
Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Kasserine a émis, jeudi 3 juillet 2025, quatre mandats de dépôt contre des individus impliqués dans l’agression de membres du personnel médical et paramédical, ainsi que dans la destruction de plusieurs appareils de l’hôpital universitaire du gouvernorat de Kasserine.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, le juge et substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Kasserine, Imed Amri, a indiqué que les quatre individus en question sont poursuivis pour formation d’un groupe organisé en vue de porter atteinte à des personnes et à des biens, ainsi que pour violences graves contre un agent public dans l’exercice de ses fonctions, obstruction à la liberté du travail, et dégradation volontaire de biens appartenant à autrui.
Cette décision fait suite aux événements survenus dimanche 29 juin à l’hôpital universitaire de Kasserine, où le service de réanimation a été violemment pris pour cible. L’attaque a causé d’importants dégâts matériels, estimés à près de 500.000 dinars, ainsi que des actes de violence envers le personnel médical.
M. Amri a précisé que le juge d’instruction a également émis un mandat de recherche contre un cinquième suspect, actuellement en fuite. Un sixième individu, quant à lui, a été soumis à une interdiction de quitter le territoire, tout en restant en liberté provisoire.
Il convient de rappeler que le ministère de la Santé a fermement condamné, dans un communiqué publié lundi 30 juin, cette agression, survenue après la réception du corps d’une victime d’un accident de la route. Cette attaque a visé le personnel médical présent sur les lieux, allant jusqu’à interrompre une intervention en cours lors d’un moment critique.
H.K


Les coupables ne doivent pas en sortir indemnes.
Dix ans de taule minimum, avec le remboursement intégral du matériel détruit, avec en prime, une très forte amende.
Surtout pas de procès fleuve.
Une comparution immédiate serait la bienvenue !!!
Par ailleurs, je me demande s'ils ont droit à un avocat, vu l'extrême gravité des faits.