Les réseaux sociaux se sont réveillés en effervescence ce matin du lundi 10 mai 2021 pour parler du dîner de rupture du jeûne ayant réuni, hier, le chef du gouvernement Hichem Mechichi à des journalistes et patrons de presse.
Comme de coutume sur ces réseaux sociaux, on ne rate pas l’occasion pour injurier, insulter et salir l’honneur. A les entendre, les journalistes invités vont commencer une campagne de propagande au profit du chef du gouvernement à qui ils ont vendu leur âme.
Il y a bel et bien eu un dîner offert par Hichem Mechichi à quinze journalistes dont quatre patrons de médias, qui sont également journalistes. Business News était présent au dîner qui a eu lieu jeudi dernier et non hier. La rencontre était en off et la déontologie nous interdit d’en parler à nos lecteurs. N’eut-ce été la polémique et les accusations infâmantes, nous n’en aurions pas parlé.
Pourquoi ? Parce que ce genre de rencontres entre des dirigeants politiques et des journalistes se font tous les jours. Elles nous permettent d’avoir une information crédible, à la source, d’enrichir notre background, de comprendre certains dessous. Grâce à cela, nous pouvons présenter à nos lecteurs une information juste et une bonne analyse. C’est là notre devoir et c’est là le devoir de tout journaliste politique.
La pratique n’a rien d’exclusif ou de nouveau. Dans toutes les démocraties du monde, il existe des rencontres en off entre les dirigeants politiques, jusqu’au sommet de l’Etat, et les journalistes. L’hebdomadaire français le Canard Enchainé est rempli, chaque semaine, d’informations croustillantes, toutes données en off.
Tout le « off » ne se dit pas, certes, mais certaines informations en off doivent être données. Des exemples de chez nous ? Business News a publié il y a deux jours des informations exclusives sur la visite de Rached Ghannouchi au Qatar. Comment a-t-on pu obtenir ces informations, si nous n’avions pas des sources haut placées et des rencontres en off avec elles ? Nous avions tous les détails, mais certains de ces détails ne sont pas publiables, car ils pourraient trahir notre source ou bien ils n’ajoutent pas grand-chose au lecteur, comme par exemple les personnes qui ont accompagné le président d’Ennahdha.
La vérité est que cette polémique met à nu la cuisine interne des médias. Certains crient au scandale, de bonne foi, ignorant tout simplement, comment les informations sont collectées par les journalistes et comment fonctionnent les médias et la communication politique dans les démocraties.
D’autres le font, par mauvaise foi, juste parce qu’ils ne figurent pas parmi les 15 présents ou bien parce qu’ils cherchent à marquer des points politiques.
Il faut être stupide pour croire qu’on peut acheter des gens comme Zyed Krichen, Néji Zaïri ou Noureddine Boutar avec un dîner.
Ce qu’on peut dire à nos lecteurs, c’est que Business News et ses journalistes continueront à fréquenter ministres et présidents et tout ce qui compte dans le pays et dans le monde, pour leur ramener une information fraîche et sérieuse, crédible et persuasive, utile et enrichissante.
Notre ligne éditoriale ne changera pas de sitôt et quels que soient les noms des gouvernants, nous continuerons à défendre une Tunisie républicaine, laïque, libérale et respectueuse de la Justice, des droits et des libertés.
Moncef Marzouki est parti, Béji Caïd Essebsi est décédé, Kaïs Saïed partira, tout comme partiront Hichem Mechichi et ses successeurs.
Eux sont partis et Business News est resté… On ne saurait donc nouer notre sort avec quelqu’un qu’on sait partant d’avance.
Notre capital c’est notre lectorat et il le restera.
La Rédaction
C'est déplorable qu'à chaque occasion un énergumène s'infiltre dans le forum pour nous déballer des absurdités de tout genre !
Je n'ai aucune envie d'être désagréable et de faire rabaisser le niveau du débat mais il y'en a qui vous obligent à répliquer.
Nous n'avons besoin de recevoir des leçons de démocratie ou de révolution de personne et surtout pas de ceux qui se présentent comme les maîtres du monde, je l'ai signalé auparavant, il vaudrait mieux s'occuper de son cul, pour éviter de s'exposer à d'autres brossages métalliques beaucoup plus profonds.
Si le message n'est pas assez clair faîtes moi signe le super c...
Il fut un temps, quand l'orgueil et la fierté étaient monnaie courante, où manger à tous les râteliers était synonyme de profiteur.
De nos jours, dans notre chlékistan jalousé par toutes les nations de la planète, cette attitude flagrante de parvenu, est un signe incontestable de réussite sociale.
Ainsi va le blédistan !!!
Salutations
Et ce traître, il a bien appris sa leçon de son maître le voyou cheikh ... c'est son style d'accaparer la confiance des autres... plutôt la confiance des autres traîtres...
Miskina Tounis, elle n'est entourée après soit disant « révolution » que de la majorité des traîtres.... Mechichi est leur élève doué....
Vous avez gaffé BN en suivant le boycott du SNJT envers Moussi , dont le motif était plus que douteux et dont la solidarité était fort mal placée! Heureusement que cela n'a pas démonté Abir et que tous les journaux n'ont pas suivi!
Vous avez été bien tiède lors de l'agression de Makhlouf et l'entourloupe de Bouallègue concernant le sit in rue Kheireddine Pacha! Vous n'y avez pas plus condamné la force excessive de la police!
Les exemples sont multiples je ne vais pas tous les reprendre ici
Quand vos lecteurs, et j'en fais partie depuis plus de 10 ans, qui vous ont soutenus lorsque vous étiez agressé (Mme Ben Sedrine doit vous rappeler quelques souvenirs), ont commencé à vous quitter ces derniers temps ou ont dénoncé certains de vos journalistes, vous avez commencé à vous reprendre et a comprendre que la vague de fond protestataire est importante, d'ailleurs votre lectorat s'en est bien modifié!
Aujourd'hui vous venez brosser vos lecteurs dans le sens du poil mais que vous le vouliez ou non ce diner était une erreur et restera une tache sur vos pages
Oui Mechichi vous a invités, probablement sur conseil de ghariani, l'Iznogoud d'une vielle canaille et vous êtes tombé dans le piège à pieds joints! Mechichi et le gourou vous remerciaient-ils par là du boycott de Abir que vous avez gaillardement tourné en ridicule avec son casque et son gilet pare-balle?
Le timing était quand même curieux; un tel diner et les invitations se programment! Blome par sa visite au siège du PDL est, semble-t'il venu "casser les plans" des commanditaires de ce dîner et les résultats escomptés!
Ce qui est sur c'est que Blome y a rajouté une bonne dose de piquant!
De tout cela je ne veux retenir que votre promesse "nous continuerons à défendre une Tunisie républicaine, laïque, libérale et respectueuse de la Justice, des droits et des libertés" et vous redonner quelques crédits tout en vous gardant bien à l'?il, avant, comme le FMI, de vous couper définitivement les "vivres"
Alors maintenant y-a les pseudos révolutionnaires ,qui ne comprennent pas que les journalistes se doivent de rencontrer TOU(S) le monde ,ils vous reprochent même ce que vous avez mangé !!!
Les C ....de pseudos démocrates qui sont SECTAIRES !!!! et ça ose se prétendre modernistes !!!
Qui sont incapables de comprendre qu'il faut DU DIALOGUE surtout quand il y-a conflit !!!
Non chez les fous , il ne peut y-avoir que la guerre !!!
Vous savez quoi ? ,Méchichi est la derniere chance pour ce pays de tarés !!!!
S'il ne réussi pas ,laissez tomber et donnez le pouvoir a ce machin qui leur a vendu du vent !!!
Et je vous jure ,qu'ils pleureront et Ben Ali et les Islamistes !!!
PS je ne suis pas sur les réseaux sociaux ,je ne savais meme pas que vous avez eu une rencontre avec le chef du gouvernement ,par contre j'aurais aimé avoir votre avis sur Méchichi !!
Mais non, y-a des connards ,ou chacun vient avec sa besace de lamentations !!!
Pays de cons !!!! et ce ne sont pas les islamistes les pires !!!
Je garde ma question pour moi !!!
Et ça ose défendre l'indéfendable!
Combien vous êtes payée?
Dans les démocraties saines on ne harcèle pas les médias et les agressions sont punis par la loi, la démocratie protège la presse libre.
C'est justement par souci de solidarité que je réagi et je suis consterné et ça me fait mal de constater que vous partagez une table de dîner avec un traître qui a donné les ordres pour mettre à genoux les médias.
Toutes les excuses du monde, les prétextes ne valent rien !
Vous êtes d'habitude rigoureux et tranchant concernant les prinçipes et là permettez-moi de vous le signaler : c'est une trahison !
Oui à votre place j'aurais décliné l'invitation par respect aux principes, par respect à vos confrères agressés, malmenés sous les ordres de ce traître, par respect à la majorité de vos lecteurs si bien sûr nous sommes pris en considération.
Le " Off " et ses dérivés ne constituent aucunement un échappatoire , ni une raison valable.
Oui Mr Bahloul, je suis profondément déçu, chagriné même, B.N constitue pour nous un espace libre et unique et un outil fort de combat contre l'hégémonie de l'obscurantisme, la lâcheté, la traîtrise, la tyrannie et la corruption.
J'ose vous demander, ne pas vous laisser avoir par les minables tentations de le livrer aux pâturages des vendus affamés, aux vampires politiques, qui sont assoiffés de pouvoir.
Vous pouvez prétendre le contraire mais après ce dîner, vous avez tout à perdre permettant à Mechichi de marquer un gros point.
Désolé d'insister, vous avez gaffé, le moment est d'ailleurs très mal choisi, ce dîner ce n'était pas l'idée de Mechichi, bête comme il est, c'était l'idée de son conseillé, et c'était pas inocent, vous aurez dû vous en rendre compte.
DOMMAGE !
Il vous manque beaucoup d'infos et lez noms que vous citer ne sont pas aussi clean que vous pourriez le croire En Tunisie Malheureusement le métier de journaliste n'est pas suffisamment compris par tous et beaucoup (de journalistes) se font du fric sur en copinage en disant du bien ou du mal etc... Nous avons encore de longues années avant d'être vraiment dans une vraie démocratie.
bonne continuation MR Bahloul
Vous êtes donc expert en démocratie puisque vous avez l'air de bien connaître les moeurs et coutumes des journalistes dans ce système politique.
Par contre vous enoncez de fausses explications.
Les journalistes du canard enchaîné ne dinent pas avec les premiers ministres français.
Ils ont des sources oui mais pas celles que vous avancez.
En France ça s'appelle des connivences de diner avec des politiques de premier plan et c'est plutôt dénoncé par des journaux comme le canard ou mediapart et non l'inverse.
La République des copains et des coquins n'est ce pas ?
Par ailleurs pas mal de journalistes sous tous les cieux font partie du système politico médiatique et si on vous suit en Tunisie ça ne peut pas exister.
Vous balancer 3 noms et alors ?
Comment monsieur MECHICHI a choisi ? Ou ses sbires ?
Son conseiller communication a mangé a tous les râteliers à commencer par ce grand democrate qu'était ZOUARI.
Arretez de défendre l'indefendable.
Le même Mediapart qui ne s'embarrasse pas de toucher l'argent public des subventions tout en volant le fisc. Il a même été condamné pour ça.
Il faut arrêter ce complexe d'infériorité par rapport aux français.
Je suis un fidèle lecteur de business news et je trouve cet article intéressant et à l'honneur du journal. Un journal qui nous informe gratuitement tous les jours et reste le meilleur de la place et un des derniers remparts contre l'islamisme.
Je trouve normal que ses journalistes fréquentent des ministres et c'est même une bonne chose, car on voit au quotidien leurs efforts
L'article parle de Mechichi et donc de son équivalent français soit le 1 er ministre.
Non Jean Castex n'invite pas les journalistes à dîner avec lui.
Le canard est un journal qui refuse la pub pour ne pas dépendre du patronnat.
Mediapart vit avec les abonnements sur son site.
La bataille menée par ce journal etait l'égalité des taux de Tva entre la presse ecrite et la presse électronique et mediapart a gagné.
Il ne s'agit pas de vol de fisc.
Il faut s'informer avant d'écrire des âneries.
Quant au complexe vis à vis de la France vousme faites rire car c'est vraiment fallacieux.
En quoi la réalité devient complexe ?
Quant à l'islamisme dont vous parler, je n'ai pas attendu un journal ou un pour le combattre tous les jours.
Vous êtes bien naïf cher monsieur