Alors qu’il se rendait à son école, cet enfant fut secoué par une nouvelle qui changera à jamais son destin.
En effet, le président de la République, Kaïs Saïed, a trouvé la solution ultime aux malheurs de ce petit. Il n’aura plus à s’en faire puisqu’il célébrera désormais la fête de la Révolution non-pas le 14 janvier mais le 17 décembre.
Émerveillé par la nouvelle, l'enfant en perd l’équilibre. Il s’était perdu entre la joie et les festivités de cette nouvelle fête et de ce qu'elle apportait comme changement à son quotidien. Il s’était rappelé l’ambiance triste et sombre de cette pseudo fête de la révolution du 14 janvier. Heureusement, il n'aura plus à subir tout cela !
Bien évidemment, certains "traitres et complotistes" essayeront d’insinuer que tout cela n’a pas de sens, qu’on devrait nous focaliser sur les véritables problématiques telles que la justice sociale ou dans ce cas de meilleures infrastructures et un système prenant en considération ce véritable parcours du combattant de certains enfants ! Chers camarades révolutionnaires (du 17 décembre bien évidemment), ne vous laissez pas tenter par cette approche portant atteinte à l’Etat, à notre souveraineté. Il ne s’agit que de mensonges abjectes et de syllogismes illogiques visant à porter atteinte à notre patrie.
Rappelez-vous, l’essentiel c’est de célébrer notre révolution le 17 décembre et de barrer la route à ceux qui ont kidnappé la révolution le 14 janvier. Pour ce qui est du reste, ne vous en faites pas ! Le chef de l’Etat s’en occupe !
Les générations futures nous remercieront pour ce que nous sommes en train d‘accomplir et pour notre dévouement à cette noble cause : Modifier le calendrier des jours fériés. C’est ce qui nous permettra de surmonter la pente et de rebâtir ce qui a été détruit ces dernières années.
Pour ce qui est du développement, de la stabilité économique et de l’Etat juste au service de ses citoyens, rien ne presse !
Nous n'avons pas trouvé meilleure solution que de commenter cette photo de la sorte. Le peuple tunisien continue à souffrir en silence alors que le chef de l’Etat et autres leaders politiques sont préoccupés par les querelles politiques. Une sombre image d’une Tunisie à l’agonie.
R.B.H
Mais, parbleu, je vous en conjure, sortez un peu de la capitale du pays et visitez l'intérieur du pays ... pas besoin d'aller loin ...
Déjà, donnez-vous la peine de faire - de temps à autre - une petite virée au Fahs ou à Zaghouan où vous pourriez aisément joindre l'utile à l'agréable.
Contemplez l'aspect social et humain local, puis, vous pourriez faire, respectivement, vos emplettes de fruits et légumes pour la semaine, ultra frais et pour le tiers du prix, et, à Zaghouan, prendre un peu de kaak ouarka bel nesri ...
Voyez un peu le mode de vie des gens, là bas ... heureux ... avec le 1 / 10ème des commodités du Tunisois.
J'ajouterais qques remarques:
- revaloriser la notion de travail et ce, par une action continue de la part de nos sociologues et nos mass-médias.
Il est anormal d'envoyer les femmes travailler aux champs pendant que les hommes passent leur journée au café.
- constituer des groupes locaux et régionaux de réflexion sur le potentiel de chaque région
C'est vraiment une photo pas loin de 1956..
On ne fête pas des dates qui ont enclenché le malheur dans le pays les dates du 17 décembre ou du 14 janvier c'est des dates a oublier'?'il n'y a jamais eu de révolution c'est une contestation populaire contrer par des puissances étrangères ennemis pour mettre en place leur plans de destruction de la région et en particulier la Tunisie la Libye et l'Algérie tout ça sous couvert de leur démocratie empoisonnée emballé dans du papier glacé de l'islam politique destructeur.
Non.
Celle-là, fut celle de l'occupation et de la guerre pour la libération.
Ce fut terrible, horrible.
Toutes ces attrocités - de part et d'autre - liées au combat.
Cela, "oui", ce fut une "mauvaise périlde.
Je trouve, perso, que la guerre du pain, de décembre 1993 à janvier 1994 fut chaude. El khobz, el mè, ou M'zali lè ...
La révolution de 2011, elle un petit coup de fusil.
Tout est relatif ...
Peut-etre pour vous, ceci est "la plus mauvaise période" ... mais, certes pas pour la Tunisie.
Vous ne vous rendez pas compte, mais, comparé à d'autres périodes, celle-ci n'est point terrible.
Bien à vous.
L'auriez-vous déjà oublié ?
... oui, ... ce fut ce 17 décembre 2011 ...
Séance de bonnes baffes bien méritée.
C'est dur à encaisser, mais tout est vrai.
Pour les malheureux deux cents salariés qui vont se retrouver sur le carreau et dont tout le monde se lave les mains, il y a certainement encore des postes disponibles au sein de la fonction publique qui, comme tout le monde sait manque cruellement de bras.
On n'est plus à cela près.
PS. Dans le même ordre d'idée, j'ai une pensée émue à la petite Ghadhghadhi emportée par les flots sur le chemin de son école et toutes les petites et petits Ghadhghadhi livrés aux éléments dans l'indifférence de nos bons gouvernants.
Maintenant il faut se débarrasser des malfaiteurs et traîtres nahdha qui vidé les caisses de la Tunisie dès leur venue en intrus de Londres au cours de l'année 2011 avec les poches pleines d'argent destiné à la corruption et la rédaction d'une soi-disant constitutions pleine de malices.
Nous ne pouvons que blâmer Yadh Ben Achour et Ghariani pour pour leur malhonnêteté !?
Toutefois, on se demande pourquoi ont-t-ils eu peur de nahdha, tout comme Youssef Chahed.
Pour ce qui est du cas de Feu Beji Caid Essebsi c'est en quelque sorte compréhensible suite aux assassinats des gardes présidentiels ; quoique ce n'est pas tout-à-fait une raison.