tu es un khouangi têtu, qui a fait le plein de la Ghanima Hram fi Hram et comme ils ont dis Le Hram ne dure pas, il s'en va .
Le fait politique du jour est sans conteste la lettre attribuée à l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali et publiée par son avocat Mounir Ben Salha. L’originalité de ce processus de publication a poussé plusieurs observateurs à commencer par mettre en doute l’authenticité de cette lettre. Par ailleurs, l’ancien président dit réagir à des rumeurs concernant son état de santé et l’évocation de son nom dans les débats politiques. Or, c’est loin d’être une première depuis la révolution. Pourquoi réagir maintenant ? La question reste posée.
Mais si l’on admet que la lettre est authentique et qu’elle a été écrite par Ben Ali lui-même, d’autres questions se précipitent. La plupart des observateurs accompagnés par une majorité d’internautes se concentrent sur la dernière phrase de cette lettre : « Je reviendrai par la volonté d’Allah ». Comment va-t-il revenir ? Quelles garanties peut-il avoir pour se montrer aussi affirmatif ? Quand cela pourrait-il se produire ? Est-ce que cela peut se produire d’abord ? Un questionnement sans fin a été provoqué par cette affirmation de Zine El Abidine Ben Ali.
Cette affirmation a également provoqué un torrent d’éloges et de joie chez ses fidèles en Tunisie avec, en parallèle, des insultes et des menaces venant de ceux que l’éventualité du retour de Ben Ali insupporte. Chacun des deux camps part allégrement en conjectures pour anticiper un éventuel retour de l’ancien président.
Mais une lecture attentive de cette lettre démontre qu’il y a d’autres sujets à explorer, bien plus importants pour la Tunisie que le retour ou pas de Ben Ali. La première est d’ordre historique. Nous ne savons toujours pas, avec précision, ce qui s’est passé un certain 14 janvier 2011. Personne n’est arrivé à reconstituer le film des évènements. Dans une optique purement historique, le témoignage du premier concerné, à savoir Zine El Abidine Ben Ali, est d’une valeur inestimable. L’ancien président en parle à demi-mot dans sa lettre et dit « avoir été poussé à quitter son pays ». Un éclairage insuffisant et incomplet sur ce qui s’est passé ce jour-là, mais un éclairage quand même.
Ensuite, l’ancien président se soumet au jugement de l’Histoire avec une certaine confiance et même de la lucidité par rapport à « ce qui a été réalisé et ce qui n’a pas été réalisé ». Mais il prévient également qu’il refuse qu’on le rende responsable de tout et que l’on essaye de se créer une virginité sur le dos du grand méchant Ben Ali. Il l’a dit dans un langage bien plus policé mais c’est, en substance, ce qu’il veut dire par : « nous n’avons pas cherché à utiliser le passé pour justifier la légitimité de notre présent ». Toutefois, une question demeure sur ce point. Est-ce que son message s’adresse aussi à ceux qui utilisent son image ou ce l’on croit de son régime en leur faveur ? Abir Moussi par exemple devrait-elle se sentir concernée par « l’utilisation du passé pour justifier le présent » ?
Enfin, Zine El Abidine Ben Ali rappelle subtilement dans sa lettre adressée aux politiciens qu’il jouit encore d’un certain soutien populaire. Il évoque des milliers de lettres qui lui seraient parvenues de Tunisiens. Toutefois, on ne peut s’empêcher de penser que cette lettre en elle-même sonne comme un combat contre la mort et l’oubli. Comme si Zine El Abidine Ben Ali voulait affirmer qu’il est encore là et qu’il compte toujours, que ce soit par ce qu’il a réalisé durant sa présidence que par les actuelles preuves d’amour qu’il dit recevoir. Par ailleurs, le timing de cette intervention dans le champ public tunisien pose des interrogations surtout que l’ancien président déclare s’être interdit de perturber la situation depuis son exil. Pourquoi maintenant ? Pourquoi de cette manière-là ? Est-ce la dernière fois ? Que de questions auxquelles seul Zine El Abidine Ben Ali pourrait répondre.
Commentaires (11)
Commenter@ FEHRI
tu es un khouangi têtu, qui a fait le plein de la Ghanima Hram fi Hram et comme ils ont dis Le Hram ne dure pas, il s'en va .
Ben Ali
Je peux confirmer avec preuves à l'appui que l'Ambassade d'Arabie Saoudite recoit en moyenne entre 400 et 600 lettres destiné au Président Ben Ali et chaque deux ou trois mois, les autoritées saoudienne lui en remet plusieurs centaines.
Le Président Ben Ali a déjà essayé de sladresser aux tunisiens en 2016 mais le changement de régime en Arabie Saoudite par le MBS a changé les plans du Président.
ZABA a été réellement poussé à quitter
Ni insulté ni menacé mais.......
Que fait notre diplomatie ?
En effet , l'Arabie Saoudite deviendrait partie prenante de notre vie politique selon son propre calendrier !
LA LOI
Il reviendra pour étre enterré en Tunisie. La polémique s'arrête là.
@youssef kraiem
Retour de Ben Ali
Il viole l'accord avec l'Arabie
Retard ...
Ni plus ni moins !!!