Le gouvernorat de Béjà est paralysé en ce 25 novembre 2020. Une grève générale s’y tient actuellement conformément à l’annonce faite le 17 novembre passé par la coordination régionale des organisations nationales.
Cette grève, que le gouvernement n’a pas tenté d’empêcher, vient en contestation du fait que Hichem Mechichi aurait exclu le gouvernorat de ces annonces concernant le développement régional lors de son allocution du 9 novembre dernier. La coordination estime que Béjà souffre du désintérêt de l’autorité centrale vis-à-vis de sa situation et de ses revendications. Le gouvernorat se retrouve donc isolé pendant au moins une journée, puisque la société nationale des chemins de fer de Tunisie a annoncé que le mouvement des trains en partance de Tunisie vers Béjà, Jendouba et Ghardimaou serait interrompu.
Le gouvernorat de Béjà semble être le premier d’une longue liste de mouvements régionaux puisqu’une grève générale est également prévue à Kairouan, en plus d’autres mouvements de protestation plus localisés.
Hichem Mechichi, après avoir concédé aux manifestants du Kamour l’ensemble de leurs revendications, a promu ce qu’il a appelé « une nouvelle approche du développement en Tunisie ». Il a ainsi ouvert la route à des mouvements de contestation pour réclamer l’attention de l’Etat.
S.F
la nouvelle 'organisation graphique de business News n'invite pas à la lecture, de réagir et les caractères sont très pale c est pas facile de lire surtout
Le reste était reparti entre bien habous et terres tribales
Avec un tel régime foncier il était impossible pour les agriculteurs de developper leur exploitation par recours a des credits bancaires
La colonisation vint renforcer ce blocage
a l'indépendance la politique agricole de la Tunisie n'a pas bénéficié
du soutien financier et institutionnel nécessaire
Historiquement, les dépenses publiques destinées au secteur agricole sont
inférieures à la contribution de ce secteur au PIB.
Tragique erreur
Au même moment dans les annees 70 des pays comme la Grece la Turquie le Portugual l'Argentine developpaient des plans agricoles bases sur l'agriculture extensive - céréaliculture arboriculture elevage ovin - destinée a l'exportation avec valorisation de vastes périmètres via de nouvelles semences techniques d'irrigation soutien financier et technologique aux petits agriculteurs etc etc
a titre d'exemple l'oleiculture en Espagne a vu doubler ses surfaces en 40 années alors que les cultures maraichères ont bénéficiées d'un triplement de ses surfaces durant la meme periode
la region du Nord Ouest représente un énorme potentiel en terme d'agriculture bio et de qualité
cereales - ble dur de qualite exceptionnelle-
oliveraies -variete chetaoui caractérisée par une huile très fruitée avec dominance herbe coupée.; très recherchée au niveau mondial pour sa richesse en composés phénoliques et anti-oxydants ; 1 litres huile bio est vendue 75 euros au Danemark
Figuiers -la region de Beja produit les meilleures figues au monde
Amandiers pistachiers legumes miel etc etc etc
UN GACHIS INCROYABLE
Bourguiba n'a pas écoute a l'époque les experts internationaux
S'il l'avait fait Beja serait aujourd'hui un exemple de prospérité et un pole d'excellence agricole mondial
Nos experts agricoles n'avaient pas ni le savoir ni la technologie approfondie de agriculture moderne ni les machines adéquates ou appropriées pour l'exploitation de ces vastes superficies de terres laissées par la France.
Les coopératives agricoles ont démoli la base même de ce secteur laissé en friche,un fardeau pour l'état ! Manquement aux responsabilités.
Après la destitution de ce super ministre " Mr ben Salah " et le retour à l'entreprenariat privé, peine perdue pour les petits cultivateurs après cette crise aigüe qui laissa des profondes traces.
La politique gérée par ben Ali, n'arrangerait rien et la mainmise des Trabelsias sur grand nombre de secteurs dissuadant toutes entreprises individuelles d'entreprendre, un abandon grandissant et un laisser laisser-aller généralisé.
Pour se remettre en question et répondre ce secteur vital pour le pays il nous faut des HOMMES des vrais qui aiment ce pays et son peuple, hélas ce n'est pas demain la veille. (Manai)