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jeudi 19 juin 2025
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Chroniques
Triomphe de l’absurde, de Tunis à Las Vegas
Par Maya Bouallégui
07/06/2025 | 16:59
5 min
Triomphe de l’absurde, de Tunis à Las Vegas

 

Épisode 1 – Comment fabriquer des héros (sans le vouloir)

C’est une opération très simple : vous prenez un homme libre, une femme qui parle, un avocat qui pense, un politicien un peu trop indépendant. Vous les mettez en prison. Vous les isolez. Vous les transférez d’un bout à l’autre du pays. Vous leur refusez le sport, les soins, les livres, le téléphone, la dignité. Vous vous dites que, dans un mois, on les aura oubliés.

Eh bien non. Raté.

Car pendant que les barbecues de l’Aïd crépitent et que les moutons agonisent dans les ruelles, eux — les « détenus politiques » qu’on voulait effacer — sont en train d’écrire leurs noms en lettres d’or dans les marges de l’Histoire.

Ridha Belhaj jardine. Ahmed Souab philosophe. Ghazi Chaouachi réconforte son avocate. Sonia Dahmani fait danser ses codétenues. Issam Chebbi garde le sourire. Les prisons sont devenues des amphithéâtres. Les transferts punitifs, des tournées nationales. Et les procès absurdes, des anthologies du ridicule à publier en plusieurs tomes.

Le pouvoir, croyant les bâillonner, les a élevés au rang de consciences nationales. Il a voulu les punir, il en a fait des martyrs laïques. Il a tenté de les isoler, il les a réunis dans l’imaginaire collectif. Résultat : ce régime produit plus de militants historiques qu’un congrès de gauche un soir d’élection.

Et pendant ce temps, nous — pauvres citoyens — nous interrogeons : s’il suffit d’un geste de la main pour être arrêté, faudra-t-il bientôt signer nos SMS en langage des signes ? Ou apprendre à hocher la tête selon le décret 54 ?

En attendant, qu’on se le dise : la prison, aujourd’hui, est le plus sûr moyen d’entrer dans la postérité. Les palais se vident, les cellules se remplissent, et la mémoire nationale fait son marché là où on l’attend le moins. Le silence du pouvoir fait du bruit. Et les barreaux, désormais, encadrent des visages que l’on n’oubliera plus.

 

Épisode 2 – Comment dissoudre une société… et injecter l’absurde

On connaissait le dissous dans le café. Voici venu le dissous dans le décret. À défaut de réformer l’État, on dissout des entreprises. Et à défaut de comprendre l’économie, on dissout la logique.

C’est donc Itissalia, société spécialisée dans le gardiennage, le nettoyage et les espaces verts, qui a été désignée cette semaine comme menace pour la République. Pas pour avoir fraudé. Pas pour avoir échoué. Non. Pour avoir gagné trop de marchés publics. Une forme de succès devenue intolérable en régime de suspicion permanente.

Mais attention, on ne veut pas licencier le personnel, non, ce serait trop simple. On veut imposer aux clients publics d’Itissalia — administrations, offices, entreprises publiques — d’embaucher directement les agents qu’ils faisaient travailler à temps partiel. À temps plein. Et sans budget prévu, évidemment. Le progrès version 2025.

C’est donc la grande idée du moment : forcer des structures à embaucher des gens dont elles n’ont pas besoin, pour un travail qui ne justifie pas un plein temps, sous prétexte de moralité sociale. Et quand ces structures crouleront sous les charges, on dira qu’elles sont mal gérées. Le serpent administratif qui se mange la queue, mais avec un décret.

Le crime d’Itissalia ? Être une entreprise tunisienne qui fonctionnait. Offrir un peu de flexibilité à un secteur public déjà paralysé. Employer légalement des milliers de travailleurs souvent modestes. Mais dans un pays où la gestion pratique est suspecte, il ne faut surtout pas que quelque chose fonctionne.

Alors on dissout. On dissout les sociétés. On dissout les contrats. On dissout les équilibres. Et au passage, on dissout l’idée même de rationalité. Parce qu’en Tunisie, il vaut mieux que tout aille mal pour que certains se sentent bien.

 

Épisode 3 – Du Colisée à Las Vegas, l’humanité tourne en rond

C’est officiel et ça a été annoncé cette semaine : du 28 juin au 1er juillet 2026, l’humanité régressera en direct depuis Las Vegas, capitale mondiale de l’excès, pour inaugurer les tout premiers Enhanced Games, ces Jeux olympiques où le dopage sera autorisé. Adieu l’époque où la honte frappait ceux qui se dopaient.

Désormais, on ne contrôle plus les urines, on les optimise. On ne traque plus les stéroïdes, on les sponsorise. On ne cache plus les seringues : on les brandit comme des torches olympiques nouvelle génération.

À la tête de cette trouvaille, un certain Aron D’Souza, entrepreneur australien, qui promet un million de dollars pour chaque record du monde battu. La performance est la nouvelle morale. L’hormone, la nouvelle devise. Et l’humain ? Un simple support biologique à améliorer.

Mais à y regarder de près, rien de nouveau sous le soleil. Les Enhanced Games ne sont qu’un Colisée 2.0. On y jette des corps dans l’arène, non plus pour les livrer aux lions, mais aux applaudissements de foules fascinées. Peu importe les conséquences : ce qui compte, c’est le moment où la foule rugit.

À Rome, on applaudissait les gladiateurs qui s’entretuaient. En 2026, on applaudira des athlètes surdimensionnés, au bord de la rupture d’anévrisme, pulvérisant des records avec des muscles gonflés comme des baudruches. Même logique : le spectacle prime, le reste est décor.

Et tout est pensé pour séduire :

– des bonus en cash pour les exploits chimiques,

– des caméras haute définition pour filmer chaque contraction,

– et peut-être bientôt, un abonnement premium pour suivre la chute des reins en slow motion.

Ce n’est plus du sport, c’est du tuning humain. Un mélange de cirque, de laboratoire et de marché boursier.

La question n’est plus de savoir si c’est dangereux — tout le monde le sait. Mais qu’est-ce que cela dit de nous ? De ce besoin collectif d’être fasciné par des créatures hors normes, jusqu’à accepter qu’elles s’empoisonnent pour nos divertissements.

Le progrès technique n’a jamais été aussi rapide. Le progrès moral, lui, semble avoir posé un congé sabbatique depuis quelques siècles. Il revient peut-être de temps en temps, sous forme de documentaire. Puis repart aussitôt, écrasé par le battage promotionnel d’une société qui préfère un muscle surdosé à une idée bien placée.

Du Colisée à Las Vegas, l’humanité tourne en rond. Elle tourne vite, certes. Mais à force de tourner, elle finit toujours par retomber dans les mêmes ornières : celles où la souffrance des uns nourrit le plaisir des autres.

Par Maya Bouallégui
07/06/2025 | 16:59
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Commentaires
nazou de la chameliere
Je suis encore oui
a posté le 08-06-2025 à 15:52
Morte de rire !!
J'ai tapé recherche Abir moussi casque !!!
Bah ...c'est tout.

(Une astronaute à l'assemblée)
Tu ne l'aimes pas?
Tu nous as manqué
a posté le à 16:32
Comment va cette chère Nazou? Cela fait un bail.
Mea culpa: je t'ai volé le vocable "merdolution". J'espère que tu m'en tiendra pas rigueur!
Avec tous ces gens qui portent plainte, on ne sait jamais.
Amitiés,
Léon
nazou de la chameliere
Bonjour Léon
a posté le à 17:18
Oui j'avais besoin de prendre une pause.
Il faut préserver sa santé mentale.
Pour votre favorite, elle est clivante.
Le dernier conseil de feu Ben Ali a été " ne vous diviser pas ".
Et feu Bajbouj, à été "la patrie avant les partis ".
Malheureusement votre favorite est incapable de ne pas cliver.
Je vous apprécie énormément mon cher Léon, même si je sais Malheureusement que vous faites le mauvais choix.
Affectueusement.
Mon vocable est le votre sans aucun soucis.
Léon
@ Notre chroniqueuse du jour
a posté le 08-06-2025 à 14:53
Chère Maya Bouallégui,
Aussi étonnant que cela puisse paraître, votre tribune m'assure que plus jamais la Tunisie ne se redressera.
En effet, votre acharnement thérapeutique pour la survie d'une révolution, morte dès 2012 pour les plus avertis, toujours vivante pour les imbéciles, ne peut que mener au pire.
Une révolution que vous croyez avoir faite alors qu'aujourd'hui les néo-cons (dixit Bremer dans "my year in Irak") et les démocrates américains (dixit Hillary dans "les choix difficiles") ont fini par reconnaître comme étant la leur. Le peuple de la trahison collective avait applaudi en même temps que le congress américain, et que le sioniste avéré BHL et s'en prend aujourd'hui au fruit de ses actes d'hier.
C'est à la suite du livre de Hillary que nous autres Patriotes, avions chanté aux merdolutionnaires "Ya Nari Tla3tou Ouled Hillary".
Aujourd'hui gisent en taule beaucoup de Ouled Hillary, lâchés par ceux qui les avaient manipulés. Ceci est très regrettable dans un pays où 99% des personnes avaient applaudi, voté, et même milité pour ces gens-là. Je suis bien sûr contre l'emprisonnement de quiconque, même lorsqu'il s'agit des plus nuisibles d'entre-eux, ceux qu'allaient découvrir sous leur vrai visage la majorité des tunisiens.
Le peuple de traitres leur tourne aujourd'hui le dos. C'est dommage pour eux! Mais que peuvent attendre les chefs des traitres de leurs bases, sinon trahisons, peur et opportunismes divers?
Par contre Madame Allégui, dans vos allégations, vous "oubliez" de citer la SEULE personne qui n'est certainement pas retenue en taule pour avoir collaboré avec les faiseurs de révolutions.
Vous n'avez pas encore compris que le but de tout ce cinéma est d'arrêter Abir Moussi. Je vous déroule toutes les étapes politiques qui ont mené à cela:
- Dans un premier temps, la mère Albright s'était déplacée en personne en 2019 pour demander à Béji de changer la loi électorale afin d'empêcher Abir de se présenter. Il refusa et je pense que cela lui a couté la vie. Ce fut le dernier sursaut d'honneur de celui qui, par deux fois, avait reçu le satanique Soros au palais de Carthage. D'ailleurs, c'est à cette occasion que KS, alors simple candidat, avait traité de "criminel" le changement de la loi électorale durant la campagne. Ironie de l'Histoire: il fit en 2024, exactement ce que Béji n'avait pas osé faire en 2019.
- Dans un second temps, ce fut le cinéma du 25 juillet pour couper la route à la montée fulgurante du PDL et de sa Lionne. Un joli coup des atlantistes sionistes qui voulaient s'assurer d'avoir définitivement écarté leur cauchemar bourguibien qui a fait de la Tunisie un pays rayonnant et développé. Dans un dialogua à peine caché par les atlantistes: "Tunisiens, vous avez compris et vous voulez remettre le pays en route? Qui sont les responsables? Nos amis islamistes, gauchistes, démocrates et Cie? Eh bien on vous les virera tous, mais surtout ne nous voulons pas entendre parler de Abir". Et les traitres locaux exécutent.
Je sais que mes paroles font terriblement mal aux fions des traitres. Ils n'ont qu'à prendre des anti-hémorroïdaires.
- Enfin dans un troisième temps, ils ont tout simplement emprisonné Abir. Pour ce faire, il fallait l'inclure dans une série de détentions, un genre de grand ménage qui vise à étouffer leurs sales intentions et qui feraient croire au peuple que la prestance de l'état est en train de reprendre le dessus tout en faisant oublier la trahison de 2011 qui a détruit l'état, le pays, puis le peuple.
Cette opération servait surtout à "couvrir" les mains étrangères que Abir incriminait pour leur rôle (aujourd'hui évident) dans les révolutions arabes et l'envoi de nos enfants en Syrie. Un crime, un vrai crime international, car il s'agit d'une tentative coloniale. Européistes (dénoncés par Abir dans une longue manifestation à Tunis), mais aussi turques et qataris y sont bien sûr pour beaucoup.
D'ailleurs, vous remarquerez qu'ils se sont démasqués d'eux-mêmes, puisqu'ils n'ont pas lâché prise, jusqu'à réaliser leur dernier voeu quatorze années plus tard, en mettant au pouvoir le chef d'Al Nosra, ce grand monsieur "qui fait du bon boulot" d'après les paroles d'un tristement célèbre homme politique français.

La délivrance ne peut passer que par le regret et le repentir sur les erreurs du passé. Mais les tunisiens ont du mal à comprendre, quinze années plus tard, ce qu'est "leur révolution". C'est que l'instruction ne peut pas pallier à la bêtise. Les diplômes ne sont rien lorsqu'ils sont acquis par des perroquets. La chute aux enfers ne va donc pas s'arrêter, sinon par une catastrophe.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant,

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Mourad Boubala
Bravo Leon
a posté le à 16:48
La meilleure façon de s'assurer que personne ne lira votre commentaire est de la commenser par rabaisser les autres et vous avez brillamment réussi.
Ayoub
Bravo, cet article est un pur bonheur
a posté le 08-06-2025 à 14:12
Dans cet article tout est dit. Pour reprendre Maya Bouallegui, deux phrases m'ont interpellée :"..., il ne faut surtout pas que quelque chose fonctionne.", et " il vaut mieux que tout aille mal pour que certains se sentent bien".... cela peut se résumer ainsi : " Faisons tout notre possible pour dezinguer le pays...... faisons tout notre possible pour enfoncer l' économie, aggraver le chômage, fermer les entreprises qui marchent, bref, saccager tout ce qui, par miracle, marche encore ".
Dr. Jamel Tazarki
@Madame Maya Bouallégui
a posté le 08-06-2025 à 09:17
Définition: Utilitarisme est un courant philosophique anglo-saxon initié au XVIIIe siècle par le juriste Jérémy Bentham, qui fonde la morale sur la recherche du maximum de bonheur individuel pour le plus grand nombre. Inspiré par l'hédonisme d'?picure, adapté à l'esprit de productivité et de rentabilité de la révolution industrielle, l'utilitarisme s'appuie sur une technique de calcul des plaisirs et des peines pour assurer les meilleures conditions du bonheur. Opposé à la morale déontologique de Kant (fondée sur le devoir), il évalue la valeur d'une action à ses conséquences puisque, selon Bentham, l'observation anthropologique montre non seulement que tous les hommes agissent par intérêt et désirent leur propre bonheur, mais aussi que « tous calculent » pour l'obtenir. --> voir le lien Web ***



Chère Compatriote, Madame Maya Bouallégui,
Je vous cite: "La question n'est plus de savoir si c'est dangereux ' tout le monde le sait. Mais qu'est-ce que cela dit de nous ? De ce besoin collectif d'être fasciné par des créatures hors normes, jusqu'à accepter qu'elles s'empoisonnent pour nos divertissements. [...] Le progrès technique n'a jamais été aussi rapide. Le progrès moral, lui, semble avoir posé un congé sabbatique depuis quelques siècles."

-->
Il faudrait définir d'abord ce que c'est "le progrès moral" --> je m'explique::

A) bonheur individuel / universel
a1) Le but de l'existence de chaque individu est la poursuite du bonheur individuel.
a2) le but de l'humanité est la recherche du Bonheur universel.
-->
comment trouver un compromis entre a1) et a2)?
-->
la Solution conçu par Jeremy Bentham consiste à "rechercher le maximum de bonheur individuel pour le plus grand nombre d'individus" --> on abouti ainsi à une arithmétique de jouissance et de Bonheur.

Exemples: Que pensent les Tunisiens de la corruption? --> Oui, les Tunisiens ont une nostalgie pour les temps de la corruption du temps de la dictature de Ben Ali. --> vous me dites que c'est immoral et viole ainsi les principes de la morale établie. --> vous dites vrai, Madame Maya Bouallégui, par contre la corruption du temps de la dictature de Ben Ali a garanti "le maximum de bonheur individuel pour le plus grand nombre de Tunisiens" alors que la pseudo démocratie de Kais Saied n'a garanti que "le maximum de souffrance pour le plus grand nombre de Tunisiens"
-->
Alors Madame Maya Bouallégui, qu'est-ce-qui est immoral "le maximum de bonheur individuel pour le plus grand nombre de Tunisiens" ou bien "le maximum de souffrance pour le plus grand nombre de Tunisiens"
-->
la réponse devrait être évidente...

certes l'idéal serait un Etat de droit avec "le maximum de bonheur individuel pour le plus grand nombre de Tunisiens", mais nous n'avons pas ce choix et on ne l'aura pas trop vite puisque Kais Saied a bien programmé la Tunisie pour la prochaine dictature et le prochain dictateur après lui....


Jérémy Bentham évalue la valeur d'une action à ses conséquences puisque, selon Bentham, "l'observation anthropologique montre non seulement que tous les hommes agissent par intérêt et désirent leur propre bonheur, mais aussi que « tous calculent » pour l'obtenir."


B) Je reviens aux citations ci-dessus:
je vous cite Madame Maya Bouallégui "ce besoin collectif d'être fasciné par des créatures hors normes, jusqu'à accepter qu'elles s'empoisonnent pour nos divertissements"
-->
Oui ça fait un sens d'après Jérémy Bentham, en effet on aboutit à un maximum de plaisir/ bonheur individuel pour le plus grand nombre d'individus (et peut-être des souffrances pour quelques uns)

remarque: Je ne suis pas adepte de l'Utilitarisme. je n'ai fait que des citations...

Très Cordialement

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Hamadi
Le ridicule ne tue pas
a posté le 08-06-2025 à 07:58
C est du MOZART
nazou de la chameliere
Monsieur ridha
a posté le 07-06-2025 à 18:21
Belhaj, que je connaissais très peu, m'épate.
Un monsieur qui peut trouver un petit coin de terre dans une prison, et qui décide de jardiner et de verdir ce petit lopin de terre. A tout compris.

Quand aux partis politiques, j'espère que si un jour (peut-être prochain ) ils reviennent à la politique, j'espère qu'ils auront appris à FAIRE de la politique !!!
Parce que pendant 10 ans, tous ou presque ,avaient oublié l'économie !!
Fares
Old habits die hard
a posté le à 20:14
Malheureusement les partis politiques, ou ce qui en reste après le passage du bulldozer, nous ont prouvé pendant la répression électorale de 2024 qu'ils n'ont rien compris. Certains ont appelé à surmonter les anciens conflits et se réunir contre le putschiste, mais plusieurs ont refusé par exemple de donner des consignes de vote pour Zammal. Les germes de la discorde sont toujours là et les partis comme le putschiste ne travaillent pas pour l'intérêt de la Tunisie. Nous sommes un peuple maudit, on dirait.
nazou de la chameliere
Fares
a posté le à 21:40
C'est vrai malheureusement .
La malhonnêteté intellectuelle l'emporte sur tout le reste.
C'est un naufrage des valeurs humaines.
Je ne sais pas, si les très rares personnes valables, pourraient changer les choses.
C'est un travail de titan.
Citoyen_H
EXACTEMENT. L'ANNEE 2011 EN EST TEMOIN
a posté le à 21:06
"Nous sommes un peuple maudit, on dirait.",

Cependant, pas sous l'angle que vous nous présentez, mais sous celui qui met en avant, un nombre inimaginable et inquantifiable, de vendus et de traitres à la NATION, qui s'activent frénétiquement, semant zizanies et entourloupes, qui, à terme, finiront par détruire le pays !!!!


Fares
Exactement
a posté le à 14:30
On n'a eu que des égoïstes depuis 2011 et jusqu'à aujourd'hui. Vous qualifiez tous ces gens de traîtres et je suis d'accord, bien que ce terme a été chlekèlisé par Saied afin d'éliminer les islamistes et les autres opposants. Personnellement, je préfère plusieurs traître qui sont en conflit à un seul traître, running wild.
Fares
Roland Garros
a posté le 07-06-2025 à 17:22
"forcer des structures à embaucher des gens dont elles n'ont pas besoin"

La saison du tennis et du racket.

L'histoire fera la distinction entre les héros victimes d'un putschiste et les zéros des égouts. Que retiendra l'histoire du passage éphémère de saied à la tête de la Tunisie?

Bon Aïd aux lecteurs de BN et condoléances aux moutons (les vrais et les suiveurs du putschiste).