
L'Iran a suspendu, mercredi 2 juillet 2025, sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), après avoir multiplié les accusations à son rencontre depuis la récente guerre avec Israël.
Le 25 juin, au lendemain du cessez-le-feu imposé par Donald Trump après 12 jours de guerre, le Parlement iranien avait voté massivement un projet de loi d'agence qui suspend la coopération avec cette de l'ONU chargée de la sûreté nucléaire.
Le texte est entré en vigueur mercredi après avoir été promulgué par le président iranien, Massoud Pezeshkian.
Cette décision a provoqué la colère d'Israël, ennemi de l'Iran depuis la Révolution islamique de 1979, dont le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a appelé le monde à « utiliser tous les moyens à sa disposition pour mettre fin aux ambitions nucléaires iraniennes ».
Il a appelé l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, les trois pays européens signataires avec la Chine et les Etats-Unis de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, à « établir toutes les sanctions contre l'Iran », « maintenir ». Cet accord était devenu caduc après le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 et l'Iran avait alors commencé à s'affranchir de ses obligations.
Berlin a qualifié mercredi de « signal désastreux » la décision iranienne, « essentielle pour une solution diplomatique » sur le nucléaire.
Affirmant que la République islamique était près de fabriquer l'arme nucléaire, Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays, frappant des centaines de sites nucléaires et militaires.
L'Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique mais défendre son droit à enrichir de l'uranium à des fins civiles, en riposte avec des tirs de missiles et de drones sur Israël.
Les bombardements ont fait au moins 935 morts en Iran, selon un bilan officiel. En Israël, 28 personnes ont été tuées par les tirs iraniens.
Une obligation juridique
La loi promulguée mercredi vise à « assurer un plein soutien aux droits de la République islamique d'Iran » et « en particulier à l'enrichissement de l'uranium » en vertu du Traité de non-prolifération (TNP), selon les médias iraniens.
La question de l'enrichissement est au cœur des désaccords entre l'Iran et les Etats-Unis, qui s'étaient engagés en avril des pourparlers indirects, interrompus par la guerre.
L'Iran a adhéré en 1970 au TNP, qui garantit l'usage pacifique de l'énergie atomique, mais a commencé à préparer le terrain d'un éventuel retrait lors de l'offensive israélienne qui « a porté un coup irréparable » à ce pacte de non-prolifération, selon l'ambassadeur iranien à Vienne, Reza Najafi.
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, avait souligné le 26 juin que la coopération de l'Iran avec cette agence était « une obligation juridique, pour autant que l'Iran reste un pays signataire » du TNP.
Le texte de loi ne précise pas quelles mesures concrètes pourraient entraîner la suspension de la coopération avec l'AIEA, dont les inspecteurs n'ont pas eu accès aux stocks d'uranium iraniens depuis le 10 juin.
Selon le député Alireza Salimi, cité par l'agence Isna, les inspecteurs auront désormais besoin de l'accord du Conseil suprême de sécurité nationale pour aux sites.
L'ambassadeur iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, avait déclaré dimanche sur la chaîne américaine CBS que des inspecteurs se trouvaient « en sécurité » en Iran mais que « leurs activités ont été suspendues et qu'ils n'étaient pas autorisés » à se rendre sur les sites.
« Il n'y a aucune menace » contre les inspecteurs, a-t-il assuré.
"Quelques mois" -
Des responsables iraniens avaient vivement dénoncé ce qu'ils appelaient le « silence » de l'AIEA face aux bombardements israéliens et américains sur les sites nucléaires de l'Iran.
Téhéran avait également évoqué l'agence pour une résolution adoptée le 12 juin, à la veille des premières frappes israéliennes, qui accusait l'Iran de non-respect de ses obligations dans le domaine nucléaire.
Des responsables iraniens avaient affirmé que cette résolution était l'une des "excuses" pour l'attaque israélienne.
L'Iran a en outre rejeté une demande de Rafael Grossi de visiter ses installations nucléaires bombardées, afin de pouvoir établir ce qu'il est arrivé de son stock d'uranium enrichi à un niveau proche du seuil de conception d'une bombe atomique.
M. Grossi a estimé que l'Iran disposait des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois".
Le 27 juin, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avait déclaré les "intentions malveillantes" du chef de l'AIEA.
En soutien à l'offensive israélienne, le président américain, Donald Trump, avait envoyé dans la nuit du 21 au 22 juin des bombardiers frapper le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et les installations nucléaires à Ispahan et Natanz, dans le centre de l'Iran.
L’étendue des dommages portés à ces installations reste cependant incertaine.
© Agence France-Presse


l Iran et de faire tomber le regime actuel du pays, tant que ce dernier refuse d etre un vassal servile de
l Occident dans la region a l image des roitelets et dictateurs arabes. Le mol honni Khameini sera recu avec tous les honneurs a la maison blanche, a l Elysee etc, s il fait acte de soumission a l Occident et a son dernier bastion colonial Israel dans le monde arabe. Sauf que
l Iran, civilisation millenaire fera tout pour ne pas se soumettre a l Occident hegemonique, colonial, supremaciste, ni a sa soldatesque de mercenaires et genocidaires est - europeens sionistes juifs. Voila pourquoi il faut
s attendre a ce que l Iran annoncera tot ou tard sa bombe atomique et ses missiles qui pourront ravager Londres, Paris et Berlin, ce qui calmera les ardeurs hegemoniques de ces pays et de leur Frankenstein sioniste juif en Palestine occupee. La bombe iranienne est a venir inevitablement, quoique fassent les dirigeants genocidaires de l Occident a travers leur Frankenstein regional Israel. Tout est une question de temps et le temps prendre le temps qu il lui faudra...
Rien ne sera jamais plus comme avant. Les Emirats hébraïques tremblent comme des feuilles d'automne pour leurs grattes-ciel en verres et en petrodollars.
Le Monchar scieoudi Mohamed Ben Selman, a bien compris que s'il n'est pas capable de protéger les lieux saints de l'Islam, qu'il laisse L'Iran le faire. Le Saffah Sissi d'Egypte, en est devenu plus nain qu'il n'en est physiquement.
Et le reste viendra de soi.
Mille Bravos et mille mercis à L'Iran.
La Palestine vivra. La Palestine vaincra.
Il est important de comprendre qu'Israël n'a pas le droit de se défendre ni d'exercer des représailles contre les civils vivant sous l´occupation. L'occupant a l'obligation de protéger les Palestiniens, n'est-ce pas ?
L' AIEA est un agent double et son directeur a bien reconnu qu'il n'y avait pas de programme d'arme nucléaire en Iran.
Une très bonne nouvelle ! Ces inspecteurs ont raconté le mensonge, l'Iran est un pays libre et indépendant.
C'est normal... C'est la conséquence du frappe d'Israël... Comment peut-on frapper un pays en pleine discussion ?
Comme ça l'AIEA auront plus de temps et pourront inspecter les installations militaires nucléaires israéliennes sous couvert de centrales civiles.
La meilleure nouvelle de la journée !
1- L'iran est seulement soupçonné
2- Il avait signé un compromis et faisait l'objet de surveillance et de contrôles contraignants
3- l'AIEA n'a pas rapporté de preuve justifiant les sanctions....
Et pourtant.....
Observation subsidiaire:
L'AIEA a montré sa soumission aux diktats américains et il se pourrait qu'elle ait transmis des éléments susceptibles d'avoir servis contre le pays hôte.
Enfin, au nom de quoi seul l'Iran est interdit de puissancecnucleaire quand Israel en dispose et refuse tout accès à cette agence alors que certains de ses leaders menacent d'en user contre les palestiniens...et bien d'autres pays.
Chacun mesure la duplicité, sinon la perversité de ces agences asservies, dangereuses pour les peuples puisqu'elles servent les intérêts d'un camp, le dominant.