Le candidat Moncef Marzouki a répété des dizaines de fois, à qui voudrait bien le croire, que la campagne doit respecter une certaine éthique et la morale. Essayant de donner une nouvelle bonne image de lui, il s’est abstenu de donner des déclarations à l’emporte-pièce comme de coutume.
Il se trouve que les propos de Marzouki n’engagent que lui, puisqu’il n’est même pas écouté par les propres dirigeants de son parti qui continuent à insulter et injurier les médias et les autres candidats, comme toujours.
C’est le cas de Salim Ben Hamidane dont les posts Facebook oscillent entre le dénigrement tous azimuts contre les médias et les autres candidats et la flagornerie à outrance au profit de son chef, Moncef Marzouki en tout premier lieu, et Abdelfattah Mourou en second lieu.
Samedi 31 août, il s’en est pris à Youssef Chahed, candidat des médias corrompus d’après lui. Dans un second post, il le qualifie de candidat des « sionistes occidentaux ». L’autre candidat de la présidentielle, Abdelkrim Zbidi (ennemi juré de Marzouki depuis des lustres, ayant été tous les deux des collègues médecins à un certain temps) est qualifié de candidat des « sionistes arabes », d’après Salim Ben Hamidane.
Selon lui, ils attendent un ordre de l’étranger pour que l’un d’eux se retire au profit de celui qui est de « meilleure qualité ».
Moncef Marzouki déclarait hier qu’il n’était pas menteur. Le fait est que même si lui ne se dément pas lui-même, ses camarades le font pour lui. Un petit rappel à l’ordre de la part de celui qui appelle tout le temps au respect de la morale et de l’éthique serait le bienvenu. Surtout avec ceux qui n’ont pas de leçons à donner aux Tunisiens, après leur mise en examen récente par la justice tunisienne.
R.B.H
