Le vice-président de la Commission des finances à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Abdeljalil Heni, est intervenu lundi 4 novembre 2024 sur les ondes d'Express FM au sujet du projet de la balance économique élaboré par le ministère de l'Économie et de la Planification.
M. Heni a d'abord déclaré qu'une commission composée à parité entre l'ARP et le Conseil national des régions et des districts s'est réunie avec le ministre de l'Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, qui a présenté un constat global de la situation économique à l'échelle internationale. Ce bilan évoque une augmentation des taux de croissance et une baisse de l'inflation dans plusieurs pays.
« En Tunisie, l'inflation a diminué, mais les taux de croissance n'ont pas augmenté », a affirmé l'invité de Wassim Ben Larbi en précisant que les autorités espèrent atteindre un taux de croissance de 1,3% au moment de la clôture de l'exercice fiscal de l'année 2024. Il est à rappeler que la loi de finances 2024 avait prévu un taux de croissance de 2,1 %.
En ce qui concerne les raisons derrière la non-réalisation des attentes populaires et des prévisions incluses dans la loi de finances 2024, Abdeljalil Heni a expliqué que ce sont les mêmes problèmes qui freinent l'économie nationale, notamment la suspension des grands projets, l'inflation mondiale, les conflits dans diverses régions du monde et la faiblesse des financements privés pour les jeunes entrepreneurs.
« L'économie tunisienne est passée de la phase de résistance à celle de la reprise », a déclaré M. Heni en appelant à l'accélération des grands projets suspendus.
Il a également évoqué une évolution des politiques sectorielles, qui ont fait l'objet de plusieurs dispositions dans le projet de la loi de finances 2025, notamment dans le secteur agricole, qui présente une croissance de 7 % à la fin du 3e trimestre de 2024, et dans le secteur des services, en particulier les hôtels et cafés.
L'invité de l'émission « Expresso » a également affirmé que la loi de finances 2025 soutiendra l'économie verte et que la diplomatie économique sera active, notamment dans le secteur des énergies renouvelables, en déclarant : « Nous sommes sur la voie de l'abolition du système des licences, et 33 cahiers des charges ont été élaborés ». Il a ajouté que les activités relatives à la sûreté nationale resteront soumises à des licences.
M. Heni a également affirmé que le ministère de l'Économie et de la Planification a déjà entamé le projet de développement 2026-2030 en posant les premières bases.
Quant aux députés, et selon Abdeljalil Heni, ils ont exprimé leur insatisfaction face au taux de croissance, malgré l'augmentation permanente de la pression fiscale, appelant ainsi à une justice fiscale, car les sociétés, selon eux, sont taxées à 15 %, contre 26 % pour l’IRPP (Impôt sur le revenu des personnes physiques).
Quant à la ministre des Finances, Sihem Nemsia, elle a demandé d'élargir la base des prélèvements fiscaux sans recourir à de nouvelles taxes, selon M. Heni, qui a également mentionné l'existence d'un projet de loi prévoyant une augmentation des peines de prison pour les infractions relatives à la contrebande et aux activités économiques parallèles.
H.K
mais ds le porjet de loi 2025 on aura pour les societes :
-10% societe agricole , artisanat , enfance personne agees
-15% pour ca inferieur a 5 millions de dinars ( millimes ou dinars lol )
-20% ca en 5 et 20 m dinars
-25% Ca sup a 20M
-35% telecom , recouvrement de creances , hydrocarbure , grande surface , autmobile et franchise
-40% banque assurance
pour les personnes physique :
-40% pour ceux qui gagnent + de 1000 USD or euro par mois .
moins pour ceux qui gagnent moins
En gros , si vous faites de l argent n allez pas en tunisie