Le président de l'Union tunisienne des professions libérales (UTPL), Hatem Mziou, est intervenu le mardi 7 janvier 2025 sur les ondes de Jawhara FM pour discuter de la nouvelle fourchette des honoraires médicaux.

L’invité de Hatem Ben Amara a expliqué que chaque secteur est responsable de ses revendications et a précisé que l’augmentation des honoraires médicaux n’entraîne pas systématiquement d’autres hausses dans les autres métiers libéraux.

« Nous considérons que tous les métiers libéraux souffrent de plusieurs problèmes », a déclaré Hatem Mziou, soulignant la nécessité de préserver l’élite nationale, qui représente un capital précieux pour le pays. Il a également insisté sur le fait que l'État doit accompagner ces décisions par des mesures sociales face à l'inflation.

Répondant à une question sur cette augmentation en tant que réaction à la Loi de finances, M. Mziou a précisé que cette année, les représentants des métiers libéraux n'ont pas été consultés lors de l’élaboration de la Loi de finances, que ce soit pour les médecins ou pour les autres professions libérales.

« Il est impératif d’écouter les métiers libéraux avant les réformes fiscales », a-t-il affirmé. Il a également mentionné qu'il existe depuis plusieurs années des accusations concernant l’évasion et les fraudes fiscales au sein des métiers libéraux.

« Même les médias, en collaboration avec les réseaux sociaux, ont participé à cette campagne d’accusations », a regretté M. Mziou. Il a également ajouté que les métiers libéraux revendiquent l’équité fiscale. « Aujourd’hui, beaucoup de nos adhérents vivent dans des conditions difficiles », a-t-il annoncé.

« L’UTPL a proposé des réformes concernant les métiers libéraux, en particulier sur le volet fiscal », a conclu l’invité de l’émission "Sbeh El Ward".

H.K.