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Ahmed Néjib Chebbi : où est passé le gouvernement ?
01/04/2020 | 10:22
3 min
Ahmed Néjib Chebbi : où est passé le gouvernement ?

Le président du Mouvement démocratique Ahmed Néjib Chebbi a sévèrement critiqué, dans un post Facebook publié dans la soirée du mardi 31 mars 2020, le comportement du président de la République Kaïs Saïed d’une part et celui du gouvernement d’autre part.

 

Tout d’abord, le politicien a souligné qu’il n’allait pas commenter le discours du président de la République Kaïs Saïed : «Il ne le mérite pas, c'est la même démarche incitative, qui incite les Tunisiens contre eux, pour les mêmes motifs et pour les mêmes fin : la lutte pour l’influence et les pouvoirs ... entre les trois présidences».

Et d’estimer que la situation est très grave et qu'elle ne peut tolérer plus de querelles entre des factions qui veulent apprendre l'art de la politique aux dépens des capacités de leur peuple.

 

M. Chebbi pense, cependant, que le démarrage était encourageant, avec une conférence de presse quotidienne du ministre de la Santé et des décisions prometteuses du ministre des Finances pour sauver les entreprises et les postes d’emplois source de revenus des citoyens outre une aide pour les défavorisés et ceux ayant des besoins spécifiques.

Et de poursuivre : «Puis le rideau est tombé, le tableau s'est éteint et le son a disparu, nous n'entendons plus rien sur le gouvernement et nous ne voyons plus son impact. La confusion a régné, la peur a prévalu et un sentiment de solitude a dominé, jusqu'à ce que l'agitation vienne confirmer que quelque chose ne tourne pas rond dans le pays».

 

Ahmed Néjib Chebbi explique qu’on ne sait pas ainsi ce qui a été réalisé ou pas des mesures du gouvernement et on ne sait pas ce que représentent les décisions face aux besoins des citoyens et entreprises.

«Nous regardons au-delà de la mer et voyons les dirigeants des pays rivaliser pour soutenir le moral de leur peuple avec des paroles sincères et directes, mobilisant toutes leurs énergies de par la terre, de par mer et de par les airs, car ils sont en véritable guerre contre un ennemi invisible qui menace leur vie et leur entité économique», indique-t-il.

Pour lui, la situation ne peut pas continuer comme ça : «Je demande au chef du gouvernement de sortir accompagné de son ministre de la Santé, dans des points de presse quotidiens, pour nous informer honnêtement et courageusement sur l'état de propagation de l'épidémie, de l'état de nos hôpitaux, de nos installations et de leurs besoins matériels et humains, ainsi que de la situation de nos entreprises et de ce qui est nécessaire pour les empêcher de s'effondrer afin de préserver les moyens de subsistance et l'emploi des citoyens. Tant que je ne connais pas la vérité sur ce que représentent les cinquante dinars pour les familles nécessiteuses, ou les subventions allouées par le ministère des Affaires sociales à 650.000 citoyens, je propose que l'Etat garantisse ce dont les familles nécessiteuses et fragiles ont besoin en provisions pendant un mois ou deux».

 

Le politicien a indiqué qu’il a visité l’Irak pendant le blocus et a vu comment l’Etat a assuré les besoins primaires du peuple.

«Nous ne sommes pas un Etat pétrolier, mais sommes-nous incapables de fournir pour un million de citoyens tunisiens des plus vulnérables, ce qu'a pu faire l'Etat irakien avec 18 millions de citoyens et pendant 11 années consécutives?», s’est-t-il interrogé.

Et d’ajouter : «Je pense qu'il est préférable de fournir de la nourriture et des besoins de base minimum à un million de Tunisiens issus de catégories défavorisées que d'offrir des subventions financières en ignorant ce qu'elles représentent pour eux et c'est plus efficace que de pleurer sur leur situation ou de les inciter contre leurs concitoyens, sous prétexte des différences de classe, une provocation qui ne sert que les intérêts et les objectifs de groupes politiques qui se déchirent».

 

I.N



01/04/2020 | 10:22
3 min
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Commentaires
EL OUAFFY Y
@Abel Chater| 01-04-2020 20:49
a posté le 02-04-2020 à 01:34
Comment qu'est ce que voue étiez entrain de commenter
Je t'en pris de rectifier Ben Ali a quitté le pouvoir volontairement me semble vous étiez un élément de NAHDA vous cherchez de donner de fausse image image à Ben Ali mais vous n' arrivez jamais à votre bute Ben Ali est ( SIDI ainsi à vous ) car grace à lui qui vous avez prie comme s'habiller ,s'exprimez à votre l'autre c'est notre éducateur .
Donc gardez vos sang .
aldo
==== BN MITGHACHINNE ALYA (( sencure )) ====
a posté le 01-04-2020 à 23:53
je les comprend trés trés bien SANS RANCUNE , au moins ils ont lus mes écries et je resterai fidèle à ce journal ____ mais alors QU EST CE QUE J AI DONNE A CERTAINS ___
aldo
==== à NOUSSF CHTARR OUSSBANA (( tu t 'es reconnue )) ====
a posté le 01-04-2020 à 23:41
OUECH bien ou quoi , vas y tu te te l abimes ou bien et bien , vas y quoi l abeille t'as pas remarqué que tu nous ZONZON grave , arraches toi ALLO QUOI , RERARRACHES TOI DE LA PLACE , t'es pire que la dop tu fais mal au docteur petit , rinces ta bouche et coupes tes doigts , ça nous fera des vacances .
Abel Chater
Ahmed Najib Chebbi nous donne la preuve de sa faillite éternelle.
a posté le 01-04-2020 à 20:49
J'ai connu Ahmed Néjib Chebbi, pour avoir discuté à maintes reprises avec lui au café de l'ancien hôtel Abou Nawas à Tunis, depuis son rôle d'opposant "légal" sous le régime du dictateur déchu Ben Ali. Sidahmed passait tout son temps à chercher l'occasion pour dire quelque chose contre le régime déchu, puis consumer la réaction du régime pour des semaines, jusqu'à ce qu'il trouve un autre sujet pour recommencer inlassablement de la même méthode qui lui permettait de flotter sur la scène politique déjà en plein sommeil. Il a joui d'un passeport diplomatique et d'une immunité spéciale pour son rôle d'opposant passif chez Ben Ali. En discutant avec Ahmed Najib Chebbi, il te laissait parler seul, pour ne faire que te répondre brièvement avec son beau sourire et son mignon visage, derrière lesquels se cachaient les pires des ruses mythologiques démunies du moindre vrai patriotisme. C'est le genre d'un Hamma Hammami sourd-muet ou d'un Rached Ghannouchi sans passé ou d'un Mohamed Abbou sans sa femme Samia Abbou ou d'un Hafedh Caïd Essebsi sans son défunt père Béji Caïd Essebsi.
A la Révolution du 14 janvier 2011, Ahmed Néjib Chebbi s'est trouvé totalement déconnecté. Il n'a pas trouvé quoi faire après la fuite de Ben Ali. Lui qui ne fut habitué qu'à dire deux mots de critique passive contre le régime déchu, puis se retirer pour des semaines et des mois, il lui vint le moucheron nouveau riche bizertin, Mehdi Ben Gharbia, pour le déjouer comme un petit enfant dans son propre parti politique, qu'il dirigeait avec sa famille depuis de longues années. Par la suite, Ahmed Najib Chebbi s'est avéré totalement incompétent pour diriger quoi que ce soit. Il n'a réussi son rôle nulle part. Il n'a même pas été réélu par le peuple tunisien, à cause de sa passivité non-productive. Chebbi vit à l'imitation des anciens moteurs diesel, qui ne chauffaient pour démarrer, que lorsque les autres arrivaient à leur but. C'est pour cela qu'il ne se rend pas encore compte, qu'il ne fait que se ridiculiser, en venant dire de telles sottises au sujet du président de la République Kaïs Saïed et du gouvernent de Lyès Fakhfakh, après tout ce gigantesque travail qu'ils ont fait pour réussir toute cette discipline légendaire des Tunisiens contre ce coronavirus mortel. Il veut que le gouvernement, le président de la République et l'ARP, lui étalent leur travail colossal par une scène théâtrale à l'amphithéâtre de Carthage, pour qu'il comprenne la vraie situation en Tunisie. Il est tellement déconnecté de la réalité politique terrestre dans notre vraie démocratie d'un Etat de vraies Institutions républicaines, qu'il préfère parler, lorsque le mutisme est d'or.
Je dois reconnaître avoir beaucoup de sympathie pour Monsieur Ahmed Néjib Chebbi, sans pour autant que je ne puisse passer sans l'appeler à plus de lucidité politiques, en ces moments de solidarité et de coopération, dont on a besoin pour notre lutte commune contre tous les virus ennemis de la Tunisie, du coronavirus aux sauvageovirus en passant par les chacalovirus et les dictarovirus, jusqu'à en arriver aux azlamovirus.
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire
MED
Gouvernement, dites-vous?
a posté le 01-04-2020 à 20:17
Le gouvernement nous (1) a imposé la distanciation sociale, la plus rugueuse possible. Et pour ne pas céder à l'angoisse, il nous a exonéré de tout nos crédits bancaires d'avril à septembre. Nous sommes donc confinés, nos frais sont par conséquent limités...
(1) Les fonctionnaires du public, principalement.
Sahmoum
Y'a 11 ans qu'il fallait poser cette question.
a posté le 01-04-2020 à 16:46
A chaque fois que M. Najib l'?uvre, ce n'est que pour sortir une grosse me.. e
Ben bon appetite mon seigneur.
Le marseillais
Une diatrie
a posté le 01-04-2020 à 13:01
Un célèbre film concernant la 2ème guerre mondiale, le général allemand criait au téléphone (mais où sont les Panzers de réserve) trop tard il était entouré par l armée de la coalition internationale et ont connais suite, en Tunisie ou est le gouvernement, va voir ton maître le parasites Rannouchi, ça fait 10 ans qui gouverne avec sa secte
TAW TCHOUFOU
VOIR LE N° DE TEL DES OBJETS TROUVéS !
a posté le 01-04-2020 à 12:38
" Où est le gouvernement ? Où est l'état ? "
Eh oui , on en revient toujours à cette question !
Mr Jébali a aussi cherché , à son époque ( lointaine ) , la trace d'un quelconque gouvernement , et il n'avait hélas rien trouvé !
Et personne , d'ailleurs , ne risque de le retrouver un jour et pour cause : Ennahda a imposé une constitution qui l'interdit dans les faits et qui empêche d'avoir un état fort , mais de plus cette constitution rend ce parti incontournable , quoique l'électeur fasse ! Il l'aura toujours sur le dos et dans les rouages du système !
Ajoutons à ça le discours populiste ravageur et l' ostracisation permanente de l'élite et des forces vives du pays , et vous obtenez une Tunisie livrée à elle même et aux charlatans de tout bord !
Mais que voulez vous , " Echaab yourid a choisi " et en plus il se plaint !
"Comprend qui veut , comprend qui peut " , aurait dit le regretté compositeur Boby Lapointe !
Snot24
Le maillon faible
a posté le 01-04-2020 à 12:07
Monsieur Chebbi une carrière politique catastrophique mal placé pour donner des conseils .
Il vaut mieux se taire dans ces conditions comme disait le proverbe il vaut mieux d'être sourd que d'entendre des conneries
Tunisien
Qui dit mieux...
a posté le 01-04-2020 à 11:47
En résumé et après avoir entendu les uns et lire les commentaires et réactions des autres, j'hésite à départager leur classement.
Aussi bien les uns que les autres excellent en verbiage pompeux et stérile mais sont moins que les nains en action.
Les uns et les autres oublient ou évitent de reconnaître que nous récoltons ce que nous avons semé soit par ignorance soit par égoïste, tout au long des 10 dernières années, voir depuis bien plus longtemps.
Nous avons formés ou produits des égoïstes, des opportunistes voir de pseudo affairistes qui ne pensent qu'à dilapider le pays et son peuple et à s'enrichir d'une manière illégale sans que personne ne bronche, par cupidité, complicité ou passivité sans nom.
Alors de grâce, concentrons nous sur le malheureux virus qui nous ronge tous et ceux qui le préfèrent à la faim du ventre... plutôt que exceller en critique stérile qui ne sert qu'à semer la zizanie d'avantage.
Ne pas oublier que les dirigeants qu'à connu le pays sont des mendiants en puissance, faute d'apprendre aux gens le travail et de compter sur soi et s'armer pour une réelle indépendance du pays, ils ont de tout temps tendu la main aux tiers, même pour la réalisation de simple ouvrages... En parallèle, ils nous parlent d'indépendance... mieux, ils la fêtent avec de l'aide extérieure...
Suffit l'hypocrisie...
zilos
une mémoire de tonnerre .
a posté le 01-04-2020 à 11:37
SVP laissons les scientifiques travailler ,vous les charlatans boulitiens êtes tous en hibernation la Tunisie n'a pas besoin de vous ni de vos discours .tu crois cher CHEBBI que les médecins ont besoin de charlatans ?
en ce moment c'est la science ,c'est des équipes de recherches ,c'est des collèges scientifiques .
silence chers bouliticiens on tourne .

Sidi Bou
La destitution est demandée
a posté le 01-04-2020 à 11:37
Une très bonne analyse de Si Ahmed,ses propositions sont intéressantes et utiles pour les citoyens afin de leur donner confiance et espoirs.
J'en suis persuadé qu'avec Kaïs Sayed et Gannouchi nous n'arriverons nulle part et stagneront de plus en plus à court et long terme.
Tunisienne,Tunisien réveillée vous il faut destituer Kaïs Saed et Gannouchi,ces deux personnes ruinent le pays.les deux se sont des incompétents bien qu'ils soient élus par une minorité de Tunisiens. Le populisme tue le peuple et Kaïs Saied se croit encore en compagne électorale ,il n'a rien compris et il est loin de réunir tous les Tunisiens au contraire il fait
disperser.
Optim
Hara kiri
a posté le 01-04-2020 à 11:36
Les tunisiens ont préféré voter pour des amateurs incompétents et ont mis de côté les véritables hommes d'?tat (Si Nejib est indiscutablement l'un des plus chevronnés d'entre eux ).
L'Histoire ne pardonnera pas.
A4
Constitution débile !
a posté le 01-04-2020 à 11:10
"la lutte pour l'influence et les pouvoirs ... entre les trois présidences".
Encore une preuve de la débilité de cette constitution de 2014: un pouvoir à trois têtes !!!
Lol
Chebbi le rêveur
a posté le 01-04-2020 à 11:07
Ahmed Chebbi compare la Tunisie à l'Iraq de saddam; un pays pétrolier et autoritaire. Il dit qu'ailleurs les chefs du gouvernement font des interventions quotidiennes, je n'ai pas vu ça.
Bref il fait un best of de ce qui se passe à l'étranger aujourd'hui et dans le passé et il s'étonne du fait qu'on ne fait pas pareil dans un pays qui vient d'élire un président et indirectement un chef de gouvernement néophytes...
Je m'attendais à plus de réalisme et de force de proposition de la part d'un homme aussi expérimenté que lui.
MH
Il a raison
a posté le 01-04-2020 à 10:57
KS doit se retirer et laisser Fachkfachk monter au front. Il doit absolument s'occuper des plus démunis et présenter un plan d'action social d'urgence opérationnel et efficace de suite. Faire le mort est inadmissible et surtout très dangereux. '?a risque d'exploser à tout moment.