Le député Yassine Mami a estimé que le projet de Loi de finances pour l'année 2025 (PLF 2025) devrait se concentrer sur la croissance économique et l'investissement, plutôt que d'adopter une approche purement fiscale.
Invité le 26 novembre 2024 dans l'émission "Sbeh El Ward" de Hatem Ben Amara sur Jawhara FM, Yassine Mami a affirmé qu'honorer ses engagements à l'étranger n'était pas un exploit et a assuré que la Tunisie n'avait jamais eu de problème concernant le remboursement de ses prêts étrangers. Selon lui, le gouvernement ne s'est pas encore réellement penché sur les moteurs de la croissance.
Le député a indiqué que plusieurs lois et réformes pourraient créer de la richesse en Tunisie. Il a critiqué l'absence d'avancées dans ce domaine et le choix du gouvernement d'augmenter les revenus fiscaux. Citant l'exemple des paliers et des barèmes de l'IRPP, Yassine Mami a expliqué que le plafond de 50.000 dinars, établi en 1994, devrait être révisé en tenant compte de l'inflation, et devrait désormais correspondre à un plafond de 200.000 dinars.
D'après lui, le PLF 2025 adopte la même approche que celle des lois de finances précédentes et ne reprend pas les choix fondamentaux du président de la République, Kaïs Saïed, à savoir miser sur les ressources propres du pays. Il a également rappelé que les élus avaient poussé en faveur de la mise en place d'une amnistie fiscale en 2024 et a exprimé son soutien à l'adoption de cette mesure dans le PLF 2025.
Le député a expliqué que ni lui ni ses collègues n'avaient eu suffisamment de temps pour étudier le PLF 2025 et qu'ils n'avaient pas eu la possibilité de proposer des dispositions concernant les ressources de l'État. Yassine Mami a évoqué l'impact de l'instabilité gouvernementale et a précisé que certaines propositions de loi avaient été retardées à cause des ministres.
Il a cité l'exemple de l'ancienne ministre de l'Économie et de la Planification, Feryel Ouerghi, expliquant que cette dernière avait demandé la suspension des travaux portant sur le code de l'investissement au sein de l'Assemblée des Représentants du Peuple, jusqu'à la finalisation d'un projet gouvernemental similaire.
Par ailleurs, Yassine Mami a révélé que les élus avaient proposé un article dans le PLF 2025 visant à accorder une autorisation spéciale pour les projets d'investissement à impact national. Cette mesure a pour but d'accélérer et de simplifier les procédures administratives.
S.G
Une déclaration intrigante qui mérite une investigation détaillée.
Le ministre qui a remplace Feryel est Samir Abdelhafidh, il semble mieux préparé, il a plusieurs publications:
'Potential financing sources of investment and economic growth in North African countries: A causality analysis'
'External Debt and Economic Growth in Tunisia'
Il connait bien la théorie, ses recherches prouvent que la dette extérieure a ralenti le progrès économique du pays.
D'après la majorité des études (banque Mondiale, Meddeb, ..) le code de l'investissement est l'un des plus grands obstacles au développement du pays. Mais ceux qui profitent de la situation veulent le préserver, limiter la concurrence et sont contre les reformes.
Le code l'investissement de 2017 est a refaire.
un certain nombre de famille ont le monopole sur beaucoup de march2 et empeche la nouvelle generation a les concurrencer , il faut detruire leur lobbying et leur monopole pour creer une concurrence qui va tirer les prix au plus bas tout en enrichissant le pays par + d exportation