéro impôt et revendiquent un statut supérieur.

adel
| 20-11-2019 12:13
...s'est inspiré d'Al Capone.

Lecteur
| 20-11-2019 12:07
On peut se conforter comme on peut.
!!!!!!!!!!!!!

yahoume
| 20-11-2019 12:01
Cette approche très bien expliqué par Ibn Khaldoun est très connue dans les milieux des finances publiques..."les taux abattent les totaux" ..a été appliquée aux USA en plein guerre froide...forte baisse d'impot...incite les investisseurs à mieux investir...générer plus de bénéfice...même imposé à un taux faible, ce taux génère des excellentes recettes fiscales..
"Le philosophe tunisien Ibn Khaldoun a déjà décrit ce phénomène dans Al Moukaddama, il y a de cela
5 siècles.
Moyennant adaptation à notre langage moderne, voici la pensée fiscale qu'Ibn Khaldoun exprimait
dans le chapitre 36 d'Al Moukaddama intitulé "mécanisme des impôts" :
"Le pouvoir apparaît, avec son despotisme et sa culture sédentaire portée vers le raffinement. Ses dignitaires
adoptent des habitudes de "sophistication" (tahadhluq).
Du coup, ils augmentent les impôts individuels sur les contribuables. Il leur faut obtenir un accroissement du
revenu de l'Etat. Ils frappent de droit les opérations commerciales et disposent des douanes aux portes des cités.
Ainsi, les impôts augmentent régulièrement, proportionnellement (miqdâran ba'da miqdâr) à l'accroissement
progressif (tadarruj) du luxe, des besoins et des dépenses de l'Etat. Finalement, les impôts écrasent et
surchargent le peuple. Ils deviennent une obligation et une tradition. En effet, les augmentations ont été
progressives, de sorte que nul ne sait exactement quel en est le responsable. Elles sont comme une nécessité
coutumière.
Plus tard, l'impôt dépasse les limites de l'équité. Du coup, le peuple perd toute disposition pour le développement
(i'timâr). Il compare, à son maigre revenu, les dépenses et les impôts de l'Etat, et il perd tout espoir. Beaucoup
renoncent à entreprendre. Le résultat est une baisse générale du revenu national, conséquence de la diminution
des contribuables. Parfois, le fisc prétend se tirer d'affaire en augmentant le taux des impôts, jusqu'au moment où
la limite du possible est atteinte : le coût des produits est trop élevé, les impôts sont trop lourds et tout espoir de
gain demeure théorique. En conséquence, le revenu national continue à décroître et les taux des impôts à
augmenter dans l'espoir que ceci compensera cela. Finalement, la chute de la civilisation ('umrân) suit la
disparition de toute possibilité d'entreprendre (i'timâr), et c'est l'Etat qui en pâtit, puisque c'est lui le bénéficiaire du
développement.
Si l'on a bien compris ce qui précède, on verra que le meilleur moyen de développer l'économie, c'est de diminuer
le plus possible les impôts sur les producteurs. De cette façon, ceux-ci auront l'esprit d'entreprise, parce qu'ils
seront mus par l'espoir du profit (manfa'a)."

DHEJ
| 20-11-2019 10:50
Quel secteur?

Mais scientifiquement c'est BERNOULLI, VENTURI, PITOT!


Alors une attention à l'énergie potentielle de l'orifice fiscal!

INFRASTRUCTURE FISCAL de la Tunisie à l'image de l'infrastructure du pays!!!

Pauvre ancien gouverneur de HongKong!