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Anouar Ben Khelifa dévoile les dessous des accusations de I Watch contre Mehdi Jomâa
03/09/2015 | 11:55
2 min
Anouar Ben Khelifa dévoile les dessous des accusations de I Watch contre Mehdi Jomâa

L’ONG I Watch a accusé dans un communiqué publié hier, 2 septembre 2015, l’ancien chef du gouvernement Mehdi Jomâa de dilapidation de l’argent public. D’après I Watch, la Tunisie devait abriter en octobre dernier le 16ème congrès international de lutte contre la corruption.  Une avance de « 2,4 millions de dinars » a été payée par l’Etat tunisien pour que cet événement soit organisé sur son sol, selon le même communiqué. Suite au refus de Mehdi Jomâa, ledit congrès a finalement été tenu, hier, en Malaisie. L’ancien chef du gouvernement jugeait que l’organisation d’un tel événement était onéreuse pour l’Etat et qu’il vaudrait mieux limiter les dégâts à la somme déjà avancée.

 

Réagissant à ces accusations, Anouar Ben Khelifa, ex-secrétaire d’Etat à la gouvernance et à la fonction publique, a répondu, sur Shems Fm, que les finances publiques étaient en crise et que l’événement aurait coûté 11 millions de dinars aux caisses de l’Etat. Il s’agit, explique-t-il, d’un investissement sans aucune compensation financière puisque les droits d’enregistrement seront encaissés uniquement par Transparency International à hauteur de 80% et par I Watch dans les proportions de 20%.

 

La non-tenue du congrès en Tunisie a privé, avance M. Ben Khelifa, I Watch de ces retombées financières. Cela expliquerait, dit-il, les accusations qu’elle a lancé contre l’ancien chef du gouvernement.

 

Le secrétaire d’Etat a, par ailleurs, indiqué que le gouvernement Jomâa avait adressé une correspondance à Transparency International. Dans cette lettre, le gouvernement demande à l’organisation soit de rembourser la somme avancée, « à savoir 800 mille euros », soit d’utiliser cet argent pour financer les futurs événements de Transparency International en Tunisie. « Nous n’avons pas eu de réponse négative à cette requête ce qui voudrait dire que Transparency International avait accepté notre proposition », a-t-il dit en substance. Notons que l'ancien secrétaire d'Etat évoque la somme de 800 mille euros qui n'a rian à voir avec celle mentionnée par I Watch (2,4 millions de dinars).

 

E.Z.

03/09/2015 | 11:55
2 min
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Commentaires (5)

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abdelmajid
| 04-09-2015 09:25
ya ben khelifa il semble que tu t ' en vantes : et les 2,4 millions de dinars avancés , c ' est pas de la dilapidation , que jomaa les rende à la caisse de l ' état ! on ne pisse pas sur ce montant , comme tu as l ' air de faire !

Citoyen_H
| 03-09-2015 13:27

Encore un futur prétendant au prix Nobel, tout comme khriji, marzougui, jbéli, abbou, badi, ben amor, mehrézia, toumia, bouchléka, ben sedrine, abassi, hamma, mansar, jlassi, mourou, abou iyadh, ...etc +'.
On est dans la merde jusqu'à l'extrémité des cheveux.

Cette horde d'affamés nous mènera directement au chaos, sans passer par la case départ.


Tounsi
| 03-09-2015 13:02
C'est incroyable ce que le CPR & Co enfoncent le pays !!!!! Maintenant c'est de connivence avec des ONG douteuses qu'il s'attelle à nuire à l'état sur fond de magouillies financières !!!!!!!

HatemC
| 03-09-2015 12:36
A t-on idée de dénigrer son pays depuis l'étranger ????
Il faut une loi punissant tous ceux et celles qui dénigrent notre pays depuis l'étranger .... Tant qu'une loi n'est pas voté dans ce sens ... des traitres comme Marzouki et sa bande de Harkis traineront dans la boue l'honneur de notre PATRIE .... Il n'est pas permis qu'un Marzouki insulte la Tunisie depuis le Qatar ... ou ailleurs et que son ONG agisse pareil .... Hatem Chaieb

Ben
| 03-09-2015 12:34
Du temps de l'ancien régime, "Dawlet El Fassad", la première question qui était posée, en présence de la demande d'organisation d'évènements d'une quelconque nature, concernait le cout financier de l'événement, qui s'il s'avérait exorbitant, et sans aucun apport concret pour l'économie du pays, accusait un Niet catégorique de la part des départements concernés, à savoir le ministre des finances, le gouverneur de la banque centrale et le premier ministre.
Comparez cette attitude des hommes de l'ancien régime avec celle de Marzouki &co, vous allez comprendre qu'on était passé de "Dawlet El Fassad", et de l'article 96 du code pénal qu'on lui opposait, à tout bout de champ, à la révélation de la véritable nature des uns et des autres à savoir la "constitution d'une bande de malfaiteurs dont le but est de porter atteinte aux biens et aux personnes", crime passible des peines prévues à l'article 131 et s du code pénal.
Où est le ministère public ? N'a-t-il pas toujours prétendu pouvoir faire état de son droit à recourir à l'auto saisine, et ce sur simples informations à lui parvenues ? Ou est-ce que cette règle n'est pas applicable, au vu du principe de l'indépendance dont il se prévaut, aux siens ?