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Chroniques
Un poète à Carthage, un poète à La Mornaguia
Par Nizar Bahloul
27/07/2020 | 15:59
6 min
Un poète à Carthage, un poète à La Mornaguia

 

On craignait cette option, mais on n’y croyait pas trop, mais finalement c’était celle-là qu’a choisie Kaïs Saïed, l’option de ne choisir aucune des options suggérées par les partis. Pour un coup de maître c’en est un ! Les partis ont proposé des noms pour la présidence du gouvernement parmi lesquels le président de la République « devait » choisir. C’était sans compter l’entêtement et le peu de respect que porte le président à ces partis et le peu de confiance qu’il a en les noms proposés. Aucun parti, aucun analyste politique n’a vu Hichem Mechichi venir.

C’est quand même extraordinaire ce qui s’est passé ce 25 juillet 2020. La journée a commencé par un message presque subliminal du président quand il est allé se recueillir sur les tombes des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ainsi que sur celles de Salah Ben Youssef et Béji Caïd Essebsi. Beaucoup y voyaient comme un message sur la résolution de l’enquête autour de l’assassinat des deux martyrs. L’après-midi, la tradition voulait que le président de la République assiste à la réception du 25-Juillet organisée à l’assemblée (Business News en a été écarté cette année). Kaïs Saïed a décliné l’invitation comme s’il ne voulait pas s’afficher avec le parti qui lui a envoyé des mercenaires l’injurier à Paris. Enfin, la fin de journée fut bien remplie de suspens et on a été bien servis avec le nom de Hichem Mechichi. Un nom atterri de nulle part, personne ne voyait l’énarque ministre de l’Intérieur occuper le portefeuille de la Kasbah. Pourtant, on a des antécédents en la matière. Ça commence avec Zine El Abidine Ben Ali en 1986, puis Ali Laârayedh en 2013 et enfin Habib Essid en 2015. Le choix est cette fois cynique, car aucun, ou presque, des partis à qui on a demandé leur avis officiellement et conformément à la constitution, n’a suggéré son nom. Comment alors expliquer cette lecture alambiquée de la Constitution de la part du président de la République ? Comment expliquer qu’il jette à la poubelle les propositions des partis ? Tous les partis !

 

Pour répondre à cette question, il faudrait revenir en arrière et poser une autre question.

Les partis qui ont émis des propositions étaient d’accord sur certains noms. Ceux de Khayam Turki, Fadhel Abdelkefi et Hakim Ben Hamouda étaient cités par presque tout le monde. Si le choix de MM. Abdelkefi et Ben Hamouda peut trouver des explications, eux qui n’ont jamais vraiment quitté la scène politico-médiatique, il en est autrement pour Khayam Turki. D’où est venu ce nom ? Qui l’a soufflé en premier à tous les partis ? Comment se fait-il que des partis souvent en désaccord soient, soudain, d’accord autour d’un nom qui a totalement disparu de la scène depuis 2011 ?

N’y a-t-il pas comme un marionnettiste derrière les rideaux qui a soufflé ce nom de Khayam Turki aux partis, qui s’est fait obéir par ces partis et qui voulait forcer un peu la main du président ? S’il y en a un, le président le sait et il a sciemment « désobéi ». Auquel cas, chapeau. S’il y en a un et que le président ne sait pas qui il est, il a sciemment refusé qu’on lui force la main. Auquel cas, chapeau bas. Et qu’on ne dise surtout pas au président de la République qu’il n’y a pas de marionnettiste, car il n’est pas naïf, il n’est pas sans ignorer que la coïncidence n’existe pas en politique et qu’il est impossible que les partis se soient tous mis d’accord, par hasard, sur le nom de M. Turki, inconnu au bataillon, et ceux de Abdelkefi et Ben Hamouda qu’il a rejeté il y a quelques mois. « Non, vous n’allez pas me forcer la main ; non, vous n’allez pas mettre quelqu’un issu du monde des affaires pour vous aider dans vos business sur le dos de l’Etat », semble dire Kaïs Saïed. Cerise sur le gâteau, le monsieur choisi est originaire du nord-ouest, région rarement représentée dans les gouvernements et jamais représentée à la Kasbah dans l’Histoire.

Cette gifle à tous les partis  était de la pure poésie ce 25 juillet au soir. Last but not least, il clôture sa journée par un dernier avertissement : « Je respecte la légalité et la constitution, mais cette légalité n’est pas inscrite dans le marbre, il va falloir la changer, car il y va de l’intérêt du peuple. » Fin du couplet.

 

Ce qui va se passer ensuite ? Les partis humiliés vont avaler le poison en silence, ils vont approuver le choix de Mechichi et il y a des chances qu’ils s’en sortent vivants. Humiliés, mais vivants.

Ou bien, s'ils décident de refuser l’humiliation, ils voteront contre Mechichi et ils seront morts si le président de la République décide de dissoudre l’assemblée. Si jamais on redistribue les cartes, il n’y aura pas de doute, Qalb Tounes, Tahya Tounes, Echaâb et une partie d’Al Karama et d’Ennahdha vont être écrasés par Abir Moussi. En bref, le président de la République ne laisse aucun choix aux partis, ils vont devoir accepter son diktat, annonciateur de ce à quoi ressemblera notre future IIIe République. Ils ont voulu jouer au plus malin, lui forcer la main et lui dicter un choix, c’est radicalement l’inverse qui est en train de se passer sous nos yeux. On est loin, bien loin, de la caricature d’El Ikhchidi et du président tartourisé mal conseillé, qui ne sait pas quoi faire et avec qui faire.

 

La fête de la République 2020, notre ami et confrère Taoufik Ben Brik l’a passée en prison. Taoufik Ben Brik est un poète, écrivain, journaliste. Un iconoclaste par excellence qui navigue dans des eaux différentes du commun des mortels. Il a été condamné parce qu’il s’en est pris aux magistrats en septembre dernier. Deux ans de prison par contumace, transformés en un an avec exécution immédiate vendredi dernier. Il lui faudra attendre l’appel pour espérer une remise de peine. Ce ne sera théoriquement pas avant septembre-octobre.

Cette condamnation est triste parce que, dans un pays qui se respecte, la place des poètes et des créateurs n’est pas la prison. Les juges ont estimé que ce qu’a fait Taoufik Ben Brik n’est pas de la poésie, n’est pas de la création, n’est pas de la liberté d’expression. Ils prennent pour témoin l’avis négatif de la Haica, gendarme tunisien de l’audiovisuel. L’avis du SNJT (syndicat des journalistes) est différent, mais passons. La Haica n’a jamais dit que Taoufik Ben Brik doit aller en prison. Il s’en est pris aux magistrats, ce qu’il a dit contre eux est violent, mais il ne mérite pas une peine privative de liberté. Au pire, une grosse amende, une très grosse amende. C’est comme cela que la justice des pays développés punit les iconoclastes et les poètes qui exagèrent et se croient au dessus du commun des mortels. Mettre un poète en prison pour une œuvre qui déplait aux juges est un précédent dangereux, surtout dans une démocratie fragile comme la nôtre. Ce sera la porte ouverte à une multitude de procès contre tous les créateurs (poètes, artistes, journalistes, écrivains) qui osent contredire l’establishment. Ceci de un.

De deux, les juges ayant condamné Taoufik Ben Brik jeudi ont oublié ou ont feint d’oublier le contexte dans lequel le condamné s’est emporté contre eux. On était en pleine période électorale et la justice a maintenu, en prison, le candidat finaliste à la présidentielle. La même justice (la cour de cassation) a estimé que le maintien en prison de ce candidat finaliste était un déni de justice. Ce qu’a fait Taoufik Ben Brik, c’était de dire la même chose que la cour de cassation, mais en termes désobligeants, plus crus, à sa manière de poète. Messieurs les juges, condamnez Taoufik Ben Brik si vous voulez, condamnez-nous tous, si vous estimez que la forme de notre propos est désobligeante, mais cette condamnation ne saurait en aucun cas être privative de liberté, car c’est la pensée que vous condamnez et non les actes. Sachez le enfin, condamnez autant que vous voulez, vous ne nous enlèverez pas notre liberté de penser.

Par Nizar Bahloul
27/07/2020 | 15:59
6 min
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Commentaires
Lolo69
A @ mr n.b
a posté le 28-07-2020 à 13:30
Merci pour vos articles je me régale un tel niveau d écriture m impressionne toujours
Bref comme vous le dites notre chère président ta aucune leçon de recevoir de personnes et encore moins ces collaborateurs de politiciens qui pensent tout savoir et tout en résoudre en un coup de baguette magique ( en France on appelle sa des baratineurs ) bref il a été élu haut la main par le peuple normalement toutes les grosses décisions lui reviennent point à la ligne on va me dire ces la constitution il n'a pas de dérogé à ces prérogatives tout le blabla politicards
Notre chère président n est pas né de la dernière pluie comme il a dit il voit et il entend tout .ainsi faites la démocratie il y aura toujours des heureux et des grands malheureux.
Ceux qui veulent la déstabilisation du pays savent qu'aujourd'hui ont trouvé une montagne en face d eux
Vive la démocratie vive la Tunisie
Che
Une amicale remarque et une grande admiration
a posté le 28-07-2020 à 12:20
, " car il n'est pas naïf, il n'est pas sans ignorer que la coïncidence n'existe pas en politique "
Cher Nizar, vous êtes l'un des très rares journalistes qui écrivent un excellent français.
Je vous lis toujours avec profit et plaisir.
Je vous lis avec beaucoup d'attention.
La preuve c'est que j'ai découvert une erreur dans votre texte dont je suis certain que ce n'est qu'une faute d'inattention.
Il n'est pas sans ignorer = il ignore.
A mon avis il faudrait : il n'est pas sans SAVOIR.
takilas
Les khwanjias se reunissent continuellement ( que dargent dépensé !) pour manigancer.
a posté le 28-07-2020 à 12:02
Ils manigancent pout garder leur statut de milliardaires et de bandits qui commandent à leur guise.
The Mirror
Un Poète à Carthage, un Poète à la Mornaguia et une Crapule au Bardo
a posté le 28-07-2020 à 11:34
Nizar Bahloul m'excuserait d'être inspiré de son titre pour écrire le mien.
En outre, je prendrais la liberté d'émettre mes deux souhaits d'Aïd al-Adha:

- Primo: je souhaite que le poète de Carthage intervienne pour libérer le poète de la Mornaguia,
- Secundo: je souhaite que les députés du Bardo se serrent les coudes jeudi prochain, pour libérer le Parlement de la crapule Guanouchi.
chou
Et Makhlouf ?
a posté le 28-07-2020 à 10:56
ces juges n'ont pas eu le courage ni le culot de condamner Seif Eddine Makhlouf le terroriste qui les a tous insulté au vu de tout le monde ? ils ont peur de lui ?
de quelle indépendance de justice vous parlez ? les juges eux mêmes ne sont pas intègres et ne veulent pas être indépendants !! pauvres cons , ils resteront toujours des corrompus .
Watani Laziz
L essentiel de votre pensee..on en est convaincu
a posté le 28-07-2020 à 07:25
Dans votre derniere phrase ,vous avez oublie d ajouter l essentiel de votre pensee en vous adressons aux juges....je cite:
" Sachez le enfin, condamnez autant que vous voulez, vous ne nous enlèverez pas notre liberté de penser et de MANIPULER L OPINION PUBLIQUE."
GZ
'?chec et mat
a posté le 28-07-2020 à 02:24
Coup de maître en effet et camouflet cinglant à celui qui se disait sans rire " président de tous les Tunisiens ", en toute modestie . Le faiseur de roi habitué à tirer les ficelles s'en tire encore à bon compte . Une dissolution de l' ARP- Altercations , Rixes et Pugilat - l'aurait probablement renvoyé droit à Monplaisir , une main devant , l'autre derrière . Espérons que nous n'aurons pas à le regretter . Beaucoup font le dos rond et se bousculent pour proposer leur service de mère maquerelle sans oublier de s'inscrire pour émarger au budget .
Je fais le rêve que les ministères régaliens échappent définitivement à ces scélérats , que celui de la justice notamment soit assaini , dératisé .
J'ai fait le décompte des mots contenus dans la phrase pour laquelle T.B. Brilk a été emprisonné, telle que rapporté e par votre confrère de Kapitalis.
Douze mots et deux signes . Soit un mois environ par mot . Le moins qu'on puisse dire est que ces messieurs n'y vont pas du dos de la louche . 365 jours et autant de nuits , c'est cher , très cher . J'ai beau chercher , je n'y vois aucun outrage à magistrat .Tout le monde connaît l'histoire de cet enragé apprenti terroriste , défenseur des violeurs d'enfants qui a publiquement défié un magistrat mais que la justice de Bhiri complaisante laisse semer le désordre et l'anarchie à l'ARP , regarde ailleurs et fait mine d'oublier d'en demander la levée de l'immunité.
Le 14 juillet on décidé d'embastiller Amna Chargui , le 24 T.B. Brik . Ainsi va persiste et signe la justice de Bhiri.
A.
@Abir: KS est un personnage énigmatique mais il remonte le morale des tunisiens
a posté le 28-07-2020 à 00:18
KS est un soulagement pour les tunisiens. Peu importe ses qualités de président c'est le seul personnage qui a tenu tête à la veuve noire et de quelle manière... Il leur gifle leur gourou, il les humilié, il les ignore avec un sang froid terrible. Juste en faisant cela il a gagné l estime de beaucoup. KS a compris qu'il ne faut pas entré dans le jeux des partis. Il a compris qu'il ne faut pas qu' il forme un parti comme Nidaa de BCE. Il a compris que les kwenjya sont des traîtres. Il apprend et je pense qu'il comprend le jeu. Ennakba commence à voir le danger et commence à voir un personnage à la Saddam Hussein qui est en train de voir le jour. Ils ont peur mais face à un personnage de 70 pourcent ils risquent gros. Je pense que le prochain président(e) de l'ARP sera Abir. '? mon avis elle s'entendre avec KS. Il va y avoir des éclair entre eux mais les 2 ont des caractères forts
Alya
Mais j avous que ous m avez désarçonnee
a posté le 27-07-2020 à 23:00
DU TEMPS DE BEN ALI, JE SAVAIS QU IL FALLAIT VOUS LIRE AU 2EME VOIRE 3EME DEGRE. CONCERNANT KS,J AI PEUT ETRE TRES BIEN COMPRIS"LA POESIE"
Skander
Est ce qu'il traîne des casseroles?
a posté le 27-07-2020 à 22:15
Une présidence normalement constituée devrait enquêter sérieusement sur la personne désignée pour diriger le gouvernement. Si on revit la même histoire qu'avec Fakhfakh, on sera la risée du monde et des grands de ce monde.
mansour
Le Président Kais Sais a désarmé les islamistes freres musulmans d'Ennahdha en les privant de leurs principaux outils pour mettre le pays et ses institutions à genoux
a posté le 27-07-2020 à 21:00
l'Assemblée cette forteresse imprenable des islamistes freress musulmans salafistes d'Ennahdha+Al Karama+Qualb Tounes et Attayar+Abbou va tomber comme un château de cartes prochainement conquise par Madame Abir Moussi avec tous les patriotes républicains laques
Alya
Pas d accord!!!!!!!!!!!!!!
a posté le 27-07-2020 à 20:46
Le poète a la mornaguia ,et on lui souhaite tous d etre relâché, C Est CHEE GUEVARA ET LES TEMPS ONT CHANGE
LE POETE DE CARTHAGE,C EST DE LA HAUTE TAYARA!!!!!!!!!!!!
Forza
Des marionnettistes sont probables derrière les partis et ceux qui se réclament sans partis
a posté le 27-07-2020 à 20:34
Un train peut en cacher un autre.
Abir
C'est un coup de maître
a posté le 27-07-2020 à 19:54
la secte a magouillé avec Béji et l'a pris pour un con alors que lui savait très bien son vrai but mais il a voulu allait le plus loin possible avec cette peste, jusqu'à qu'il a compris que ces gens sont comme la queue du chien elle ne revient jamais droite, mais c'était trop tard pour Béji! Avec KaÏs SaÏd, c'est différent, c'est un homme sérieux et droit et n'accepte pas leurs magouilles et le plus grave leur traitrise et a voulu les mettre à leurs places par le court chemin
DHEJ
Mais hélas...
a posté le 27-07-2020 à 19:21
Le poète de Mornaguia n'est pas Borhane B.
J. Hannachi
Coup de Maitre et messages on ne peut plus clairs !
a posté le 27-07-2020 à 19:08
Bonjour,


Saïed s'avère vraiement être l'homme de la situation. Fini les petits calculs, les marchandages, les petites acrobaties des parties pour se maintenir, durer et perdurer. Son intransigence, son intégrité, son indépendance, voire sa liberté (il ne doit rien à personne et n'attend rien de personne) et sa rigidité par rapport aux valeurs qu'il chérit le plus (droiture, respect de la loi, gouvernement par le peuple, pour le peuple) font de lui l'exacte opposé des renards politiques et des hyènes politiques qui jonchent la chose publique en Tunisie. Ce contraste, cette antinomie, cet oxymore sont fort éloquent et mettent à nu, du moins pour l'instant, le court termisme des partis. Tant mieux. En espérant que les coup de maitre continuent et que Mechichi s'avère aussi perspicace et coriace que celui qui l'a désigné.

Encore une fois, je retrouve votre belle plume, Nizar Bahloul. Je lis votre chronique, hebdomadaire ou au gré des évènements et j'apprends, je comprends ou j'affine une compréhension. Rien que pour ça merci.

La partie n'est pas terminée, Saïed à se hisser avec brio au dessus des clivages partisans et à faire primer l'intérêt du petit peuple multipliant les messages - fort directs et confrontationnels pour celui qui comprends - à l'adresse de la classe dirigeante et régente (partis, establishment, lobby, opportunistes, affairistes, connivants et ceux qui se croient '?'? '?'? '?' comme dirais l'autre).

Seul, cependant, aussi étendus que sont ses pouvoir de Président, il ne peut aller loins. Il nous faut le soutenir, nous petit peuple, mais aussi vous media en nous aidons à comprendre ce qui se passe et à éclairer notre jugement et nos choix à venir. Dissolution de l'ARP n'est point loin, tout comme 2024.

Il est temps que la Tunisie se mette au travail, celui de la construction et du developpement. La crise profonde que nous avons traversé dix ans durant fini par nous acculer à se réinventer véritablement. La sagacité populaire à peut être placé un juste - qui cite Alexis de Tocqueville durant le débat des Présidentielle - à carthage pour cette raison!

J'y crois mais je ne pense pas que le progrès est la seule issue. Avec l'échiquier actuels, deliquescence et décadence sont aussi parmis les enjeux. Il suffit de voire à qui ça profiterais.

Cordialement, J. Hannachi
Depassage
De la force à la parole !
a posté le 27-07-2020 à 18:48
'De la force à la parole ! Il faudra élever la voix pour éviter qu'on lève les mains, comme d'habitude. Mains tendues pour aider, pour soutenir. Genoux pour se lever, jamais plus pour s'humilier, pour se soumettre.'?' Gene Sharp
Zohra
AU BAL MASQU'? AU BAAAAAAAAAL MASQU'? OHAI OHAI DES CRAPULES
a posté le 27-07-2020 à 18:47
Samedi a été riche en scandale, chaque jour nous offre son lot de surprise révélant l'étendue du désastre de notre paysage politique seulement cette fois ci une très belle surprise de taille. Ils voulaient avancer masqués par leurs candidats bien choisis pour servir leurs intérêts seulement voilà mille mercis à Monsieur le Président. Je commence à l'aimer notre Robocop
Un immense merci de nous avoir au moins nous donner un peu d'espoir
Gg
BN n'aime guère KS !
a posté le 27-07-2020 à 16:53
Vous dites "C'était sans compter l'entêtement et le peu de respect que porte le président à ces partis et le peu de confiance qu'il a en les noms proposés".

Mais cette assemblée est elle respectable?
Le plus gros groupe veut donner le pays à la Turquie, un gros tiers a un CV judiciaire gros comme le coran, certains députés sont des terroristes recyclés, l'un des pires a même été élu avec.... 270 voix!
Vous trouvez que cette assemblée représente le peuple?
Vous pourriez au moins respecter en Saied le premier homme politique qui, depuis 10 ans, tient tête aux islamos. Les deux autres qui avaient osé ont été assassinés!
Ou bien...ou bien songez vous à protéger vos arrières, au cas où?