La ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui, a présidé, ce mardi 30 août 2022, une réunion de travail en présence de représentants de la chambre syndicale des fabricants transformateurs de plastiques relevant de l’Utica et de représentants du ministère, dédiée au suivi des modalités d'application du décret qui détermine le type de sacs en plastique qu’il est interdit de produire, d’importer, de distribuer et de détenir dans le marché intérieur.
La ministre a salué, à cette occasion, l'approche participative lancée en 2015 et menée avec la profession sur la voie de la réduction de la pollution plastique. Dans la mesure où l'exécution de l'arrêté devrait commencer à partir de septembre 2022, il a été convenu d’arrêter la production des sacs en plastique concernés à partir du 1er septembre.
On rappellera qu’un décret gouvernemental a été émis en janvier 2020 sur l’interdiction de l’utilisation des sacs en plastique à usage unique (SPUU). Dans son article 3, ce décret interdit « la production, l'importation, la distribution et la détention sur le marché intérieur des types suivants de sacs en plastique », ceux à usage unique, entre autres. Et pourtant ! Ces sacs sont toujours disponibles dans les épiceries, les marchés, les vendeurs de légumes et de fruits et autres petits commerces.
M.B.Z
Le pays déborde de saleté dans chaque coin de rue et chaque mètre carré du territoire du pays au sens propre comme au sens figuré.
Pourvu que les sources parallèles d'approvisionnement en sacs plastiques soient asséchées et que les tunisiens changent de comportements d'anarchistes crasseux ! AMEN.
Nous cesserons un jour de voir le ressac des vagues rapporter sur la plage les débris noirs et blancs de sacs dégradés par sel et soleil.
Nous cesserons un jour de barboter dans notre mer... souillée.
Nous cesserons un jour l'écocide.
J'ai connu une Tunisie où rien n'était perdu. Tout retrouvait un nouvel usage. Le papier d'emballage de l'épicier servait à allumer le feu. Les bouteilles en verre consigné, rapportées et reprises. Les boîtes de conserve avaient une nouvelle utilité. A l'arrivée des premiers yaourts, ma grand mère conservait les emballages pour ses aromates. Sans nous plaindre, nous faisions avec ce qu'une nature intacte voulait bien nous donner. Nous n'étions pas plus malheureux.
Nous cesserons un jour l'écocide et le suicide collectif.
Il est plus que temps.
La fraude est généralement cachée derrière les soi-disant «bioplastiques». Parce que: les plastiques fabriqués à partir de plantes comme le sucre, les pommes de terre ou le maïs ne sont pas nécessairement plus respectueux de l'environnement. Ils peuvent difficilement être recyclés et la culture de plantes pour la production de plastique est souvent associée à une utilisation accrue des pesticides et se déroule en monoculture. S'ils pénètrent dans l'environnement, ils y restent très longtemps et peuvent être tout aussi nocifs que les plastiques de pétrole brut. Les sacs portables (sacs fourre-tout) en plastique biodégradable ne sont pas non plus écologiques. Ils se dégradent à peine dans la nature et on tentera de ne pas en disposer (éleminer) correctement.
Important: Enfin de retour à notre 9offa Tounsia!
Pour les sachets en plastique, on pourrait les remplacer petit à petit par des sachet en papier issus de l'alfa, que l'on peut facilement traiter à cet effet, ou du recyclage des papiers, cartons et emballages.
Interdire, ça ne sert à rien si il n'y a pas une solution réaliste et réalisable à mettre en place rapidement.
Sinon, on risque de revenir au "papier journal", ou pire, au "sacs payants" soi-disant "réutilisable", tu parles, Charles....
