Le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki a indiqué, ce mardi 24 mars 2020, lors d’une intervention sur la chaîne Attessia que les Tunisiens seront amenés à répondre à un questionnaire qui permettra au ministère d’intervenir efficacement et d’établir une cartographie des cas suspects à travers le territoire tunisien.
Le ministre de la Santé a indiqué qu’il existe des méthodes scientifiques permettant de prévoir l’évolution de la propagation du coronavirus Covid-19. « Mais ce qui m’intéresse c’est l’action à deux niveaux. Le premier concerne le respect du confinement et de l’auto-isolement pour limiter les contaminations. Le deuxième concerne le ministère qui devra connaitre l’étendue de la maladie avec plus de précision afin de contenir tous les cas suspects. A cet effet, outre les prélèvements, nous allons adresser aux citoyens un questionnaire par SMS auquel ils devront répondre ».
Abdellatif Mekki a indiqué que cette méthode, développée en collaboration avec le ministère des Technologies, permettra d’établir une cartographie de cas suspects et de pouvoir les localiser et intervenir en conséquences. « Nous espérons avoir un maximum de réponses de la part des Tunisiens afin d’éradiquer la maladie, comme l’a fait la Chine ».
S.H
Tous nos articles sur le Coronavirus en Tunisie (Covid-19)
-Nous avons deux grands besoins, premièrement, nous avons un hôpital mais pas de médecin
Notre politicien sort son téléphone portable, parle en français pendant 1 minute, puis déclare :
-Voilà, j'ai réglé le problème, un médecin arrivera ici demain, behi hakka ?
-Quel est votre autre besoin ?
-Nous n'avons pas du tout de réseau pour le téléphone dans notre village depuis 10ans, nus captons seulement 'Djezzy' (Le réseau algérien)
Au lieu de passer son temps dans les plateaux, on aimerait bien voir le ministre donner l'ordre d'équiper les hôpitaux en matériel de protection et de suivre l'exécution des ordres !
Agissez au lieu de papoter, prenez des décisions et exécutez les
Certains termes techniques sont mieux compris en français qu'en arabe.
Bon courage quand même
Nous ne sommes pas en guerre et n'avons pas à l'être.
Nous ne sommes pas mobilisés par les armes mais par l'Intelligence du vivant qui nous contraint à la pause.
Exceptionnellement nous sommes obligés de nous pousser de coté, de laisser la place.
Ce n'est pas une guerre, c'est une éducation, celle de l'humilité, de l'interrelation et de la solidarité.