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Slimane Selmi : Nous revendiquons le droit des docteurs au travail !
20/11/2020 | 12:20
2 min
Slimane Selmi : Nous revendiquons le droit des docteurs au travail !

 

Le président du comité de négociation avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slimane Selmi, est revenu, vendredi 20 novembre 2020, sur la Radio nationale, sur le dossier des docteurs chômeurs actuellement en sit-in.

 

Il a indiqué que les représentants des docteurs chômeurs avaient présenté, lors des réunions de négociation, des propositions expliquant que « le recrutement de ces docteurs contribue au développement du pays ».

 

« Nous revendiquons le recrutement des docteurs au chômage dans les établissements d’enseignement supérieur et les laboratoires et centres de recherche relevant du ministère de l’Enseignement et les ministères affiliés à l’instar des ministères de l’Agriculture, de la Santé, des Affaires culturelles», a-t-il martelé.

 

M. Selmi a, ainsi, souligné que les présidences de la République et du gouvernement avaient reconnu la légitimité des revendications des docteurs au chômage. Et d’ajouter : « Les autorités ont promis de trouver une solution pour régler ce dossier mais nous avons déjà passé cinq mois en attendant leur réponse. C’est pour cela que nous avons décrété une semaine de colère à partir du 17 novembre pour se faire entendre».

 

« Nous proposons de rationnaliser les fonds publics à travers la bonne gestion des heures supplémentaires et l’amélioration des contrats de travail. Cela va permettre de recruter les docteurs au chômage dont le nombre se situe entre 3500 et 4000 personnes. Nous appelons également à l’amélioration des conditions d’enseignement dans le secteur privé », a-t-il expliqué.

 

Depuis le 29 juin 2020, les docteurs et doctorants chômeurs observent un sit-in au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le ministère avait annoncé, fin août 2020, le recrutement de 250 assistants dans les universités au titre de l’année 2020-2021. Il a aussi décidé de mettre en place un programme spécifique pour le recrutement de 1000 docteurs dans des établissements privés d’enseignement supérieur et des entreprises privées.

 

I.M.

20/11/2020 | 12:20
2 min
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Commentaires
Monta
Et...un hopital pour les doctorants
a posté le 21-11-2020 à 14:43
Tant que c est machchi échchi.
retraté
tous les diplomés veulent des emplois dans le public
a posté le 20-11-2020 à 16:32
si les universités tunisiennes produisent des diplômés du supérieur qui sont déjà depuis des années chômeurs les doctorants veulent être embauchés dans les universités ou dans la fonction publique qui sont déjà trop chargées et l'?tat a une masse salariale très élevée et peine à boucler son budget 'est leur choix de faire un doctorat alors que avec une maîtrise ils pourront trouver au moins des postes d'enseignants dans le secteur privé qui se développe à une vitesse rapidement .
Abidi
Droit
a posté le 20-11-2020 à 16:24
Dans ce pays il faut se rassembler en meute pour faire pression les docteurs en tout genre ont des droits, les magistrats, les journalistes, les douaniers les policiers et ils les revendiquent haut et fort, il y a les autres qui n'ont rien et ne peuvent prétendre à rien les pauvres citoyens et les militaires
Houcine
Encourager, favoriser la connaissance et le savoir.
a posté le 20-11-2020 à 13:19
Voilà une bonne opportunité qui aurait un double intérêt.
D'une part, faire le diagnostic des emplois dans les administrations où des recrutements anarchiques ont installé des gens sans formations adéquates, clientèle partisane dont l'activité est l'espionnage et le noyautage...
Recruter des agents capables de former, des chercheurs au sein des universités et établissements du supérieur. Mais, aussi des médecins du travail pour contrôler et veiller au soutien de ceux qui travaillent dans des conditions dangereuses et au mépris des droits fondamentaux.
Développer la médecine scolaire, la médecine rurale et rendre l'accès aux soins plus équitable, ce qui diminuerait la propension de certains à n'être que des marchands.
Bref, montrer l'intérêt pour le savoir plutôt que de favoriser l'inculture et l'obéissance aux dogmes surannés.
Une telle perspective déplairait aux partisans de la régression, priverait les comploteurs de leurs bases et protégerait notre jeunesse en lui proposant une perspective digne de son époque.
Pour le dire autrement: élever des temples en l'honneur du Savoir, pas pour dresser le quidam mais pour l'élever au rang de citoyen.