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Afif Chelbi : le Pacte pour la compétitivité économique est un contrat tripartite sur 5 ans
06/11/2019 | 11:05
2 min
Afif Chelbi : le Pacte pour la compétitivité économique est un contrat tripartite sur 5 ans

 

Le président du conseil des Analyses économiques, Afif Chelbi, a présenté le Pacte pour la compétitivité économique et l’équité sociale 2020-2025 et ses objectifs, dans une interview accordée ce mercredi 6 novembre 2019 à l'émission Expresso de Wassim Ben Larbi sur Express FM.

 

L’année dernière, le conseil a présenté un plan de relance qui comprend 100 propositions pour développer l’économie. Ce pacte est un procédé pour concrétiser ce plan à travers sa mise en place. Il doit être signé par 3 parties : le gouvernement ainsi que les deux centrales syndicale et patronale, l’UGTT et l’Utica.

« Le pacte a plusieurs objectifs pour cette période, le gouvernement s’engage à promulguer des lois et des mesures, alors que les parties sociales s’engagent dans des objectifs de développement, d’investissement et de paix sociale à travers un nouveau pacte entre l’entreprise et les employés », explique M. Chelbi.

Et de noter que « l’idée est, qu’au lieu que le gouvernement fasse seul son plan quinquennal, même en concertation avec d’autres parties, un contrat est mis en place. Il s'agit du pacte qui traduit le plan (un contrat global et 20 contrats sectoriels)».

 

Afif Chelbi a martelé : « Si on veut atteindre 4,5% de croissance en 2025, il faut doubler l’investissement global et tripler l’investissement privé, vu les pressions sur le budget de l’Etat. L’objectif n’est pas trop ambitieux, mais ceci ne peut se faire qu’à travers un choc de confiance pour un retour des investissements, le taux d’investissement étant passé de 24% en 2010 à 19,6% en 2018. Pour ceux qui tablent sur un taux de croissance à 6%, c’est du populisme ! Les 4,5% sont déjà difficiles à réaliser.

In fine, l’objectif sera de stopper le processus de désindustrialisation du pays. La preuve, chiffres à l’appui : la Tunisie exporte en valeur absolue, vers l’Europe, 9,5 millions d’euros et le Maroc 7,8 millions d’euros. Après 8 ans, le Maroc a plus que doublé ses exportations qui atteignent 16 millions d’euros actuellement et nous, sommes restés entre 8,5 et 10 millions d’euros, selon Eurostrat ».

 

Le conseil des Analyses économiques est une instance consultative auprès de la présidence du gouvernement, composée de 21 membres, bénévoles.

 

I.N

 

06/11/2019 | 11:05
2 min
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Commentaires (5)

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DHEJ
| 06-11-2019 13:37
Pour solutionner un problème il en crée deux autres !

Barrières tarifaires lui sont étranges

Que dire BARRI'?RES DES VISAS !

Encore le chiffre 5 comme le programme de la NAHDHA...

Petit x
| 06-11-2019 13:14
En laissant faire glisser le dinar, parmi d'autres facteurs (très nombreux je sais), est certainement pour quelque chose.
Il est passé en l'espace de 8 ans de 1.9 DT pour 1 Euro à 3.15 DT pour 1 Euro aujourd'hui.
Les industriels surtout le régime off-shore au lieu de raisonner en devises (Euro ou $) pour calculer leurs marges, ils font leurs calculs en Dinars et se contentant de la même marge, ils cèdent, sur fond de concurrence Tuniso-Tunisienne, ce que leur a été donné comme gain supplémentaire par le glissement du dinar à leurs donneurs d'ordres (la plus part du temps juges et parties). En définitive tout le monde (Tunisiens) sort perdant dans l'affaire et tout particulièrement le pays.
Il faut noter par ailleurs qu'au Maroc le Dirham est resté stable par rapport à l'Euro tout le long de ces 10 dernières années et il s'est même redressé quelque peu.
Comment ? allez creuser en profondeur les fondamentaux de l'économie de ce pays ami et frère !
Certainement grâce, entre autres, au secteur agricole où l'herbe est bien abondante !!!!

Ajoula
| 06-11-2019 12:42
Afif Chelbi est un grand commis de l'état, son expérience, son intégrité et ses relations peuvent nous aider à sortir de ce m......

RIGOLO
| 06-11-2019 11:55
Je suis curieux de savoir si dans les personnes au pouvoir , il y'a un (1) qui est capable de mettre ça en application . Pour diriger il faut être un meneur d'homme en plus de technicien hautement qualifié du domaine . Les références et le passé d'un nommé ministre est très important . L'appartenance aux partis politique au pouvoir ne suffit pas pour diriger un ministère . YALLAH MAAKOM RABBI.

hadou
| 06-11-2019 11:43
on vous le repete pour la 36000 eme fois:rien ne marchera ni fonctionnera dans ce pays tant que ennahtha existe parmi nous.....un nourisson peut comprendre cette evidence!!!!!!