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Sidi Bou Saïd : vers un plan national pour prévenir les glissements de terrain
03/07/2025 | 09:57
2 min
Sidi Bou Saïd : vers un plan national pour prévenir les glissements de terrain

La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, a présidé, mercredi 2 juillet 2025, une réunion de travail consacrée à la situation préoccupante des glissements de terrain sur le plateau de Sidi Bou Saïd. Cette séance, précise un communiqué du ministère, s’inscrit dans une dynamique de coordination entre les différentes institutions publiques concernées.

Ont participé à cette réunion des représentants du gouvernorat de Tunis, de la municipalité de Sidi Bou Saïd, ainsi que des ministères de l’Équipement, de l’Habitat, du Tourisme, de l’Industrie, de l’Agriculture, en plus de plusieurs cadres du ministère des Affaires culturelles.

Les échanges ont permis d’établir un diagnostic précis de la situation actuelle et de discuter des mesures urgentes à prendre pour prévenir les risques potentiels dans cette zone emblématique.

Amina Srarfi a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du projet de prévention des risques qui menacent le plateau et ses alentours. Elle a appelé à une mobilisation collective afin de finaliser les études techniques et de s’accorder rapidement sur un plan d’action opérationnel.

Ce projet est étroitement lié à un autre enjeu majeur : l’inscription du village historique de Sidi Bou Saïd sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Dans cette optique, la ministre a souligné l’importance d’un plan d’intervention global, incluant des solutions techniques concrètes pour stabiliser le plateau et protéger le littoral sableux adjacent.

Un consensus a été trouvé pour créer un comité de pilotage, placé sous la coordination directe du ministère de l’Équipement et de l’Habitat, en partenariat avec la présidence du gouvernement et l’ensemble des parties impliquées. Une correspondance urgente sera également adressée à la Kasbah afin de débloquer les financements nécessaires et lever les obstacles administratifs et logistiques qui freinent la mise en œuvre d’un véritable plan national de sauvetage.

 

M.B.Z

03/07/2025 | 09:57
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Commentaires
Nephentes
Une populace incapable d'urbanite
a posté le 03-07-2025 à 14:55
Depuis la fin des années 90 habitants et ONGs admettaient sur les risques de glissement de terrain

Et.il suffit de parcourir l'escalier - devenu décharge - menant au port pour constater la multiplication effective. de ces glissements au niveau de la falaise surtout après une averse
En vérité la plupart des Tunisiens actuels ne méritent pas un site aussi précieux que Sidi Bou Said

La beauté l'harmonie urbaine et le raffinement architectural leur sont radicalement étrangers
GER
Les plastiques sur les pentes de Sidi Bousaiid.
a posté le 03-07-2025 à 14:10
Les plastiques des pentes de Sidi Bousaiid sont encore à admirer sur tous les videos internet..

A Tunis aussi, on est censé enlever les déchets et la ferraille des toits des maisons : c'est une honte de voir ça sur Internet.
Nephentes
Imbéciles heureux
a posté le 03-07-2025 à 11:07
C'est trop tard maintenant si vous n'êtes pas au courant : "La stabilité des pentes en Tunisie: étude du cas de la colline de Sidi Bou Said " Revue travaux publics et habitat"
Judili58
ABSENCE DE VOLONTE
a posté le 03-07-2025 à 11:06
Depuis plus de 40 ans que l'alerte a été sonnée !!!! Tous savent ce qu'il faut faire. La première chose est de stopper le MASSACRE. Par des mesures concrètes : interdire la circulation des poids lourds sur la colline. Limiter le nombre de personnes qui se rendent sur la colline en même temps. Interdire tout nouvelle construction sur la colline. Fermer le maximum de points de vente sur la colline et ne garder que celles dont la fréquentation est comptable avec la capacité d'accueil de la colline . Interdire l'accès à la collinedes voitures . Ces mesures ne coûtent pas d'argent mais vont limiter grandement la détérioration du village et démarrer les travaux de consolidation et de protection contre les glissements des achèvement des études et bouclage des financements c'est à dire pas avant 5 ans. Entre temps il est urgent d'arrêter le massacre.