L'ancien ministre, ancien dirigeant d'Attayar et membre de l'équipe de campagne du candidat à la présidentielle Zouhair Maghzaoui, Mohamed Abbou a considéré qu’il fallait coûte que coûte élire une autre personne au poste de chef d’État.

Invité le 25 septembre 2024 à « Midi Show » de Amina Ben Doua sur Mosaïque FM, Mohamed Abbou a indiqué que le processus entamé le 25 juillet 2021 représentait le règne du populisme. Il a, également, considéré que plus de la moitié des Tunisiens soutenaient les mesures annoncées à cette date-là. Il a appelé à voter en masse pour Zouhair Maghzaoui.

Revenant sur la position de Zouhair Maghzaoui qui soutenait le processus du 25-Juillet, Mohamed Abbou a rappelé que des professeurs de droit avaient considéré que les mesures annoncées à cette date par Kaïs Saïed pouvaient être justifiées et qualifiées de conformes à la constitution. Il a expliqué que le candidat qu’il soutenait ambitionnait de mettre en place un État de droit. Il a, également, estimé que le développement économique d’un pays était tributaire de son climat général et politique.

Mohamed Abbou a affirmé que le programme de Zouhair Maghzaoui ne propose pas de mettre fin aux emprunts extérieurs, car ceci n’est pas envisageable. Il a expliqué que ces prêts doivent servir à l’investissement. Il a, aussi, mis l’accent sur l’importance de la révision de la législation en vigueur en matière de bonne gouvernance des entreprises publiques. Ceci permettra à la Tunisie, selon lui, à un appui budgétaire de la part de la France.

Le membre de l’équipe de campagne de Mohamed Abbou a considéré qu’on ne pouvait procéder à une levée complète des compensations. Il a considéré que l’identifiant unique pourrait servir à revoir le budget alloué à l’intervention de l’État en permettant d’identifier les personnes ayant besoin de ces compensations.

S.G