La Ligue Tunisienne pour la Défense des droits de l’Homme a rendu public un communiqué, vendredi 7 février 2020, mettant en garde contre l’implication de l’institution judiciaire dans les conflits politiciens, en référence à l’affaire du patron de la chaîne El Hiwar Ettounsi, Sami El Fehri.
La LTDH a souligné que l’élimination des adversaires à travers la violation de la loi, des procédures ainsi que du droit de défense, porte atteinte à la crédibilité de l’Etat. « Ce qui s’est passé les 29 et 30 janvier 2020, en refusant l’application de la décision de la Cour de Cassation relative à la libération de Sami El Fehri, tout en le maintenant séquestré illégalement à la prison d’El Mornaguia, et l’émission d’un nouveau mandat de dépôt avec une rapidité sans précédent dans l’histoire de la Tunisie, fait soulever des doutes et porte préjudice à l’autorité judiciaire ».
Le même communiqué considère que ces pratiques reviennent à une exploitation de l’appareil jucidiaire pour des règlements de compte politique et une mise au pas des médias.
La LTDH appelle le CSM ainsi que le ministre de la Justice à l’ouverture d’une enquête sérieuse pour révéler les péripéties de cette affaire.
S.H
En écrivant "ça" comme "ça", pour prouvez que vous êtes plus que des mongoliens !
Maxula.