L’ancien dirigeant Nidaa Tounes, Borhen Bssais a publié un statut, ce mardi 18 juin 2019, indiquant qu’après le passage des amendements de la loi électorale, c’est le président de la République qui aura la décision finale.
« Ils ont dit qu’il est sorti du jeu, qu’il a perdu toutes ses cartes et qu’il est enfermé dans son palais, mais le destin en a décidé autrement. Aujourd’hui, et dans un moment décisif dans l’histoire du pays, il reprend toutes les cartes en main. Après l’idée de génie de l’amendement de la loi électorale, ils sont tous revenus entre les mains de Béji Caïd Essebsi », indique Borhen Bssais.
En effet, en vertu de ses prérogatives, le président de la République a le double pouvoir de renvoyer les lois votées par le Parlement, d’en exiger une deuxième lecture (art. 66. art. 81) et de demander à la Cour constitutionnelle de se prononcer sur la constitutionnalité des lois votées par le Parlement (art. 81, art. 120, al. 1).
S.H
Commentaires (8)
CommenterMarivaudage, un vrai spectacle de cirque "gratos"
Arrete la sniffette
On est démocrate ou on ne l'est pas.
Borhene Bsaies..
Elle est où la cour constitutionnelle ?
J'espère que BCE stoppera cette connerie anti-démocratique.
Le chien qui lèche les bottes de son Maître.
Ce malade mental, oublie que le rôle essentiel et principal du président Béji Caïd Essebsi, dans notre régime parlementaire, n'est autre qu'unir le peuple tunisien et ses acteurs civils et politiques, autour de la Constitution et du respect du déroulement démocratiquement légal du parlement. Le jour où Béji Caïd Essebsi recommencera cette gaffe, d'user du peu de pouvoir qu'il lui reste pour ces quelques mois, comme il l'a fait par ce passage d'abus de pouvoir irresponsable et inoubliable contre la Justice tunisienne, en ayant amnistié ce criminel Borhèn Bsaïes, pour nous bloquer quoi que ce soit de la fluidité du déroulement des prochaines élections législatives et présidentielles, ce jour-là, Béji Caïd Essebsi risquera une confrontation avec tous les Tunisiens, jusqu'à l'appeler à rendre compte de ses facultés mentales devant une commission médicale, afin de le juger pour l'éventuel crime de vouloir prolonger sa résidence au Palais de Carthage, par toutes les ruses malhonnêtes en sa possession. Il sortira non pas par la petite porte, mais peut-être qu'il ne pourra plus sortir par son vasistas, jusqu'à rester un bel exemple pour ceux qui vont lui succéder au poste de président de la République, afin qu'ils se désistent définitivement de toutes les ruses dont leur conseille ce minable «Zalèm» déchu Borhèn Bsaïes.
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.
L'histoire se répète
Il est rancunier et n'a pas oublié ce qu'il a subi depuis 2011 ; on peut le lire facilement entre les lignes de ses interviews.
Karoui et lui vont user de tous les moyens afin de convaincre BCE et son entourage, y compris HCE, de renvoyer la Loi votée.