Le président de la Tunisian Space Association (Tunsa), Ahmed El Fadhel a affirmé que l’annulation du lancement du premier satellite tunisien éducatif par l’Agence d'exploration aérospatiale japonaise (Jaxa) était liée au non-respect de certains critères de sécurité et des conditions mentionnées dans le contrat.
Intervenant le 9 août 2024 durant « Ahla Sbeh » de Linda Rahali sur Mosaïque Fm, Ahmed El Fadhel a indiqué que la Jaxa avait contribué au lancement de satellites au profit de huit autres pays africains et que la Tunisie devait être le neuvième pays africain bénéficiant de ce soutien. Il s’agit d’un programme permettant de lancer des satellites de petites tailles afin de permettre aux étudiants d’une des universités tunisiennes d’acquérir de l’expérience.
L’université en question a été sélectionnée, d’après lui, après consultation de plusieurs établissements. Elle s’est engagée à acquérir certaines pièces et à veiller au respect de certaines conditions mentionnées dans le contrat liant les parties concernées. « Vous n’avez aucune idée de la joie éprouvée lors de la sélection de l'université en question… Le travail de préparation et d’analyse préliminaire a été fait à 99% par nous. C’est tout à fait normal… Nous nous sommes engagés à les accompagner dans la réalisation de ce projet », a-t-il dit.
Ahmed El Fadhel a expliqué qu’une délégation incluant des chercheurs japonais et des représentants de la Jaxa a visité la Tunisie afin de suivre le déroulement du projet. Néanmoins, et sans explications, l’université en question a décidé, par la suite, de ne plus collaborer avec l’association et de continuer à exécuter le projet avec une autre institution. D’après lui, ceci n’est pas possible, car le design et les documents techniques étaient la propriété de la Tunsa. La Jaxa a constaté des changements au niveau de la qualité du travail.
« L'Organisation des Nations Unies suivait ce projet… Malheureusement, ils n’ont pas respecté les conditions relatives à la qualité du satellite et des conditions de sécurité… De grands centres de recherche tunisiens avaient participé à ce concours, mais n’ont pas été sélectionnés… Nous, en tant qu’association, étions les garants de la qualité du projet… Il y a des délais pour l’exécution du projet et un suivi du respect des conditions relatives à la qualité du satellite… Depuis l’une des premières évaluations, on a constaté un non-respect de ces conditions », a-t-il ajouté.
Ahmed El Fadhel a précisé que le satellite en condition devait être envoyé à la Station spatiale internationale où un astronaute le placera sur un bras automatisé afin de procéder à un deuxième lancement, d’où les exigences en matière de sécurité. L’agence japonaise a, donc, décidé de mettre fin à l’appui octroyé à l’université en question. Le président de la Tunsa a assuré que son organisation a essayé d’intervenir auprès de la Jaxa et de remplacer cet établissement par un autre, mais en vain.
S.G
Comme d'habitude!
la première femme tunisienne dans l'espace .... c'est lui.
le premier chameau tunisien dans l'espace ... c'est lui.
c'est qui ?
c'est Frikha, le polytechnicien . pwahahahaha ...
polytechnique, la plus grande cata de la colonisation.
merci la France.