Le professeur Ameur Bahba de l'Observatoire tunisien de la météo et du climat est intervenu mardi 24 septembre 2024 sur les ondes de Jawhara Fm pour discuter de la situation climatique actuelle en Tunisie.
M. Bahba a indiqué que la Tunisie connaît généralement des pluies intenses en septembre, en soulignant que les niveaux sont normaux et qu'il pleut souvent dans le centre du pays et sur la côte est à ce moment-là. Il a précisé que la localité de Sisseb, rattachée à la délégation de Sbikha, a connu le plus haut taux de précipitations avec 119mm enregistrés entre sept heures et onze heures du matin, et que le ministère de l'Agriculture pourrait annoncer des chiffres supplémentaires plus tard surtout que les précipitations se sont poursuivies jusqu’à l’après-midi.
En réponse à une question sur les barrages, Ameur Bahba a souligné que le taux de remplissage est actuellement faible, s'élevant à 22,6%, et a noté que les zones récemment touchées par les précipitations ne comptent pas beaucoup de barrages.
L’invité de « Sbeh El Ward » a évoqué des prévisions météorologiques, indiquant qu'il est possible qu'il y ait des pluies dans la région du centre et du nord aujourd'hui, le 24 septembre 2024, et demain, mais en petite quantité. Il a également mentionné que le climat devrait rester stable jusqu'au week-end prochain.
Ameur Bahba a également évoqué la possibilité de fortes précipitations à la fin de la première semaine d’octobre, selon les modèles américain et européen, et a prédit que le nord du pays recevra des pluies pendant la moitié de l’automne et l’hiver.
H.K
Une information tronquée, malsaine,porteuse de beaucoup de sous-entendus et souhaits négatifs.
Non,non ce que vous relater est une réjouissance de votre part de ce qui nous arrive, barrages toujours à secs,jamais remplis, jamais pleins !
C'est la loi de la nature ou la fatalité ! ! !
L'un de ces jours "nos experts" vont nous dire qu'une seule solution reste possible: remplir les barrages avec l'eau de la SONEDE.
Oui le ridicule ne tue pas mais il empoisonne'?' la vie
'?galement et aussi bien en ville que dans la campagne, la construction de réservoirs et citernes appelés "majels" était très courante par le passé.
Remettre au goût du jour ces méthodes pour constituer des réserves d'eau ne serait pas une mauvaise chose pour bénéficier ne serait-ce qu'une partie des millions de m3 d'eaux de pluies perdues.