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Accusé de diffamation, Badreddine Gammoudi comparaît devant la justice
20/05/2022 | 13:00
1 min
Accusé de diffamation, Badreddine Gammoudi comparaît devant la justice


Le député du mouvement Echaâb et président de la Commission parlementaire de la réforme administrative, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Badreddine Gammoudi, comparaît, vendredi 20 mai 2022, devant la justice tunisienne pour « diffamation » et « atteinte à l’image d’une entreprise »
 
Le parlementaire fait l’objet d’une plainte déposée par une entreprise spécialisée dans le recyclage des huiles usagées. 
 
 
Les poursuites ont été engagées contre le député après qu’il a adressé – dans le cadre de sa mission au sein de la Commission de lutte contre la corruption – une correspondance au ministère du Commerce s’interrogeant sur des suspicions de détournement de quantités d’huile d’olive par ladite entreprise.   
 
Revenant sur cette affaire, le mouvement Echâab a exprimé, dans un communiqué, son soutien à Badreddine Gammoudi, assurant que cette affaire « politique » avait été montée de toutes pièces. 
 
Le secrétaire général du parti, Zouhair Maghzaoui, a, de son côté, déclaré, dans la matinée de vendredi lors d’un passage dans la Matinale de Shems FM, « à présent, les corrompus sont en train de poursuivre ceux qui luttent contre la corruption ». 

 

N.J. 

20/05/2022 | 13:00
1 min
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Commentaires
Houcine
En effet.
a posté le 20-05-2022 à 16:31
L'ex-député, c'est sa situation, est poursuivi parce qu'il avait émis des réserves, posé question, ou émis des soupçons.
Etrange affaire.
Judiciariser, c'est ériger les juges en politiques et en décideurs de ce qui relève du droit des élus, c'est à dire le choix, la décision.
Pour cette "affaire", cela doit interroger.
Je précise que, s'agissant des menaces, des voies de fait, des violences, on a l'obligation morale et politique de référer à la justice lorsque le Parlement se montre complice, favorise ou utilise ces procédés, nonobstant l'absence du recours aux règles qui régissent le fonctionnement d'une telle instution.
Il ne faut pas jeter la confusion entre des délits qui relèvent de l'ordre public et le devoir des parlementaires de veiller, dans le cadre des commissions, à rechercher la vérité sur des pratiques illégales ou vues comme telles.
Ainsi, Judiciariser dans ce cas, c'est faire droit aux juges d'empiéter sur le législatif.
D' où il appert que cette histoire, je préfère la nommer ainsi et compte tenu de ce que j'en sais à travers l'article qui en fait le rapport, prend une tournure inadéquate et semble jouée par des considérants partisans.
Abel Chater
La magie qui se retourne toujours contre les charlatans sataniques, menteurs, bluffeurs et intrigants.
a posté le 20-05-2022 à 14:33
Un parti minuscule comme celui d'Echaâb, dont on a vu son volume populaire réel, pratiquement inexistant lors de sa dernière manifestation pro Kaïs Saïed du 8 mai passé. Ils nous jouent toujours aux grenouilles qui veulent se faire plus grosses que les sangliers des montagnes de Jendouba, se butent à leur volume réel de puces et de moustiques d'étangs.
Allah yomhil wèlè yohmil.