
Après avoir purgé huit mois de prison pour avoir utilisé l'expression « Heyla Lebled », l'avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani a été condamnée à 18 mois supplémentaires pour avoir dénoncé certaines formes de racisme.
Aujourd'hui, lundi 3 février 2025, son dossier est à nouveau devant la justice pour avoir évoqué les conditions précaires des prisons tunisiennes.
Son pourvoi en cassation aujourd'hui, s'inscrit dans le cadre du décret 54, une loi controversée qui restreint la liberté d'expression, précise le dirigeant du parti Attayar, Hichem Ajbouni. « Elle risque jusqu'à dix ans d’emprisonnement pour avoir dénoncé un état de fait que de nombreux Tunisiens reconnaissent : l’absence de conditions dignes dans plusieurs établissements pénitentiaires du pays », a-t-il souligné.
Sonia Dahmani, ayant désormais fait l'expérience de la détention, s'exprime aujourd'hui en tant que témoin direct de ces réalités carcérales. « Dans d'autres démocraties, de telles déclarations feraient l'objet d'un droit de réponse. En Tunisie, elles sont passibles de lourdes sanctions judiciaires. Cette affaire illustre un tournant inquiétant : la transition du droit de réponse, autrefois admis lors de la décennie noire, à une répression judiciaire accrue dans l'ère plus rose, contre les voix dissidentes », a déploré l'homme politique, estimant que la liberté d'expression est mise à mal et que l'emprisonnement pour délit d’opinion est devenu la norme.
« Sonia Dahmani n’est pas un cas isolé. Mourad Zeghidi, Mohamed Boughalleb, Borhen Bssais, Rached Tamboura et d’autres détenus d’opinion paient un lourd tribut pour défendre nos libertés. L’histoire retiendra l’engagement de Sonia, bien plus que le nom de ses geôliers », a-t-il conclu.
Sonia Dahmani est impliquée dans cinq affaires, toutes basées sur le décret 54 et liées à des déclarations médiatiques.
M.B.Z

Ecrit par A4 - Tunis, le 13 Octobre 2024
Elle est rose, mais pas d'un rose bonbon
Elle est morose, parfum de charbon
Elle est rose, promet des miracles
Mais elle cale au premier obstacle
Elle est rose, mais un peu trop bornée
Voyant à peine le bout de son nez
Elle est rose, ne voit que des mafieux
Et veut faire du neuf avec du vieux
Elle est rose, les chiffres lui font peur
La bloquent soudain, la figent de stupeur
Elle est rose, sa démarche est bancale
Elle a la trouille, son visage est pâle
Elle est rose, mais ne pense qu'à punir
Et à tricher pour se maintenir
Elle est rose, et aime flanquer la frousse
Et a pour slogan "prison pour tous"
Elle est rose, mais noire et rancunière
Ne sachant faire que la marche arrière
Elle est rose, mais n'a dans sa bedaine
Qu'un c'?ur malade débordant de haine
Elle est rose, d'un rose un peu foncé
Prête à sévir et tout défoncer
Elle est rose, d'un teint pas réjouissant
Virant sûrement vers le rouge sang
1-Pour la première affaire ,elle a declaré et dans une émission TV EN DIRECT CHOU HEK LEBLED EL HEILA et non HEILE LEBLED. Et la différence est grande ,et cette déformation et manipulation N'EST PAS INNOCENTE.
2-Dans la deuxiéme affaire il ne s'agit pas de racisme en général ni contre les migrants subsahariens. Il s'agit de declarations évoquant , au moins implicitement, UN RACISME D'ETAT A L 'ENCONTRE DES TUNISIENS EUX MEMES (BUS ET CIMETIERES POUR LES BLANCS ET BUS ET CIMETIERES POUR LES NOIRS). Or les bus et les cimétières sont gérés PAR L'ETAT. Et la manipulation n'est pas innocente.
3-La troisième affaire d'aujourd'hui en cassation contre la décision de la chambre d'accusation de la cour d'appel , porte le nom de EL HOFRA (le trou au sol) et ne concerne pas les conditions dans les prisons , EN GENERAL, mais UNE DECLARATION SPECIFIQUE (TEXTO D'un article de B.N du 28/11/2023 | 10:10 ): 'Mme Dahmani avait dit qu'en guise de lieux d'aisances, les détenus ne disposaient que d'un trou dans le sol' . Et aussi la manipulation n'est pas innocente.
MR AJBOUNI TOURNE AUTOUR DES QUESTIONS ET TENTE DE NOYER LE POISSON MAIS LES TUNISIENS CONNAISSENT LES DETAILS ET SONT PLUS INTELLIGENTS ET TOUTES LES DECLARATIONS ONT ETE EMISES EN DIRECT ET SONT ENREGISTREES.
UN CONSEIL A SONIA :
1-Changez vos avocats, et ne prenez jamais des AVO-POLITICIENS (j'ai appris que SAMIA est votre avocate), car ces AVO-POLITICIEN exploitent vos affaires à des fin PROPAGANDISTES et ne cherchent pas ,en premier lieu, à vous innocenter ou au moins à alleger le verdict ,mais à marquer des points politiques. Et vous avez vu le resultat dans les deux affaires .
2- Présentez vos excuses et demandez à vos avocats de ne pas chercher à justifier vos declarations.
3-Demandez à votre soeur et à AJBOUNI et autres de ne plus se meler dans vos affaires et de les mediatiser, car leurs declarations et statuts n'auront aucun effet sur le verdict.
4-Dénoncez l'ingérence flagrante des barreaux Français dans les décisions de la justice, car la Tunisie n'est plus une colonie Française , et elle dispose d'un ORDRE DES AVOCATS.
Leur seule chance est soit une improbable pression internationale qui fait céder le régime soit carrément un changement de régime. A part ça vous allez continuer a assister à des simulacres de justice et des condamnations ridicules qui n'arrivent que dans les pires dictatures de la planète