Le ministère de l'Intérieur a rendu public un communiqué, mercredi 25 septembre 2024, pour démentir les informations rapportées par certains médias électroniques, notamment le site internet de la chaîne Al Jazeera, relayant les déclarations de la citoyenne tunisienne, Noussaiba Ben Ali, [Ndlr: ancienne députée représentant le mouvement Ennahdha] concernant son interdiction de voyage par les autorités tunisiennes sans qu'aucune décision judiciaire ne soit émise à son encontre.
Le ministère de l'Intérieur précise que l'intéressée s'est présentée une première fois à l'aéroport de Tunis-Carthage le 11 septembre 2024 pour effectuer les procédures de voyage vers Paris. Il a alors été constaté qu'elle faisait l'objet d'une interdiction de voyage judiciaire émise par le doyen des juges d'instruction près le tribunal de première instance de Tunis. Les services de la Police des frontières l'ont informée de cette interdiction et lui ont remis la référence judiciaire afin qu'elle puisse régulariser sa situation.
Elle s'est à nouveau présentée, le 24 septembre 2024, à l'aéroport de Tunis-Carthage pour effectuer les démarches de voyage vers Paris. Il a été constaté qu'elle faisait toujours l'objet de la même interdiction de voyage. De ce fait, la décision judiciaire a été appliquée et elle a de nouveau été invitée à régulariser sa situation auprès des autorités judiciaires avant de pouvoir envisager un départ futur.
Le ministère souligne que Noussaiba Ben Ali était, bel et bien, informée de l'existence de cette interdiction de voyage, contrairement à ses déclarations aux médias affirmant qu'elle avait été empêchée de voyager sans qu'il n'y ait de décision judiciaire.
S.H
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