Hechmi Meliani, président de la Chambre syndicale des promoteurs immobiliers à Sousse, est intervenu, mardi 29 octobre 2024, sur Express FM, pour commenter et expliquer la baisse de plus de 55% enregistrée dans les ventes des biens immobiliers.
Il a expliqué que cette baisse a commencé en 2018 lorsque la loi sur la TVA a été introduite, soulignant que le gouvernement de l’époque aurait dû procéder à une étude avant de prendre cette décision qui fortement impacté le secteur.
« Depuis 2018, nous tournons en rond. Au plus haut niveau de l’État, on dit que le Tunisien a le droit à un logement décent, mais désormais peu de gens ont les moyens de pouvoir se l’offrir et en seront privés. Il faut comprendre qu’il s’agit d’un secteur vital et cet acquis est inestimable pour le Tunisien. Depuis la révolution les prix des biens immobiliers ne sont pas alignés sur les salaires. Les prix des biens ont doublé, voir triplé. Le coût de la main d’œuvre et des matériaux a fortement augmenté, le Tunisien n’est plus capable d’acquérir un bien aussi à cause des taux d’intérêt élevés qui l’empêchent de souscrire à un crédit. Il faudrait par exemple penser au concept de la location-vente qui pourrait constituer une solution et qui ne constitue pas une dépense pour l’État », a déclaré le responsable.
M.B.Z
Il prend une solution à l'envers. Avant d'arriver à ce type de solution il faut d'abord instaurer un climat de confiance pour les investisseurs et des garanties en cas d'insolvabilité. On imagine en cas d'impayés de mensualités avec un crédit qui court, que la solution devra venir des tribunaux. Et vu les délais de procédure, la location-vente est impossible à mettre en '?uvre.
si les tunisiens ne sont pas satisfait du gouvernement qui le fasse savoir mais rien ne changera et tout empirera helas jusqu a ce que dieu dit stop
Un pays en ruine et une classe moyenne qui a disparu et ces promoteurs ne construisent que ça.