Le député d'Attayar Hichem Ajbouni a confirmé la saisie-arrêt opérée sur les comptes de la Télévision nationale, revenant ainsi sur les faits.
Dans un long post Facebook daté de mardi 23 février 2021, il a dénoncé ce qu’il a considéré comme un gaspillage des deniers publics, l’établissement ayant différé le règlement de ce dossier ce qui a coûté plus d’argent et aggravé non seulement la crise financière que vit la télévision depuis plusieurs années mais aussi sa dette, et son poids sur le contribuable tunisien.
L’élu a ainsi précisé que la dette remonte à 2010 et qu’elle n’était alors que de 389.450 dollars soit 560.000 dinars en 2010. Actuellement, elle a atteint le million de dinars outre les intérêts légaux cumulés depuis 2013, le montant total de la dette atteignant désormais les deux millions de dinars.
En ce qui concerne les faits, une entreprise étrangère avait déposé plainte contre la Télévision nationale pour le payement d’une dette relative à certaines factures remontant à 2010 et qui ont été approuvées par l’établissement. La société a contacté depuis 2012 et à maintes fois les responsables de l’établissement et sans résultat. Elle a dû au final recourir à la justice tunisienne à la date du 29 novembre 2016 pour obliger le média public à respecter ses engagements et les intérêts de retard.
Malgré un verdict au profit de la société étrangère en première instance, cette dernière a essayé de contacter l’établissement pour trouver une solution à l’amiable, mais sans résultat. Pire, la Télévision tunisienne a fait appel selon le député.
La Cour d’appel a décidé donc de charger un expert en avril 2019, relève M. Ajbouni. L’établissement a poursuivi sa fuite en avant, en manquant délibérément les rendez-vous avec l’expert et en refusant de lui confier les documents qu’il demandait. Suite à quoi, un verdict final a été prononcé en faveur de la société étrangère en octobre 2020, sans que le média public ne fasse aucune démarche pour régler le dossier qui traite depuis près de dix ans.
I.N
A ce niveau, il n'y a pas de dessous de table dont les chameliers bagla-liha et une bonne partie de nos députés, en sont très friands.
Ils y avaient gouté en 2011. Depuis, ils ne peuvent plus s'en passer.
Toute la différence est là, et cela dans tous les domaines, tous les secteurs d'activité de la fonction publique.
Comme quoi, il ne faut jamais dire, fontaine, je ne boirais pas de ton eau !!!!!
Salutations
Il n'y a pas que les dossiers de Tunisair et de la Télévision nationale qui sont en banqueroutes. D'autres entreprises sont dans la même situation. En un mot, c'est tout un pays qui est en faillite.
Bientôt les salaires ne seront plus versés.
Les fautifs sont les populaces qui ont voté Ennahdha en 2011. Je me rappelle comment la secte a corrompu cette catégorie sociale en leur offrant des moutons et quelques dinars.
Et depuis, cette secte n'a plus lâché le pouvoir tout en en pillant les caisses de l'Etat. Ils ont engagé des bras cassés dans les entreprises publiques. Ces bras cassés ont impacté le budget de l'Etat. Les frères musulmans ont même voté des lois pour indemniser des soi-disant militants qui ont été mal traités par les "dictatures". Ces lois ne sont qu'un prétexte pour légaliser le vol et le racket.
10 ans sont passés. Tous ces députés complices avec les frères musulmans n'ont fait qu'aggraver la situation en couchant avec le diable.
Maintenant on y est, l'addition sera exorbitante pour le citoyen. Tout se paye à la fin.
Haya Thabtou rwehkom vous voulez la gestion transparente ou bien dez el kora jusqu'à Takhla!
Tout ça à cause l'UGTT et ses parties satellites!