La situation dans les établissements pénitentiaires, notamment les prisons, reste inchangée, voire s'est aggravée, en raison de divers facteurs tels que la surpopulation, l'insuffisance des soins médicaux, la mauvaise qualité de la nourriture et les abus multiples. C'est ce qu'a affirmé le président de l'Instance nationale de la prévention de la torture (INPT), Fathi Jarray, dans une déclaration faite le lundi 25 novembre 2024, rapportée par le bulletin d'information de 14h00 de Mosaïque FM. Ces éléments seront détaillés dans un deuxième rapport de l'INPT, couvrant une période de quatre ans, a-t-il ajouté.
M. Jarray a également souligné que bien que l'instance soit reconnue, le véritable défi réside souvent dans l'application de ses recommandations. « Nous sommes un organe de contrôle indépendant. Nous ne faisons partie ni du pouvoir judiciaire ni du pouvoir exécutif, mais nous agissons comme un lien entre les deux et formulons des recommandations », a-t-il précisé.
I.N.