Et dieu Merci!
AZè Milli Tame3 Bill Lahem ouil Couscousi minè Essmè
Le candidat à la présidentielle, Abdelkarim Zbidi a été présent, ce jeudi 22 août 2019, sur le plateau de Myriam Belkadhi pour exposer son programme, ainsi que pour répondre à plusieurs interrogations autour de sa candidature à la magistrature suprême.
Abdelkarim Zbidi a commenté l’annonce faite, à peine quelques minutes avant son passage, par le chef du gouvernement, assurant qu’il est tout à fait normal de ne pas poursuivre sa fonction à la tête de l’Etat tout en étant candidat à la présidentielle. « Certes, cela n’est pas imposé par la loi, mais ça relève de l’éthique politique. D’ailleurs, les ministres candidats aux législatives doivent réagir de la sorte, et le chef du gouvernement aurait dû prendre cette décision bien avant ».
Quant à sa démission, Abdelkrim Zbidi a précisé qu’il l’a annoncée le jour du dépôt de sa candidature tout en affirmant qu’il poursuivra la gestion des affaires courantes le temps de trouver une solution pour le pourvoi de la vacance à son poste.
Il est revenu, également, sur les propos selon lesquels, il serait le candidat du parti Ennahdha ainsi que le soutien dont il bénéficie de la part de plusieurs partis politiques, « Je ne sais pas gazouiller et je ne suis pas un oiseau ! Plusieurs partis m’ont affiché leur soutien, ils sont les bienvenus, mais sans compter sur moi pour une contrepartie un autre jour. D’ailleurs, c’est pour cela que je suis indépendant et je le resterai. Si je suis élu, je serai le président de tous les Tunisiens ». Toutefois, il a indiqué que Lotfi Zitoun, dirigeant au sein du parti Ennahdha, est un ami personnel et que son soutien est une position personnelle qui ne reflète en aucun cas la position officielle de son parti.
Abdelkrim Zbidi s’est également penché sur la question des assassinats politiques et de l’organisation secrète d'Ennahdha assurant qu’il y a une relation entre les deux dossiers, « Cette affaire est entre les mains de la justice. Notre rôle est de faire le suivi et la veille à l’accélération de la clôture de ce dossier. On n’interfère dans le travail de la justice, ni dans les investigations. Ce dossier est important et les Tunisiens ont le droit de connaître la vérité. Contrairement à ce que disent certains, il s’agit d’une priorité, puisque les martyrs ne sont pas n’importe qui. Les Tunisiens ont le droit de connaitre qui a commis le crime et qui l’a commandité ».
M. Zbidi a indiqué qu’il avait affirmé une fois qu’il n’est pas un homme politique, « Si la politique est mensonge, diffamation et atteinte à la réputation d’autrui, je ne suis pas un politicien. Mais quand il s’agit de servir son pays, je suis un homme politique », assure –t-il en soulignant qu’il se présente à la magistrature suprême pour répondre à un devoir national.
Il est à noter que le passage médiatique du candidat Abdelkrim Zbidi était très attendu, ce soir, par plusieurs personnes qui ne le connaissent pas. Toutefois, son passage bien qu’assez correct sur le fond, a été marqué par quelques lenteur ponctuées de quelques hésitations. Un point rapidement saisi par ces détracteurs, mais qui n’a pas altéré la confiance de ses sympathisants qui se sont dit rassurés par « la prestation d’un homme sage, inspirant la confiance ».
S.H
Le candidat à la présidentielle, Abdelkarim Zbidi a été présent, ce jeudi 22 août 2019, sur le plateau de Myriam Belkadhi pour exposer son programme, ainsi que pour répondre à plusieurs interrogations autour de sa candidature à la magistrature suprême.
Abdelkarim Zbidi a commenté l’annonce faite, à peine quelques minutes avant son passage, par le chef du gouvernement, assurant qu’il est tout à fait normal de ne pas poursuivre sa fonction à la tête de l’Etat tout en étant candidat à la présidentielle. « Certes, cela n’est pas imposé par la loi, mais ça relève de l’éthique politique. D’ailleurs, les ministres candidats aux législatives doivent réagir de la sorte, et le chef du gouvernement aurait dû prendre cette décision bien avant ».
Quant à sa démission, Abdelkrim Zbidi a précisé qu’il l’a annoncée le jour du dépôt de sa candidature tout en affirmant qu’il poursuivra la gestion des affaires courantes le temps de trouver une solution pour le pourvoi de la vacance à son poste.
Il est revenu, également, sur les propos selon lesquels, il serait le candidat du parti Ennahdha ainsi que le soutien dont il bénéficie de la part de plusieurs partis politiques, « Je ne sais pas gazouiller et je ne suis pas un oiseau ! Plusieurs partis m’ont affiché leur soutien, ils sont les bienvenus, mais sans compter sur moi pour une contrepartie un autre jour. D’ailleurs, c’est pour cela que je suis indépendant et je le resterai. Si je suis élu, je serai le président de tous les Tunisiens ». Toutefois, il a indiqué que Lotfi Zitoun, dirigeant au sein du parti Ennahdha, est un ami personnel et que son soutien est une position personnelle qui ne reflète en aucun cas la position officielle de son parti.
Abdelkrim Zbidi s’est également penché sur la question des assassinats politiques et de l’organisation secrète d'Ennahdha assurant qu’il y a une relation entre les deux dossiers, « Cette affaire est entre les mains de la justice. Notre rôle est de faire le suivi et la veille à l’accélération de la clôture de ce dossier. On n’interfère dans le travail de la justice, ni dans les investigations. Ce dossier est important et les Tunisiens ont le droit de connaître la vérité. Contrairement à ce que disent certains, il s’agit d’une priorité, puisque les martyrs ne sont pas n’importe qui. Les Tunisiens ont le droit de connaitre qui a commis le crime et qui l’a commandité ».
M. Zbidi a indiqué qu’il avait affirmé une fois qu’il n’est pas un homme politique, « Si la politique est mensonge, diffamation et atteinte à la réputation d’autrui, je ne suis pas un politicien. Mais quand il s’agit de servir son pays, je suis un homme politique », assure –t-il en soulignant qu’il se présente à la magistrature suprême pour répondre à un devoir national.
Il est à noter que le passage médiatique du candidat Abdelkrim Zbidi était très attendu, ce soir, par plusieurs personnes qui ne le connaissent pas. Toutefois, son passage bien qu’assez correct sur le fond, a été marqué par quelques lenteur ponctuées de quelques hésitations. Un point rapidement saisi par ces détracteurs, mais qui n’a pas altéré la confiance de ses sympathisants qui se sont dit rassurés par « la prestation d’un homme sage, inspirant la confiance ».
S.H