Le président du conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, Abdelkarim Harouni a indiqué, ce dimanche 16 février 2020, dans l’émission 7/7 sur les ondes d’Express Fm, qu’Elyes Fakhfakh n’était pas surpris par la décision d’Ennahdha de ne pas lui accorder sa confiance.
« Rached Ghannouchi lui a fait part de l’attachement du mouvement à un gouvernement d’union nationale, mais il campé sur ses positions. Il a, même, reporté son rendez-vous avec le président de la République pour attendre la décision du mouvement Ennahdha », indique Abdelkarim Harouni. Il a ajouté qu’il est inadmissible qu’Elyes Fakhfakh présente la composition de son équipe alors qu'Ennahdha a annoncé le retrait de ses candidats. « S’il tenait aux négociations, il aurait pu nous contacter et reporter cette annonce, mais il a préféré foncer et annoncer une équipe, qui n’est même pas un gouvernement ».
D’autre part, il a affirmé que le président Saïed est celui de tous les Tunisiens, outre son statut de juriste. « Nous veillons à former un gouvernement dans un cadre constitutionnel, mais malheureusement, nous n’avons pas de Cour Constitutionnelle. Et avec le gouvernement Fakhfakh ou Abbou, nous ne sommes pas prêts de l’avoir ».
M. Harouni est, également, revenu sur les différentes positions de Mohamed Abbou et d’Attayar, estimant que ce dernier a fait chanter Ennahdha. « Ennahdha lui a proposé plus de portefeuilles qu’Elyes Fakhfakh… Il veut être juge et partie en même temps. Nous n’oublions pas qu’il a fabriqué un dossier pour Rafik Abdessalem ».
Il a ajouté que Mohamed Abbou est en train d’accuser tout le monde de corruption, et ne fait qu’entraver le processus de la transition en Tunisie à travers son attitude.
S.H
En effet, rappelons nous que lors du vote pour la désignation du président de l'assemblée du peuple, le parti kalb tounes a voté pour mon Ghannouchi.
Donc, c'était le deal " donnant- donnant ".
D'autres parts, si Ennahdha insiste pour un gouvernement d'unité nationale en incluant le parti de monsieur Karoui c'est tout simplement pour contrôler l'assemblée avec l'appui d'autres parti notamment el Karama.
Par conséquent, la position d'Ennahda est claire et je ne crois que ce parti puisse changer d'un iota sa position.
Donc, si les positions des différents protagonistes ne bougent pas, c'est du temps gâché et une voie sans issue qui va perdurer.
Maintenant, il est clair, si le candidat à la primature ne change pas de trajectoire, il doit hélas déposer les armes.
Il n'y a pas trente-six solutions pour sortir de cet imbroglio.
De son côté, le président doit réviser sa feuille de route en cessant de jouer l'innocent petit renard.
Attention le feu commence à embraser la maison Tunisie !!!