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Anas Hmaidi : nous allons étudier la demande de l’UGTT concernant la levée de la grève
01/07/2022 | 15:38
1 min
Anas Hmaidi : nous allons étudier la demande de l’UGTT concernant la levée de la grève

 

Le président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaidi, a déclaré, ce vendredi 1er juillet 2022, que les structures judiciaires étudieront l’appel de l’UGTT à lever la grève des magistrats et qu’ils prendront en compte la demande formulée par le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi.  

 

« Nous sommes entourés et soutenus par la société civile et les organisations nationales, et je suis sûr que vous ne nous laisserez pas sous l'emprise du pouvoir exécutif » a affirmé Anas Hmaidi, qui recevait au siège de la coordination des structures judiciaires une délégation de la société civile menée par des responsables d'organisations nationales dont l’UGTT, et des représentants du Syndicat national des journalistes et de l'Association des femmes démocrates notamment.

 

Le président de l’AMT a estimé que le chapitre sur le pouvoir judiciaire dans la constitution de Kaïs Saïed est régressif et a transformé la profession judiciaire en une fonction ajoutant qu’il s'agit d'une régression majeure par rapport aux principales garanties qui étaient incluses dans la constitution de 2014.

 

Il a souligné que le président de la République voulait imposer sa vision personnelle de la magistrature, une vision "rabaissante et teintée de mépris".

 

M.B.Z

 

01/07/2022 | 15:38
1 min
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Commentaires
Abel Chater
Votre Honneur Monsieur le Juge, président légal de l 'Association des Magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaïdi, ne vous fiez pas et ne faites pas trop confiance à ces serpents de l'UGTT!!!
a posté le 02-07-2022 à 15:47
Toutes les positions de l'UGTT sont d'une hypocrisie flagrante. Rien que de l'acrobatie sur la corde, des plus mauvais cirques de ce monde. L'un dit une chose et son bras droit, dit son contraire. Tout le monde sait que le président Kaïs Saïed, détient des dossiers brûlants au sujet des dirigeants de l'UGTT. C'est pour cela que Noureddine Tabboubi et Sami Tahri, se sont répartis les rôles. Tabboubi gronde comme un lion, puis vient Tahri tout de suite après lui, pour miauler le contraire comme un chaton.
Il n'y a pas comme ceux de l'UGTT, qui ont trahi le peuple tunisien en flagrant délit, toujours au profit des dictateurs. Avant la Révolution du 14 janvier 2011, ils étaient à mille pour cent du côté du défunt dictateur déchu Ben Ali. Un seul jour après le 14 janvier 2011, lorsqu'ils ont senti la colère du peuple, ils ont changé de veste. Ils sont devenus plus révolutionnaires que tous les Tunisiens. Ils ont abusé de la faiblesse de la Troïka, puis de l'absence totale des amateurs politiques du parti d'Ennahdha, devenus marionnettes du pouvoir de Béji Caïd Essebsi et de son parti au pouvoir, Nida Tounes. Ils ont même demandé un poste ministériel pour l'UGTT à elle seule, où ils ont fourré leur symbole de la faillite et de la malhonnêteté, Abid Briki. Ce même Abid Briki, qui soutient maintenant le coup d'Etat du 25 juillet dernier, comme s'il n'avait rien eu à faire avec le régime d'avant le putsch de Kaïs Saïed. Lorsque Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif de la centrale patronale Utica, avait été désigné le 25 février 2017, nouveau ministre de la Fonction publique et de la gouvernance, lors d'un remaniement restreint en remplacement d'Abid Briki, l'UGTT demanda au premier ministre Youssef Chahed, de préserver les équilibres politiques et sociaux dans le pays, surtout les équilibres entre l'Utica et l'UGTT au sein de son gouvernement, lui dit-elle et menaça Youssef Chahed, par : «ce n'est pas le moment pour ce genre de crise».
Maintenant, bien qu'eux-mêmes de l'UGTT, qui aient gouverné plus que le parti d'Ennahdha, qui avaient saboté l'économie du pays par de milliers de grèves, de sabotages, de blocages de routes, d'emmurages des chemins de fer, de fermetures d'usines, de phosphate, de pétrole et même d'hôpitaux, ils osent encore se laver les mains de tous leurs crimes, les attribuant au parti d'Ennahdha. Ils osent même crier tout haut, ne pas vouloir revenir à la transition démocratique de l'avant putsch du 25 juillet dernier.
J'ai appris dans la vie, que le caractère de l'être humain ne change jamais. Le criminel demeure toute sa vie un criminel et l'honnête sincère de conscience, le reste aussi pour toute sa vie. Donc, l'honnêteté, la sincérité, la bonne conscience et la bonne volonté du Juge Anas Hmaidi, ne va en aucun cas en adéquation avec la malhonnêteté et la mauvaise foi des ramassis de l'UGTT.
Faites attention Votre Honneur le Juge, président légal de l'Association des Magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaïdi. L'UGTT joue au couteau à double tranchant. Ne lui faites pas confiance. Vous verrez ce soir après leur théâtre de travaux de la Commission administrative nationale de l'UGTT d'aujourd'hui à Hammamet. Ils vont dire à leurs affiliés qu'ils sont libres d'aller ou de boycotter le référendum du putsch. Une ruse criminelle pour rester au milieu des deux camps. Ils savent très bien que la moindre légalité qu'ils donnent à ce référendum du coup d'Etat, ne représente en vérité qu'un soutien à l'escroquerie autour des faux résultats préparés par avance, dont ils connaissent les faits et les méfaits de leurs manipulations, depuis leur collaboration avec les deux défunts dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, mieux que n'importe quel autre Tunisien.
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
Ahmed
Entremetteur
a posté le 02-07-2022 à 01:08
Il est clair que Hmaidi a dès le départ coordonné avec tabboubi, lequel intervient pour sauver la face aux magistrats quelques jours avant les vacances. Retenue sur salaire obligé. Bref, bonnes vacances messieurs les juges
Bruno
La vérité
a posté le 01-07-2022 à 17:50
Alors que dire des prérogatives du président qui entrent dans la fonction : fonction législative, fonction exécutive, fonction judiciaire. Alors le président s'est rabaissé aussi. L'hypocrisie de cet homme n'a pas de limite.
Bouba
De grace
a posté le 01-07-2022 à 16:46
Si Anas, de grâce continuez votre grève, pourquoi la rompre vous allez vous mettre à dos toute la Tunisie, de grâce tenez bon notre patrie est en danger, ne suivez pas Taboubi il veut votre perte