L'ONG Al Bawsala, a indiqué, dans un communiqué publié ce mercredi 28 septembre 2022, à l’occasion de la Journée internationale de l'accès universel à l'information, que cet acquis a été « enterré par les mesures exceptionnelles du 25 juillet ».
L’organisation a souligné que les parties officielles ont refusé de lui remettre une copie du rapport d'audit sur les prêts et dons octroyés à l'Etat tunisien, précisant que le ministère des Finances lui a fait parvenir un refus argumenté alors que les présidences de la République et du gouvernement se sont contentées de ne pas répondre à sa sollicitation.
Al Bawsala a fait appel, à la date 12 septembre 2022, de la décision du ministère des Finances, auprès de l’Instance d’accès à l’information dans l’attente du verdict à la fin des délais impartis.
L'organisation avait déposé, le 3 août dernier, une demande d’accès à l’information auprès de la présidence de la République, de la présidence du gouvernement et du ministère des Finances pour obtenir une copie du rapport d’audit sur les prêts et dons octroyés à l’Etat tunisien et aux établissements publics les dix dernières années.
On rappellera que la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a remis le rapport en question au président de la République, Kaïs Saïed, le 1er août. Le communiqué de Carthage avait évoqué des défaillances ayant coûté aux caisses de l’Etat des intérêts et pertes « injustifiables ». Le chef de l’Etat a appelé à désigner les responsables et à ce qu’ils rendent des comptes.
M.B.Z
Les emprunts ont été contractés au nom du peuple tunisien.
Ce même peuple en paye principal et intérêts. Il traînera ce boulet sur des générations.
En tant que débiteur ruiné par une gestion erratique, banqueroute frauduleuse, prébendes et détournements 5, il a le droit de savoir à qui incombent les responsabilités, à qui il doit en bonne partie l'état actuel des finances publiques.
Le rapport de l'audit doit être rendu public.
Rien ne justifie la rétention de l'information.
Bawsala, qui veut en être et tend à se montrer ferme et claire pourrait nous éclairer sur ce qu'elle a fait du temps où cet argent dont il est question était utilisé, par qui et comment.
Dans le cas contraire, qui a récupéré ces montants faramineux.
Bref, cette vigilance actuelle est honorable. Elle le serait plus encore si elle était confirmée par autant de célérité quand cela devait être.
Des sommes colossales ont été empruntées et se sont évaporées,pour une bonne partie à l'étranger,chaque millime emprunté sera suivi à la trace.
-Al Bawsala:
Khallinè nâamlou tèkhila sur le rapport d'audit,lèâllè nfidoukom bi môotayèt téjhlouhè.
-Responsables:
Et puis quoi encore? vous voulez vous substituer à l'Etat? contentez-vous de balayer devant votre porte et faîtes votre propre travail d'investigation,el jmèâa,èch imoutou âl héndi el mkacher,si les Américains vous ressemblaient,il n'y aurait jamais eu de Watergate et le président Nixon n'aurait jamais démissionné.
C'est qui ces mangeurs de dattes au nom d'el bawsala ?
Il faut absolument mettre de l'ordre dans la nébuleuse d'associations évoluant au sein de notre société.
C'est tout comme, nager dans des eaux très troubles, infestées de piranhas, de crocodiles et de requins.
Au mieux, 1 % de celles-ci méritent bien le nom d'association.
Tout le reste n'est que poudre aux yeux.