Attayar a considéré que la ministre de la Justice, Leila Jaffel, avait monté une affaire contre le secrétaire général du parti, Ghazi Chaouachi. Attayar a dénoncé le recours au décret n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication tout en le qualifiant de décret de répression des libertés.
Ghazi Chaouachi avait indiqué, à la date du 30 novembre 2022, que la ministre a ordonné, pour une deuxième fois, l'ouverture d'une enquête judiciaire le visant suite à ses déclarations médiatiques. Le leader d'Attayar avait affirmé, à maintes reprises, que Leila Jaffel suivait personnellement et directement les déclarations médiatiques des opposants au président de la République, Kaïs Saïed.
Dans un communiqué du 30 novembre 2022, Attayar a condamné la répression des libertés et les violations continues des droits par le chef de l'Etat, Kaïs Saïd et ses acolytes. Le parti a affirmé son intention de continuer à faire face au coup d'Etat du président par tous les moyens et jusqu'à la chute de Kaïs Saïed. Ses associés et lui seront tenus responsables de leurs actes sur les plans politique et pénal.
Ghazi Chaouachi est accusé d’attribution de fausses informations à un fonctionnaire public et de propagation de fausses nouvelles de nature à nuire à l'ordre public à travers les médias audiovisuels. L'enquête a été ouverte en se référant à l'article 128 du code pénal. La première enquête, relative à la démission de Najla Bouden, avait été initiée sur fond du même article. Le secrétaire général d'Attayar a considéré qu'il était pris pour cible par la ministre.
S.G
NOTA : ce commentaire est une réponse à HAJJI qui a comparé le gouvernement actuel à un caméra caché.
Arrêtez de demander aux électeurs de résoudre les problèmes de votre parti