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Assignation à résidence : Hirak 17-14 dénonce « l’enlèvement » de deux de ses membres
14/01/2022 | 08:52
1 min
Assignation à résidence : Hirak 17-14 dénonce « l’enlèvement » de deux de ses membres

Deux personnes dont l’identité n’a pas été révélée ont été assignées à résidence, jeudi 13 janvier 2022, sur décision du ministère de l’Intérieur.

Ces deux personnes seraient des activistes du Hirak 17-14, selon Riadh Chaibi, le conseiller politique du leader islamiste Rached Ghannouchi.

La page du Hirak 17-14 explique, elle, qu’il s’agit d’un syndicaliste de l’UGTT et membre du Hirak. Elle ajoute que l’individu a été « kidnappé » depuis son domicile à El Mourouj. La même source affirme, également, que le domicile et lieu de travail d’un ancien leader des Ligues de protection de la Révolution, Hichem Kennou. La page ne précise pas si ce dernier avait été aussi placé en résidence surveillée.

Plus tôt dans la journée de jeudi, le Hirak a publié un communiqué sur sa page dénonçant le harcèlement qu’avaient subi ses membres convoqués par la Brigade nationale des investigations sur les crimes terroristes à l’Aouina.

L’ancien membre des LPR Imed Dghij assure, pour sa part, qu’il s’agit de Hichem Kennou et de Belhassen Nakach, également ancien membre de l’organisation controversée. Dans la soirée de jeudi, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’assignation à résidence de deux personnes – sans en communiquer l’identité – notant que celles-ci seraient impliquées dans une affaire de terrorisme en instruction.

N.J

14/01/2022 | 08:52
1 min
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Commentaires
BOUHELA
Sécurité
a posté le 14-01-2022 à 11:56
Bravo pour les forces de sécurité intérieure. Mais il faut vite les traduire en justice, ces terroristes qui se cachent derrière la "révolution" pour détruire notre patrie.
Tunisino
L'appareil de l'Etat
a posté le 14-01-2022 à 11:31
L'appareil de l'Etat est au service de Zakafouna, un très mauvais signe de dictature mais aussi d'incompétence. Des solutions meilleures sont possibles, pour le bien des pauvres tunisiens.
Houcine
Deux éminentes figures ?
a posté le 14-01-2022 à 10:46
Les LPR, ligues de protection de la révolution, célèbres par leurs procédés et leurs techniques "très démocratiques" ne sont qu'une milice violente au service des islamistes.
C'est une excellente mesure préventive de mettre à l'abri ces deux "révolutionnaires" pas très recommandables.
Et, il y en d'autres, Dghij.......
Ainsi, la mouvance active ses cellules avais-je dit.
Et, ils ne manquent pas de complices, volontaires et involontaires.
Le temps est au gris, la période est trouble, puisque certains persistent à s'autodélivrer des brevets de révolutionnaires lorsqu'on sait de quoi ils sont coupables. De quoi, ils sont capables, aussi.
Je comprends qu'il ne soit pas aisé d'y voir clair, et qu'il est plus facile de se ranger dans le camp des rassemblements, des ligues, des groupes qui parlent fort à raison des intérêts en jeu, de leurs compromissions, mais les faits sont là et chacun sera regardé à la hauteur de ses responsabilités.
Il convient de poser la question à ceux qui prétendent incarner et défendre la revolution:
Quelle révolution, quelles perspectives et surtout quels résultats d'une décennie noire ?
Ceux qui prétendent défendre les libertés doivent se souvenir comment des journalistes, des citoyens, des institutions furent attaqués, malmenés, traités de tout, et méprisés par de sombres et méprisables agitateurs pendant que les manipulayeurs de marionnettes demeuraient dans l'ombre.
Il faudrait, de même, ne pas délaisser dans le rapport des faits, les ralliements et la course à l'échalote de tous les arrivistes achetés et serviles qui n'ont pas hésité à prêter leurs services aux
généreux financeurs pour accomplir la sake besogne de tout trahir jusqu'à se renier.
Il ne serait pas charitable ni convenable de citer des noms de "leaders" honorablement connus, et qui ont compté au lendemain du coup des jeunes issus des milieux défavorisés ayant abouti à déloger Ben Ali et ses serviteurs.
Toutes ces éminences qui ont sauté dans le train de l'Histoire et ont vite nommé Révolution des soulèvements épars unis par la volonté de mettre un terme au mépris, au déni des droits, ont endossé le costume du moment à la vitesse de l'éclair.
Aujourd'hui, pour beaucoup, nous pouvons les compter dans le camp de ceux qui ont pactisé avec le rapt, la captation, et accepté, parfois agi en faveur, d'une récupération en vue d'un tout autre projet.