Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a publié un document intitulé « Les écoles sans eau : Un retour à la soif », qui comprend une série de recommandations urgentes pour la rentrée scolaire et des recommandations générales à moyen et long terme, visant à garantir le droit à l'eau, impliquant principalement les ministères de l'Éducation et de l'Agriculture et la Société tunisienne de l'exploitation et de la distribution de l'eau (Sonede).
Dans ce document, le Forum a révélé que le nombre d'écoles primaires qui ne sont pas entièrement raccordées aux réseaux d'eau est estimé à 527 écoles, soit 12% du nombre total d'écoles primaires, qui s'élève à environ 4583 écoles.
Le forum a noté que ces écoles, situées à l'intérieur du pays et dans les zones rurales, sont approvisionnées en eau par des méthodes « dangereuses et inconnues » telles que les citernes et les réservoirs, avertissant que cela peut entraîner des complications sanitaires et des maladies affectant les élèves.
Au total, 834 écoles primaires sont approvisionnées en eau par l'intermédiaire d'associations de distribution d'eau, qui, selon le document, sont « confrontées à de graves problèmes qui les empêchent d’assurer leur rôle ».
Le FTDES recommande l'utilisation de réservoirs d'eau dans les écoles rurales conformément aux spécifications du ministère de la Santé et le nettoyage régulier des camions-citernes qui apportent l'eau aux écoles dans les zones rurales.
Dans le cadre des recommandations générales, le Forum a demandé d'allouer un budget pour généraliser le raccordement aux réseaux de distribution d'eau à toutes les écoles rurales, d'intégrer une démarche de responsabilité sociale par l'implication des sociétés de mise en bouteille d'eau minérale à proximité des écoles et de trouver une alternative aux associations dans le milieu rural.
Il a appelé à accélérer l'examen des projets d'approvisionnement en eau potable des écoles et à remplacer les réservoirs en plastique nocifs par des réservoirs en terre cuite ou fabriqués à partir de matériaux stérilisés sains et respectueux de l'environnement.
M.B.Z
Que l'on me cite un nom d'établissement d'enseignement privé qui manque d'eau ou d'électricité.
C'est comme l'entretien des écoles et établissements secondaires.
Il y a des parents, aidés d'enseignants et parfois d'élèves volontaires, notamment à l'intérieur du pays qui ont mis tout aussi bien la main à leurs poches qu'à la pâte pour retaper, repeindre et réparer les établissements scolaires pour les rendre plus dignes et fréquentables.
Dans d'autres régions, notamment desheritées, ils auraient besoin d'un sérieux coup de main ou d'une aide financière appropriée.
Et je ne parle pas des grands établissements secondaires, universitaires ou autres instituts de renom, situés sur des axes routiers ou dans des quartiers prestigieux dont les murs sont sales ou decrépis, ce qui laisse supposer un état encore plus délabré des équipements à l'intérieur.
Et après, on se pose des questions sur l'abandon ou l'échec scolaire...
C'est le droit et le devoir de TON Président....
Celui que tu idolatres jour et nuit !...
Dis lui de se bouger les fesses pour son peuple ! ..