Mais le plus inquiétant c'est que nous avons un président (en fin de mandat ) qui, aux yeux du peuple, s'enferme sur lui même pour "x" raisons, laissant planter le doute sur sa réelle capacité à assumer les quelques prérogatives que lui attribue la constitution.
En effet, par son absence et son silence incompris par le citoyen il se permet de "violer" cette constitution, qu'on le veuille ou non, qui constitue pour la première fois de notre histoire collective, le socle inespéré de notre jeune démocratie.
En politique, le silence tue vulgairement non pas le peuple mais " une populace " d'emblée prisonnière d'un régime despote instauré et imposé de force depuis 1956.
Aussi, ce genre de comportement irresponsable mène inéluctablement à une sorte de suicide inconscient d'une élite toujours à la recherche de vraies repères.
D'ailleurs, une large frange de nos politiciens encore dans le circuit était le serviteur assidu de ce régime "présidentiel" qui s'est avéré funeste.
Refuser la promulgation des amendements d'une loi historique, appelée à nous débarrasser des démons d'une dictature dévastatrice, c'est se mettre en faute professionnelle voire s'opposer volontairement et sciemment à la volonté du peuple.
Je rappelle que ces amendements ont été votés par les représentations du peuple (ARP) en juin 2019 et le fameux "timing" pointé par certains opportunistes et/ou certains anciens privilégié d'une autre époque, est un faux prétexte.
On ne peut espérer bâtir un processus démocratique en usant d'une dose d'hypocrisie et de calculs mesquins.
Enfin, je rappelle à ce président, "contre-révolutionnaire" élu par défaut, que le peuple a choisi, par le .biais de ces représentants, un nouveau régime non présidentiel pour se débarrasser définitivement d'un ancien ordre interne établi où un roi sans trône se permet obstinément à pisser à volonté sur un peuple où une majorité silencieuse s'est fait piégée, désabusée, usée et prise en otage des décennies durant.
En un mot, quand on tient à servir honnêtement le peuple on doit forcément et obligatoirement se plier à la volonté de ce dernier, dans le cas contraire on doit quitter le palais par la grande porte...c'est pour moi le seul salut de tout homme politiquement correct qui souhaite vraiment s'inscrire au sein du répertoire doré de la nation.