Quatre structures syndicales relevant de l'UGTT sont revenues sur la révision du barème de l'Impôt sur le revenu des personnes physique (IRPP) proposée par le projet de Loi de finances 2025 (PLF 2025) considérant que cette mesure alourdira les charges fiscales de leurs affiliés.
Dans un communiqué commun du 23 novembre 2024, les fédérations de pétrochimie, des banques et des établissements financiers, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes hospitalo-universitaires ont exprimé leur opposition à la réduction des salaires résultant de cette mesure. Ils ont indiqué que ceci pourrait encourager la fuite des cerveaux assurant que les chiffres enregistrés à ce sujet étaient effrayants.
Le communiqué a qualifié la révision du barème de l'IRPP de mesure discriminatoire à l'encontre de la classe moyenne. Les signataires du communiqué ont considéré que cette mesure reflétait une fausse impression selon laquelle la classe moyenne serait aisée alors que celle-ci est en difficulté et souffre d'une dégradation de son pouvoir d'achat et d'une faible rémunération.
Les structures syndicales ont appelé à la révision immédiate de la proposition touchant au barème de l'IRPP et ont soutenu la proposition émanant du département des études et de la documentation de l'UGTT publiée le 15 novembre 2024. Elles ont affirmé être prêtes à entamer toute forme de militantisme et de lutte possible dans le but de préserver les droits de leurs affiliés.
Pour rappel, la nouvelle proposition maintient les revenus annuels jusqu’à 5.000 dinars exonérés, ceux entre 5.000 et 10.000 dinars imposés à 15%, entre 10.000 et 20.000 dinars à 25%, entre 20.000 et 30.000 dinars à 28% et entre 30.000 et 40.000 dinars à 33%. Les trois derniers paliers ont été modifiés avec l’introduction de deux nouveaux : un pour les revenus entre 40.000 et 50.000 dinars imposés à 36% et un autre pour les revenus entre 50.000 et 70.000 dinars à 38%. Enfin, les revenus excédant 70.000 dinars sont soumis à un taux de 40%.
S.G
Un gel qui érode le pouvoir d'achat , vu que la partie légale est plafonnée.
Depuis cette date on n'a pas vu ni entendu ceux qui s'indignent aujourd'hui pour que les revenus actifs des secteurs nantis , défendre ou même évoquer cette injustice.
Les cadres des retraités du privé ( cnss) à la connaissance de tous ont trimé dur différemment des autres catégories.